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jeudi 10 avril 2014

Rapport sur la grève de la faim des travailleurs de Lafarge

Les travailleurs de LAFARGE ont commencé la grève de la faim le 09-03-2014. Ils en sont actuellement au 30eme jour. Ni LAFARGE ni les autorités n’ont daigné se déplacer pour au moins discuter avec eux. A cause de cela les proches des grévistes de la faim ont bloqué la route qui mène à l’usine de 7h30 jusqu’à 12h30 puisque le Wali (Préfet) de Mascara a accepté de les recevoir.

Une délégation s’est entretenu avec le wali qui avait chargé une commission de faire la médiation (le directeur de l’emploi, l’inspecteur de travailleur et le responsable de l'union de Wilaya de l’UGTA). Effectivement le lendemain les deux premières personnes ont tenté de faire une médiation qui n’a pas abouti.

Le responsable de LAFARGE avait demandé que la grève de la faim soit arrêtée d’abord et il propose que sur les 16 grévistes (un travailleur n’avait pas tenu) 14 seront réintégrés mais après discussion cas par cas ( ?????) et les deux autres bénéficieront d’indemnité dans le cas d’un départ volontaire (qui sera défini après). Ces propositions verbales ne seront même pas envoyé par écrit ce qui a mené les travailleurs à refuser et à préciser leur revendications qui sont au nombre de six :

- Réintégration de tous les travailleurs sans exception
- paiement de tous les salaires et primes depuis la date de la suspension conservatoire qui dure depuis 5 mois (régularisation).
- Retrait de toutes les plaintes et des appels faits par LAFARGE puisque qu’en première instance la justice a soit innocenté les travailleurs soit elle n’a pas accepté les plaintes.
-Engagement de LAFARGE a respecter les droits constitutionnels des travailleurs notamment le droit syndical conformément à l’accord social signé par LAFARGE avec deux syndicats mondiaux en 2013.
-Prise en charge médicale des travailleurs pour les éventuelles séquelles de la grève de la faim.

Depuis il n’y a aucune avancée. On doit citer que les autres travailleurs de LAFARGE vivent une grande pression car la direction a peur de les voir se solidariser avec les grévistes de la faim. Des messages sont envoyés aux travailleurs pour les menacer de révocation et de sanctions s’ils se solidarisent avec leurs collègues grévistes.

Les grévistes de la faim ont de nouveau été trainés devant la justice pour des faits imaginaires (obstruction de passage des camions, attroupement, utilisation d'armes blanches pour ouvrir la porte) alors que la caméra placée par LAFARGE ainsi que l'agent des renseignements généraux et les rondes de la gendarmerie atteste que cela est complètement faux. On doit ajouter ici que c’est l infirmier de LAFARGE qui préconise à chaque fois des évacuations sanitaires vers le centre hospitalier le plus proche vu l’état de santé des grévistes.

Le 18 et 23 avril 2014 les travailleurs grévistes doivent comparaitre devant le tribunal (appel fait par LAFARGE pour entrave à la liberté de travail contre les 16 travailleurs qui avaient été innocentés en première instance et appel fait par deux travailleurs, parmi les 16, qui ont eu un suris pour une amende pour la même plainte ????????).

La situation du point de vue médical se dégrade sérieusement surtout pour les grévistes atteint de maladies chroniques (tension et diabète).

La solidarité commence à prendre forme vu l’intransigeance de la direction de LAFARGE). Un comité national de soutien aux travailleurs grévistes vient de voir le jour (militant des droits de l’homme syndicalistes, étudiant, citoyen etc).

Nous pensons que LAFARGE espère voir le contexte (élections présidentielles) prendre le dessus sur la grève et ainsi faire abandonner les grévistes de la faim.

Oran le 08-04-2014 
P/Le Bureau d’Oran Kaddour CHOUICHA
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mardi 21 janvier 2014

Rapport 2014 de Human Rights Watch sur l'Algérie

Dans le rapport annuel de l'ONG qui se consacre à la protection des droits Humains, le cas de notre syndicat vient d'être cité. Le rapport dénonce ainsi des manœuvres administratives visant à refuser le statut juridique aux syndicats indépendants...
Droits des syndicats


Les autorités algériennes en 2013 ont de plus en plus sévi contre les efforts des travailleurs pour former des syndicats indépendants et organiser et participer à des manifestations et des grèves pacifiques. Les autorités ont bloqué des manifestations syndicales, arrêté des syndicalistes arbitrairement, et engagé des poursuites contre certains d’entre eux sur des accusations criminelles, alors que le véritable motif derrière ces poursuites semble avoir été le châtiment pour activités syndicales.

Les autorités algériennes se livrent à des manœuvres administratives visant à refuser le statut juridique aux syndicats indépendants. La loi sur la légalisation de nouveaux syndicats exige seulement que ces groupes signalent aux autorités qu'ils existent, et non de leur demander la permission de se former. Mais les autorités refusent parfois de délivrer un reçu prouvant qu'elles ont été notifiées.
Le Syndicat des Enseignants du Supérieur Solidaires, par exemple, a déposé ses documents le 19 janvier 2012. Il n’a obtenu aucun reçu à l'époque et n'a pas encore reçu de réponse du gouvernement, ce qui signifie qu'il ne peut pas fonctionner légalement.

Pour télécharger le rapport dans son intégralité cliquez ici

الحقوق النقابية

ضيقت السلطات الجزائرية في عام 2013 وعلى نحو متزايد على جهود العمال في تشكيل نقابات مستقلة وتنظيم والمشاركة في الاحتجاجات السلمية والإضرابات. ومنعت السلطات مظاهرات النقابات، واعتقلت تعسفيا نقابيين، وتابعت بعضهم بتهم جنائية، بينما يبدو أن الدافع الحقيقي وراء الملاحقة القضائية هم العقاب على أنشطة نقابية.

دخلت السلطات الجزائرية في مناورات إدارية لسحب الوضع القانوني عن النقابات المستقلة. ويتطلب قانون النقابات الجديد من هذه المجموعات فقط أن تخطر السلطات بأنها موجودة، وليس الحصول على ترخيص بالتأسيس. ولكن السلطات ترفض في بعض الأحيان إصدار إيصال يثبت أنه تم إخطارها.

على سبيل المثال، قدمت نقابة أساتذة التعليم العالي التضامن وثائقها في 19 يناير/كانون الثاني 2012. لم تتلق أي إيصال في ذلك الوقت، ولم تتلق أي رد من الحكومة، مما يعني أنه لا يمكنها أن تعمل بشكل قانوني.

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samedi 16 juin 2012

Maghreb Emergent: Un rapport de la CSI rappelle les principaux épisodes de la guerre contre les syndicats en Algérie

Une manifestation des médecins-résidents « contenue » par la police.
Après Amnesty International et le Conseil des Nations unies aux droits de l’Homme, c’est au tour de la Confédération syndicale internationale (CSI) de dénoncer, dans son rapport 2012, les violations des droits syndicaux en Algérie : arrestations, licenciements abusifs et diverses autres formes d’intimidations des travailleurs et des syndicalistes. Ces violations, