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lundi 10 mai 2021

زملاء شويشة بجامعة العلوم و التكنولوجيا بوهران ينظمون وقفة تضامنية معه و مع كل معتقلي الرأي

شهدت جامعة العلوم و التكنولوجيا بوهران اليوم  الإثنين، الموافق للعاشر من ماي 2021،  وقفة نظمها أساتذة نفس الجامعة تعبيرا منهم عن تضامنهم اللامشروط مع شويشة منسق النقابة و نائب رئيس الرابطة الجزائرية للدفاع عن حقوق الانسان و المتابع بتهم ثقيلة من قبل القطب الجزائي المتخصص بوهران بالإضافة إلى زوجته السيدة لوكيل جميل، المتابعة بنفس التهم الى جانب عدد من الناشطين في الحراك.

الوقفة عرفت حضور اعضاء من المكتب الوطني للنقابة الذين حضروا من جامعات كل من بومرداس، سيدي بلعباس و معسكر و وهران 2.

تخللت الوقفة قراءة بيان مساندة للزميل قدور شويشة ذكر فيه قارئه، السيد مصطفى مشاب (عضو مؤسس للنقابة)، للحاضرين بالدور المنوط بالجامعة التي يجب ان تكون، بحكم الافكار التي تنبعث منها، قاطرة اي تغيير سلمي يمكن ان يحدث في المجتمع.
و اختتمت الوقفة بترديد شعارات مساندة لكل الطلبة و كذلك كل المعتقلين  المتابعين بأسباب ارائهم السياسية.

فيما بلي اذن نص البيان كما حرر من قبل الاساتذة للحاضرين.

Déclaration

Nous universitaires réunis ce jour, lundi 10 mai 2021, à l'université des Sciences et de la Technologie d'Oran (USTO), pour apporter notre soutien et notre solidarité indéfectibles à notre collègue 𝗖𝗵𝗼𝘂𝗶𝗰𝗵𝗮 𝗞𝗮𝗱𝗱𝗼𝘂𝗿, de l'USTO d'Oran, Coordonnateur National du Syndicat SESS et Président de la LADDH (Oran) et réaffirmer notre confiance en ses actions.
Par son essence, l'université doit être la source de toutes les idées novatrices et la locomotive de tout changement pacifique de la société. L'autonomie et la protection de l'universitaire dans l'expression de ses opinions sont garanties par les lois nationales et les résolutions de l'UNESCO concernant les libertés académiques. Nous ne pouvons que dénoncer avec la plus grande vigueur les persécutions subies par les universitaires à l'image du 𝗣𝗿𝗼𝗳𝗲𝘀𝘀𝗲𝘂𝗿 𝗞𝗮𝗱𝗱𝗼𝘂𝗿 𝗖𝗵𝗼𝘂𝗶𝗰𝗵𝗮  pour ses idées et son attachement aux valeurs de liberté, de solidarité et de défense des droits de l'homme. 

Nous dénonçons les persécutions subies par les étudiants, à l'image de Abdennour Ait Said et ses camarades,  avec le but d'arrêter les marches des mardis, expression de l'adhésion des universitaires aux idéaux du Hirak pour un changement radical du système. Nous ne pouvons que dénoncer les arrestations et les détentions pour de simples délits d'opinion ou d'expression et rappelons 𝗻𝗼𝘁𝗿𝗲 𝘀𝗼𝗹𝗶𝗱𝗮𝗿𝗶𝘁𝗲́ 𝗰𝗼𝗺𝗽𝗹𝗲̀𝘁𝗲 𝗮𝘃𝗲𝗰 𝗻𝗼𝘁𝗿𝗲 𝗰𝗼𝗹𝗹𝗲̀𝗴𝘂𝗲 𝗔𝗯𝗱𝗲𝘀𝘀𝗲𝗹𝗮𝗺 𝗠𝗲𝗵𝗮𝗻𝗮 𝗱𝗲 𝗹'𝗨𝗦𝗧𝗛𝗕 𝗲𝘁 𝘁𝗼𝘂𝘀 𝗹𝗲𝘀 𝗱𝗲́𝘁𝗲𝗻𝘂𝘀 𝗱❜𝗼𝗽𝗶𝗻𝗶𝗼𝗻 𝗱𝘂 𝗵𝗶𝗿𝗮𝗸 𝗲𝗻 𝗴𝗲́𝗻𝗲́𝗿𝗮𝗹 𝗲𝘁 𝗮𝘃𝗲𝗰 𝗻𝗼𝘀 𝗲́𝘁𝘂𝗱𝗶𝗮𝗻𝘁𝘀 𝗲𝗺𝗽𝗿𝗶𝘀𝗼𝗻𝗻𝗲́𝘀, à l'image  de  𝗔𝘆𝗼𝘂𝗯 𝗖𝗵𝗮𝗵𝗲𝘁𝗼𝘂, condamné à six (06) mois de prison dans la wilaya d'El Bayadh, 𝗠𝗶𝗹𝗼𝘂𝗱 𝗕𝗲𝗻 𝗥𝗼𝘂𝗮𝗻𝗲 (Biskra),  𝗔𝗵𝗺𝗲𝗱 𝗕𝗲𝘁𝗿𝗼𝘂𝗻𝗶 (Blida), 𝗭𝗮𝗸𝗮𝗿𝗶𝗮 𝗠𝗲𝘁𝗶𝗱𝗷𝗶 (Boumerdes), 𝗟𝗼𝘂𝗻𝗲𝘀 𝗕𝗼𝘂𝘁𝗮𝗻𝗸𝗶𝗸𝘁 (Alger), 𝗔𝗱𝗲𝗹 𝗕𝗲𝗻𝘀𝗮𝗮𝗱𝗮 (Alger) et 𝗔𝗯𝗱𝗲𝗹𝗵𝗮𝗸𝗶𝗺 𝗠𝗮𝗹𝗲𝗸 (Alger) , en détention préventive, sans oublier l'enfant
𝗦𝗮𝗶̈𝗱 𝗖𝗵𝗲𝘁𝗼𝘂𝗮𝗻𝗲 et sa mère.

Aucun changement réel ne pourra se faire sans la garantie de l'indépendance de la justice et de la liberté d'expression, en particulier la liberté de la presse. Nous déclarons notre solidarité avec 𝗹𝗲 𝗷𝘂𝗴𝗲 𝗠𝗮𝗿𝘇𝗼𝘂𝗸 𝗦𝗮𝗱𝗲𝗱𝗱𝗶𝗻𝗲, président du club des magistrats, et tous les journalistes persécutés comme  𝗥𝗮𝗯𝗲𝗵 𝗞𝗮𝗿𝗲𝗰𝗵𝗲 (emprisonné), 𝗝𝗮𝗺𝗶𝗹𝗮 𝗟𝗼𝘂𝗸𝗶𝗹 (liberté provisoire) 𝗦𝗮𝗶̈𝗱 𝗕𝗼𝘂𝗱𝗼𝘂𝗿 (sous contrôle judiciaire), 𝗞𝗵𝗮𝗹𝗲𝗱 𝗗𝗲𝗿𝗮𝗿𝗲𝗻𝗶  (en attente d'être rejugé).

Nous saisissons l'occasion pour dénoncer toutes les tentatives d'assimilation des activités pacifiques au terrorisme ou à la subversion et apportons notre soutien total aux détenus d'opinion en grève de la faim.

Oran, le 10/05/2021
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vendredi 1 décembre 2017

Déclaration du BN du SESS en date du 30 novembre 2017

Le Bureau national du SESS vient d'être informé que le chantage au logement est pratiqué au sein de l'Université des Sciences et technologie de Bab Ezzouar par le syndicat fantôme des enseignants universitaires affilié à l'UGTA. Les enseignants demandeurs de logement sont destinataires d'un mail à travers lequel il leur est demandé de déposer la demande de logement et d'une demande d'adhésion auprès du dit syndicat qui aurait négocié avec la tutelle l'octroi de logements sociaux. 

Cette pratique contraire à la règlementation en vigueur est menée en silence pour ne pas alerter les enseignants et enseignantes de la dite université qui n'accepteront surement pas que ce genre de combine se déroule avec cette liberté. 

Le Bureau national du SESS dénonce cette pratique frauduleuse qui remet en cause le principe de l'adhésion volontaire à un syndicat, la gestion de la question du logement par une commission formée de collègues élus librement et l'impartialité de l'administration qui doit travailler avec la commission élue et non avec le syndicat de son choix. 

Le Bureau national du SESS sait que cela n'a été possible que parce que les autorités veulent faire le vide au sein de l'Université Algérienne à travers l'instrumentalisation du ministère du travail et celui de l'enseignement supérieur.

Le Bureau national du SESS espère voir ceux et celles qui savent ce que veut dire l'engagement et l'autonomie syndicale, intervenir pour refuser ce type de basse pratique, qui n'est surement pas la seule, dans toutes les universités du pays. 

Oran le 30-11-2017 
P/Le Bureau national Le Coordonnateur National 
Kaddour CHOUICHA




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mardi 28 novembre 2017

Solidarité H. ABOURA: Quelques images du Rassemblement devant le rectorat de l'Université de Mascara tenu le 27 novembre 2017







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Solidarité H. Aboura | Revue de presse: Protestation des enseignants universitaires à Mascara

Le SESS (Syndicat des enseignants du supérieur solidaires) a organisé une sit-in de dénonciation devant l’université de Mascara aujourd’hui lundi à 10 heures pour protester contre le recteur M. BENTATA Samir  qui a traduit en justice un enseignant Mr Halim ABOURA parce que ce dernier avait appelé à une Assemblée Générale pour débattre avec les enseignants et enseignantes de l’Université de Mascara  de la situation au sein de leur établissement et notamment du comportement du Recteur.


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Communiqué du Bureau National en date du 27-11-2017

Conformément à la décision prise par le bureau national du SESS un rassemblement de protestation s'est tenu le Lundi 27-11-2017 au sein de l'université STAMBOULI Mustapha  de Mascara pour soutenir le membre du bureau national du SESS Mr Halim ABOURA suite à la plainte déposée au pénal contre lui par Mr Le Recteur de l'université Mr Samir BENTATA et ce pour avoir tenu une assemblée générale des enseignantes et enseignants.

Ce rassemblement a vu le rassemblement d'enseignantes et d'enseignants de la dite Université, celle des membres du bureau national ainsi que d'autres enseignants venus d'autres établissements universitaires.

Dans toutes les prises de parole  il a été précisé que la plainte contre Mr ABOURA a pour objet d'instrumentaliser la justice pour faire peur à la composante enseignante de l'université et espérer briser ainsi toute constitution de contre pouvoir syndical. La présence des enseignantes et enseignants à ce rassemblement indique que cette stratégie n'a pas réussie et qu'elle a au contraire mis en relief que seule la reprise de l'activité syndicale peut permettre à l'enseignant universitaire de retrouver sa place, toute sa place, au sein de l'université nationale et permettre aussi à l'université nationale de stopper, dans un premier temps, la dérive qui l'emporte, chaque jour de plus en plus, et qui l'éloigne de son rôle et de sa place.

Le débat avec les membres présents a fait ressortir la nécessité de poursuivre la structuration du SESS au sein de l'université de Mascara comme elle est en train de se faire au sein de l'ENSA (Ecole nationale des sciences agricoles d'El Harrach) et au sein de l'UDL de Sidi Belabbès (Université Djillali LIABES de Sidi Belabbes).

Le Bureau national du SESS lance un appel aux enseignants (es) qui se battent au niveau national pour éviter l'isolement   et pour  construire sur le terrain les solidarités nécessaires au rétablissement du droit,  du libre exercice du droit syndical ainsi qu'à la gestion démocratique de l'université Algérienne. 

Cette action, qui est la première en matière de solidarité avec Mr Halim ABOURA, doit se poursuivre parallèlement avec la structuration du SESS. Pour cela une campagne de sensibilisation et de mobilisation doit être poursuivie au niveau national.
      
      
Oran le 27-11-2017                                         
P/Le Bureau national  Le Coordonnateur National
Kaddour  CHOUICHA
      
                            
                                                                                          






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SOLIDARITE H. ABOURA: COMMUNIQUE DE L’ASSEMBLEE GENERALE DE L'ENSA DU 22/11/2017

Syndicat des Enseignants du Supérieur Solidaires -SESS 
نقابة أساتذة التعليم العالي المتضامنين
Anmalu n Iselmaden n Uswir Unnig Imsetliyen 

Section syndicale SESS 
ENSA El-Harrach El-Harrach le, 22 novembre 2017 

COMMUNIQUE DE L’ASSEMBLEE GENERALE DU 22/11/2017 

A l’appel du bureau national du SESS en date du 20/11/2017 pour soutenir  notre collègue ABOURA Halim (délégué syndical), de l’université de Mascara, esté en justice en pénal, par son recteur, parce qu'il a affiché un appel à une AG, les enseignants adhérents SESS de l’ENSA d’El-Harrach, réunis en assemblée générale, ce jour, ont marqué leur solidarité et leur détermination de soutien indéfectible au collègue ABOURA H. Ils exigent du recteur de retirer sa plainte et de se conformer à la note du MESRS du 24/05/2015 ; n° 666/2015, stipulant « que tout conflit au sein de l’université doit se régler auprès des instances de l’établissement et ne pas avoir recours à la justice». A la sortie de l’AG, un sit-in devant l’administration de l’ENSA a été organisé avec le slogan: « Les enseignants de l’ENSA d’El-Harrach sont solidaires avec le Collègue ABOURA Halim ». 

L’AG a validé la publication du mémorandum sur la situation à l’ENSA. 

La prochaine AG sera communiquée par affichage. 

Les délégués ENSA El-Harrach


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COMMUNIQUE DU BN du SESS en date du 20 novembre 2017

COMMUNIQUE DU BN du SESS en date du 20 novembre 2017

Le Recteur de l'Université de Mascara Mr BENTATA Samir vient de déposer une plainte au pénal contre Le membre du Bureau national du SESS (syndicat des enseignants du supérieur solidaires) Mr Halim ABOURA parce que ce dernier avait appelé à une Assemblée Générale pour débattre avec les enseignants et enseignantes de l'Université de Mascara de la situation au sein de leur établissement et notamment du comportement du Recteur. 

Cette plainte ne nous étonne pas car elle est la seule parade de ceux qui veulent régner en dictateur sans contre pouvoir ni limites, c'est-à-dire abuser du poste de Recteur, de l'argent du contribuable pour tenter de faire régner la peur en accusant tous ceux qui réclament un comportement respectueux de tout le personnel au sein de l'université Algérienne, de "mouchaouich" et "d'atteinte à la stabilité de l'université".  

Les enseignants et enseignantes n’ont d’autre choix que de se résigner à souffrir en silence ou rejoindre les pseudo syndicats et surtout ne pas rejoindre le SESS que le ministère du travail bloque en lui refusant l'enregistrement depuis 4 ans car il est porteur de l'esprit et de la cohésion qui a habité le CNES historique. 

Les membres du Bureau national ont décidé de se déplacer à l'Université de Mascara le Lundi  27/11/2017 pour apporter notre appui sans réserve à notre collègue Mr Halim ABOURA et aux enseignants et enseignantes qui veulent casser le mur de l'inertie qui, en même temps, est provoqué par une gestion catastrophique de l'université Algérienne mais qui participe aussi à cette dérive. 

Cette première action sera suivie par des rassemblements au sein des établissements universitaires dont la date sera fixée après concertation. 

Nous donnons rendez vous à nos amis (es) le lundi 27-11-2017. 

Oran le 20-11-2017 P/Le Bureau national Le Coordonnateur National 
Kaddour CHOUICHA 






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lundi 27 novembre 2017

ALGERIA: HIGHER EDUCATION TEACHERS UNION PROTEST

Algeria - The National Office of the Higher Education Teachers Union (SAS) decided to take part in a national protest in front of the headquarters of the University of Moasqar againstthe Dean of the University...

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lundi 20 novembre 2017

رئيس جامعة معسكر يقاضي أستاذا لأنه عقد إجتماعا نقابيا

قرّر المكتب الوطني لنقابة أساتذة التعليم العالي المتضامنين ، رسميا، الخروج هذا الاثنين 27 نوفمبر، لشن وقفة احتجاجية وطنية أمام مقر جامعة معسكر، وذلك على خلفية إقدام عميد جامعة معسكر السيد بن طاطا سمير، رفع دعوى فضائية ضد الأستاذ الجامعي وعضو المكتب الوطني للنقابة حليم عبورة، لأنه نادى لعقد جمعية عامة للنقابة مع أساتذة الجامعة لمناقشة وضع الجامعة وتصرفات رئيسها.


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dimanche 10 avril 2016

Communiqué B.N SESS en date du 09 avril 2016

Le Bureau  national du SESS réuni ce jour le Samedi 09-04-2016 à Oran au siège conjoint SNAPAP / LADDH a débattu de la situation que traverse le pays en général et celle que traverse luniversité en particulier.
Il constate que le pouvoir Algérien continue de piétiner la loi en matière denregistrement des organisations syndicales en refusant de libérer celui du SESS. Le Bureau National ne peut toutefois pas omettre de signaler le comportement machiavélique des autorités qui consiste, sous leffet de la campagne internationale auprès du BIT,  de remettre lenregistrement aux syndicats, celui de la Poste et celui de lElectricité et Gaz tout en faisant actionner sa machine répressive pour  licencier et suspendre les membres de la direction des deux syndicats afin de  casser la dynamique syndicale.
De fait, le recours à la machine répressive vient de sétaler concernant la revendication portée par les collègues contractuels de léducation. Le bureau national demande aux enseignants des établissements du supérieur du centre de se déplacer vers nos collègues contractuels  pour montrer leur solidarité. Le Bureau national refuse que soit pris en otage des milliers denseignants et denseignantes sous couvert de niveau car si le niveau est à prendre en considération cela passe par lintégration des enseignants et par lamélioration de leurs conditions de vie et de travail pour quils puissent mieux se consacrer à leur travail. De même le recours à lencerclement de la MAISON DES SYNDICATS par les forces de police ne peut que nous renseigner sur la nature totalitaire du régime.
Cet harcèlement ne pourra faire dévier les militants pour la défense des libertés syndicales et pour le renforcement de la CGATA (Confédération Générale Autonome des Travailleurs en Algérie). Le Bureau national se déclare mobilisé pour participer à la marche prévue le 1er  Mai ainsi que pour le rassemblement de protestation prévu pour le début Juin devant le siège du BIT à Alger.
Nos collègues enseignants universitaires savent tous et toutes maintenant, avec le recul, que seul un syndicat représentatif, démocratique et revendicatif peut empêcher ladministration dexercer un arbitraire hégémonique au sein des établissements universitaires. Ils et elles doivent participer avec les délégués du SESS a créer des rapports de force favorables aux personnel enseignant au sein des établissements universitaires.
Seul cet engagement pourra pousser ladministration à respecter lenseignant et à ne pas le laisser se débrouiller tout seul face à la justice quand, en tant que fonctionnaire, il doit bénéficier de la protection de cette administration ainsi que cela est vécu au sein de luniversité Djillali Liabes de Sidi Bel Abbes.
        
Oran le 09/04/2016                  
P/le Bureau national 
Kaddour CHOUICHA             

                                     
                        
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jeudi 7 avril 2016

Communiqué du SESS en date du 04 avril 2016

Le Bureau national du SESS affilié à la CGATA (confédération Générale Autonome des Travailleurs en Algérie) qui suit la progression de la marche des enseignants contractuels constate que le régime Algérien utilise maintenant ce qu’il sait faire c'est-à-dire la répression. 

Ayant tablé sur un épuisement des enseignants et enseignantes il constate que ceux et celles qui sont aux portes d’Alger et qui n’ont pour seul arme que leur conviction ne sont pas prés de croire aux promesses et savent que dans ce pays rien ne se donne tout s’arrache. 

Le pouvoir Algérien dans son affolement utilise maintenant l’encerclement de la MAISON DES SYNDICATS de Bab Ezzouar comme parade à la mobilisation des syndicalistes et ce en totale contradiction avec les lois. La réquisition des forces de police étant utilisée pour protéger non pas les Algériens et leurs biens mais la nomenklatura et ses biens mal acquis. 

Face aux légitimes revendications des enseignants contractuels, qui finalement ne sont qu’une partie des revendications des travailleurs en Algérie, nous ne trouvons que répression alliée avec la corruption et la dilapidation sur lesquelles nous renseignent les affaires de ces derniers jours. Exfiltration de Chakib Khellil pour qu’il puisse se dérober à la justice d’autres pays, la notre étant dans un profond coma pour ce type d’affaires. Révélation du quotidien le Monde sur les pratiques du ministre Algérien de l’industrie et des mines Abdesslam Bouchouareb. La tentative désespérée de l’ancien ministre des finances Abdellatif BENHACHENOU pour se blanchir lui et les siens en accusant tous les Algériens d’avoir dilapidé la rente. Les nouveaux scandales concernant la SONATRACH. 

Le bureau national du SESS exprime sa solidarité totale avec les enseignants et enseignantes bloqués aux portes d’Alger. Il dénonce la répression exercée sur les enseignants contractuels ainsi que l’encerclement de la MAISON DES SYNDICATS. Il reste convaincu que seuls des actions du type de celle menée par les enseignants contractuels mais élargie à toutes les autres catégories de travailleurs qui seront menées en même temps et avec une coordination peuvent créer une pression réelle pour nous débarrasser de cette mafia. 



Alger le 04/04/2016
Le Coordonnateur National

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lundi 28 mars 2016

Enseignants sanctionnés : la justice déboute le centre universitaire de Tamanrasset

Les sanctions infligées à des enseignants harcelés et blâmés arbitrairement par la direction du centre universitaire de Tamanrasset vont être enfin levées.

Le tribunal administratif de la wilaya a débouté, le 15 mars, le centre universitaire dans l’affaire qui l’oppose aux 54 professeurs ayant pris part à un mouvement de grève pour exprimer leur ras-le-bol face à la dégradation de leurs conditions socioprofessionnelles. L’ex-directeur de cette structure, qui devrait agir dans le sens de la prise en charge des revendications formulées, n’a fait qu’enfoncer le clou en notifiant des avertissements à 30 enseignants et des blâmes à 22 autres, avant de procéder à des ponctions de 6 à 8 jours sur les salaires des grévistes. Ces derniers ont enfin eu gain de cause à travers l’annulation de toutes les décisions prises par l’administration du centre universitaire en vue «de souiller l’image et la réputation des chercheurs universitaires.
Le nouveau directeur du centre, installé en octobre 2015, a certainement hérité d’une situation catastrophique eu égard au climat délétère caractérisant les relations professionnelles dans cet établissement de l’enseignement supérieur, mais il se trouve obligé de rétablir tous les enseignants concernés dans leur droit», a-t-on exigé, en rappelant que la 5e chambre du Conseil d’Etat, haute instance judiciaire chargée de résoudre les conflits administratifs, a émis en janvier dernier la décision d’annuler l’arrêt du tribunal administratif de Tamanrasset qui avait, notons-le, reconnu l’illégalité de la grève, un arrêt sur la base duquel la direction du centre universitaire avait sanctionné les grévistes, alors contraints d’introduire un appel en cassation auprès du Conseil d’Etat. L’examen de leur action a débouché sur l’invalidation du premier jugement. La nouvelle direction est sommée de faire preuve de sagesse pour mieux gérer les conflits administratifs.
Ce n’est vraisemblablement pas le cas puisque le directeur du centre aurait, dans une déclaration faite à la même instance judiciaire, accusé les professeurs d’être des «perturbateurs» et de «vouloir ternir l’image du centre universitaire à travers leur action de protestation». Ce qui a suscité colère et indignation des enseignants, qui avaient cependant affiché leur bonne volonté de tourner la page. Cette histoire montre clairement les défaillances du ministère de tutelle et le malaise que vivent nos chercheurs et professeurs universitaires. Tout en affirmant l’exécution de l’arrêté du tribunal administratif, le secrétaire général du centre universitaire de Tamanrasset, Ramdane Chinoun, a déclaré que «les prélèvements effectués sur les revenus des grévistes ne seront pas remboursés». Il convient de rappeler qu’après le rassemblement tenu le 15 juin 2015 devant le centre universitaire, huit professeurs ont été violemment pris à partie par les agents de sécurité de l’établissement.
Ravah Ighil
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vendredi 11 mars 2016

Gel des activités des CSF et CSD


Ce jour, mardi 08 mars 2016, se sont réunis en assemblée générale les enseignants de l’université de Sidi Bel Abbès pour débattre des derniers évènements relatifs au Conseil Scientifique de la faculté des sciences exactes et des deux collègues condamnés par la justice.
            L’assemblée générale constate le mutisme ; incompréhensible ; et l’absence totale de la tutelle (le MESRS) concernant cette affaire, malgré que l’administration locale rejette les allégations de falsification de PV et confirme que c’est le mode de travail de cette institution Scientifique, qu’est le Conseil Scientifique. L’AG rappelle que la Conférence générale de l’UNESCO de 1997 (art. 17&18) consacre les libertés académiques qui ne pourraient s’exercer qu’avec l’autonomie des établissements du Supérieur. Elle préconise aussi qu’Il est du devoir des Etats membres de protéger l'autonomie des établissements d'enseignement supérieur contre toute menace, d'où qu'elle vienne (art. 19).  
            Cette intervention de la justice fera jurisprudence et ouvrira la boîte de Pandore sur toutes les formes et sortes de remises en cause de l’autonomie des entités pédagogiques et scientifiques. Qui prémunira demain les Comités Scientifiques, les Comités Pédagogiques, les Conseils de Discipline, la CUN, de l’épée de Damoclès qui est maintenant pendue au dessus de leurs « têtes » ?
            L’assemblée générale refuse que nos deux collègues soient des boucs émissaires et considère que leur condamnation revient à la condamnation de l’entité morale « élue » qu’est le CSF, dont les décisions sont collégiales et son fonctionnement est sous l’autorité de l’administration. L’administration, dans son ensemble, doit assumer ses responsabilités pour la protection de l’enseignant dans l’accomplissement de ses taches au sein de l’université.
            Afin d’alerter l’opinion publique sur la gravité de la situation à l’université et pour que le ministère (le ministre) intervienne pour la prise en charge de ce problème et la mise en place de mécanismes pour la protection de l’enseignant dans ses fonctions, l’AG appelle :
1- A une journée de protestation, le lundi 14 mars 2016, avec rassemblement à partir de 8h30 au niveau de la faculté des sciences exactes (Site I).
2- Au gel des activités et des délibérations des Comités et Conseils Scientifiques de l’université.

L’assemblée générale préconise, après les vacances de printemps, d’autres actions à préciser, comme le gel des activités au sein d’autres organes pédagogiques délibérants.



17. Le plein exercice des libertés académiques et l'accomplissement des devoirs et responsabilités énoncés ci-après supposent l'autonomie des établissements d'enseignement supérieur, c'est-à-dire la latitude nécessaire pour que ces établissements puissent prendre des décisions efficaces concernant leurs activités académiques, leurs règles de fonctionnement,…………..
18. L'autonomie est l'expression institutionnelle des libertés académiques et une condition nécessaire pour que les enseignants et les établissements de l'enseignement supérieur puissent s'acquitter des fonctions qui leur incombent.
19. Il est du devoir des Etats membres de protéger l'autonomie des établissements d'enseignement supérieur contre toute menace, d'où qu'elle vienne.
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El Watan | Sidi Bel Abbès : La protestation couve à l’université

Le Syndicat des enseignants du supérieur solidaires (SESS), réuni en assemblée générale mardi, a décidé d’une journée de protestation pour lundi prochain et du gel des délibérations des conseils scientifiques de l’université Djilali Liabès, suite à la condamnation, en février dernier, de 2 enseignants.

Le président du conseil scientifique et le vice-doyen chargé de la post-graduation de la faculté des sciences exactes ont, pour rappel, été condamnés à 6 mois de prison avec sursis et une amende de 300 000 dinars chacun pour avoir validé deux procès-verbaux du conseil scientifique. Lors de cette AG, les enseignants ont mis en évidence «le mutisme incompréhensible et l’absence totale de la tutelle concernant cette affaire, malgré que l’administration locale rejette les allégations de falsification de PV et confirme que c’est le mode de travail de cette institution scientifique, qu’est le conseil scientifique», indique un communiqué du SESS. Dans ce même communiqué, les enseignants rappellent que la conférence générale de l’Unesco de 1997 (art. 17 et 18) consacre les libertés académiques qui ne pourraient s’exercer qu’avec l’autonomie des établissements du supérieur.

Elle préconise aussi qu’il est du devoir des Etats membres de protéger l’autonomie des établissements d’enseignement supérieur contre toute menace d’où qu’elle vienne (art. 19). Pour le SESS, le verdict de la justice concernant ces 2 enseignants «fera jurisprudence et ouvrira la boîte de Pandore sur toutes les formes et sortes de remises en cause de l’autonomie des entités pédagogiques et scientifiques». Aussi, l’assemblée générale a exprimé son refus de voir que ces enseignants «soient des boucs émissaires» et considère que «leur condamnation revient à la condamnation de l’entité morale élue qu’est le conseil scientifique, dont les décisions sont collégiales et le fonctionnement est sous l’autorité de l’administration».

Selon le syndicat, d’autres actions seront menées après les vacances de printemps, comme le gel des activités au sein d’autres organes pédagogiques délibérants.

Abdelkrim Mammeri,  El Watan du 10 mars 2016.


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dimanche 6 mars 2016

(Enseignants condamnés) AG le Mardi 08 mars


Ce mercredi 02 mars 2016, le conseil scientifique de la faculté des sciences exactes s'est réuni en session extraordinaire à la demande de ses membres pour l'étude de la situation que traverse la structure "scientifique" ainsi que le mode de son fonctionnement. Les membres présents ont tenu à apporter leur soutien aux deux collègues traînés en justice et condamnés. Ils ont rappelé que les décisions du CSF sont collectives et que la responsabilité est totalement partagée par tous les membres du Conseil. Ils ont aussi rappelé que le président du CSF et le secrétaire de séances sont mandatés pour la rédaction des PV et dans le cas présent, le dit PV reprend exactement les délibérations de la séance.

Nous rappelons que le CSF de la faculté des sciences exactes a gelé ses délibérations depuis le début de cette affaire. Une seule séance exceptionnelle a été tenue en fin d'année d'exercice 2015.

L'absence de réactions décisives et concertés de la communauté des enseignants; à la hauteur de l'événement; est due à l'absence d'une structure syndicale forte et représentative. Elle est aussi due au climat de peur instauré à l'université et à la nouvelle mentalité de "chacun pour soi". Après l'érosion continue de tous les acquis matériels de l'enseignant, nous sommes maintenant arrivés à la remise en cause de ses libertés fondamentales ainsi que de l'autonomie et de l'indépendance de l'université et de ses structures. 

Nous assistons en ce moment au sort de deux collègues, jetés en pâture à l'opinion public, sans que la tutelle ne daigne intervenir pour remettre les pendules à l'heure. Il est vrai que nous sommes tous justiciables mais l'acte des deux collègues est parfaitement clair et conformes aux règles et pratiques que; jusqu'à ce jour; d'aucun ne trouvait reprochables et encore moins condamnables. Cette affaire doit être prise au sérieux par tous les enseignants et par l'administration locale et la tutelle. Nous devons comprendre que notre silence ou notre inaction sonnera la fin de notre métier, dont l'image est bien ternie. 

Après notre jugement aujourd'hui pour des problèmes de forme, demain nous serons jugés pour nos avis, après demain pour la façon de noter nos étudiants et après on ne saura pas pourquoi.

Cette affaire fera certainement boule de neige que personne ne saura arrêter. Déjà un autre candidat, encouragé par la tournure qu'a prise cette affaire, aurait menacé et promis de porter, lui aussi, son affaire devant la justice.

Afin d'arrêter notre position ainsi que les formes d'action à entreprendre, pour amener la tutelle à réagir et instituer des mécanismes et des textes qui protégeront l'enseignant dans ses fonctions et activités,

Nous appelons les enseignants de l'université de Sidi Bel Abbès à une

Assemblée générale, pour le mardi 8 mars à 10 heures,
au site I (faculté des sciences exactes).

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jeudi 3 mars 2016

Université de Sidi Bel Abbès : Deux enseignants condamnés à la prison avec sursis

La condamnation de deux professeurs de l’université Djilali Liabès à 6 mois de prison avec sursis et une amende de 300 000 DA par le tribunal de Sidi Bel Abbès suscite diverses réactions au sein du milieu universitaire.

Ces condamnations ont été prononcées, dimanche dernier, à l’encontre du président du Conseil scientifique et du vice-doyen chargé de la post-graduation (secrétaire de séances du Conseil scientifique) de la faculté des sciences exactes de l’université de Sidi Bel Abbès, indique un communiqué du Syndicat des enseignants du supérieur (SESS). Selon le SESS, les faits reprochés aux deux enseignants sont l’existence de deux procès-verbaux, qui ont fait l’objet d’une action en justice.

Le premier PV comprend la liste des membres du jury de soutenance de doctorat, dont les avis de soutenance sont sous réserve que les revues de publication de leurs articles soient non payantes (conformément à la réglementation), explique le SESS. Dans le second (final et signé), le dossier de l’un des candidats a eu un avis défavorable après vérification et constatation que la revue où est édité l’article est payante. «Cette pratique de donner des avis favorables sous réserve a été instituée, même par d’autres Conseils scientifiques, pour éviter les lenteurs bureaucratiques aux candidats et éviter l’attente des réunions de ces conseils qui sont réglementairement en nombre limité (4 sessions ordinaires par an)», estiment les syndicalistes du supérieur.

Et d’ajouter: «Bien que les délibérations du Conseil scientifique soient collectives et que ses avis ne soient que consultatifs, deux de nos collègues ont été mis en cause. Nous rappelons que la Constitution de notre pays consacre expressément les libertés académiques et de recherche scientifique.» Pour les représentants des enseignants du supérieur, la pénalisation du travail du Conseil scientifique tombe en contradiction flagrante avec la loi fondamentale de la République.

Ils considèrent, par ailleurs, que la pénalisation de l’acte de gestion des activités pédagogiques et scientifiques pousserait à la désertion des enseignants de toutes les instances et responsabilités pédagogiques. Ceci entraînera, à coup sûr, la paralysie et le blocage de différentes structures de l’université et de cette dernière dans son ensemble.

Après ces condamnations, le SESS appelle à la solidarité avec les deux enseignants, soulignant le fait que ces décisions peuvent faire jurisprudence à l’avenir. «Les pouvoirs publics, à leur tête notre tutelle, doivent poser des garde-fous pour protéger l’universitaire dans ses missions et tâches», réclament les syndicalistes du SESS. Et de conclure : «Nous appelons à la mobilisation de tous les enseignants pour exiger la protection de l’enseignant et de sa dignité dans son travail».
Abdelkrim Mammeri, El Watan (03 mars 2016)
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dimanche 28 février 2016

تيارت: التحقيقات الأمنية تخرج اساتذة جامعة ان خلدون للشارع | فيديو

فيما يلي تقرير تلفزيوني غطى الاحتجاج المنظم بجامعة تيارت تنديداً بالتحقيقات الأمنية




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mardi 23 février 2016

Libertés Académiques en Danger

Ce dimanche 21/02/2016, deux de nos collègues, le président du conseil scientifique et le vice doyen chargé de la post-graduation (secrétaire de séances du CSF) de la faculté des sciences exactes de l'université de Sidi Bel Abbès ont été condamnés à 6 mois de prison avec sursis et une amende de 300.000DA.

Les faits reprochés sont l'existence de deux PV. Dans un premier PV (minutes) de réunion du CSF figure une liste de jurys de soutenance de doctorat dont les avis de soutenances sont sous réserve que les revues de publication de leurs articles soient non payantes (conformément à la réglementation). Dans un deuxième PV (final et signé), le dossier de l’un des candidats a eu un avis défavorable après vérifications et constatation que la revue où est édité l'article est payante. Cette pratique de donner des avis favorables sous réserves a été instituée, même par d'autres CSF, pour éviter les lenteurs bureaucratiques aux candidats et éviter l'attente des réunions du CSF qui sont réglementairement en nombre limité (4 sessions ordinaires par an).

Malgré que les délibérations du conseil scientifique soient collectives et que ses avis ne soient que consultatifs, les personnes de deux de nos collègues ont été mises en cause. Nous rappelons que la constitution de notre pays consacre expressément les libertés académiques et de recherche scientifique. Ainsi, la pénalisation du travail du Conseil scientifique tombe en contradiction flagrante avec la loi fondamentale de la république, source de toutes les lois et règlements. 

La pénalisation de l’acte de gestion des activités pédagogiques et scientifiques pousserait à la désertion des enseignants de toutes les instances et responsabilités pédagogiques. Ceci entrainera à coup sûr la paralysie et le blocage de différentes structures de l'université et de cette dernière dans son ensemble.

Cet appel n’est pas dédié seulement à la solidarité avec nos collègues, tant qu’ils sont innocents, mais pour aussi tirer la sonnette d’alarme. Cette condamnation peut faire jurisprudence. Les pouvoirs publics, à leur tête notre tutelle, doivent poser des garde-fous pour protéger l’universitaire dans ses missions et tâches. 

Nous appelons à la mobilisation de tous les enseignants à se tenir prêts pour exiger la protection de l'enseignant et de sa dignité dans son travail.
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mardi 16 février 2016

Ecole Nationale Supérieure Agronomique (ENSA) d’El-Harrach : Communique de l’assemblée générale du 15 février 2016

Ecole Nationale Supérieure Agronomique (ENSA) d’El-Harrach : Communique de l’assemblée générale du 15 février 2016
Les enseignants de l’école nationale supérieure agronomique réunis en assemblée générale le lundi 15 février 2016 :

- constatent que les poursuites judiciaires contre notre collègue continuent. En effet, un mémorandum a été déposé à la fin du mois de juillet 2015 au niveau de la cour suprême dans lequel l’établissement, par le biais de ses avocats, demande une requalification de l’accusation de l’abus de confiance en corruption. Le responsable de l’établissement est en mesure de mettre un terme à cette cabale judiciaire qui a trop duré. Sa responsabilité est engagée dans la poursuite de cette affaire. Tous les arguments évoqués sur l’absence d’une prise en charge effective de ce dossier par le responsable de l’établissement ne sont pas recevables, il est exigé un arrêt immédiat des poursuites judiciaires contre notre collègue.

- prennent acte du fait que les demandes formulées dans le communiqué de l’assemblée générale du 10/09/2015 n’ont pas été prises en charge par le responsable de l’établissement.

- Il est également exigé :
  • l’annulation immédiate du blâme infligé de façon illégale et abusive par l’ex-directrice à une collège,
  • la réhabilitation immédiate du post-graduant sanctionné à tort pour une accusation de plagiat imaginaire.


La date de l prochaine assemblée générale sera communiquée ultérieurement.

Les délégués de la section SESS/ ENSA El-Harrach





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dimanche 17 janvier 2016

Bureau national du SESS: Déclaration en date du 16 janvier 2016

Le Bureau national du SESS vient d’être informé que le recteur de l’université de Tiaret a déposé une plainte contre prés d’une trentaine d’enseignants pour déstabilisation de l’université autour du mois de novembre 2015.

Cette plainte aurait d’abord été envoyée au Wali de Tiaret, sous la forme d’un fichier comportant des informations sur chaque enseignant avec sa photo et une accusation, ce dernier l’aurait envoyée à la gendarmerie qui a commencé la convocation et l’audition des enseignants cités en affirmant que cela entre dans le cadre d’une enquête pour des postes de responsabilités. La gendarmerie s’est tout de même déplacée au niveau de la faculté de droit pour y rechercher un enseignant. 

Cette accusation grotesque de « participation à la déstabilisation de l’université » vient surement après que des enseignants aient contesté le type de gestion utilisé par le recteur. Elle indique que les enseignants sont considérés comme des ennemis de l’université Algérienne, perception qui ne fait que mener l’université vers l’impasse totale.

Le ministre informé par les enseignants en date du 07-01-2015 et sollicité pour l’envoi d’une commission d’enquête n’a pas réagi jusqu'à présent alors qu’il est censé protéger le personnel universitaire dans l’exercice de sa fonction.

Le Bureau national du SESS dénonce cette dérive qui tente à criminaliser toute contestation en instrumentalisant le corps de la gendarmerie qui a surement des vrais délits à prendre en charge.

Le Ministère du travail refuse d’enregistrer le SESS car l’objectif est de laisser les enseignants affronter la répression de manière isolée. Le Bureau national lance un appel aux enseignants afin qu’ils se mobilisent pour défendre leurs collègues de l’université de Tiaret en renouant avec les assemblées générales et l’activité syndicale. Nous demandons aux collègues de nous faire part des initiatives prises en prenant contact avec le site du SESS.

P/ Bureau National



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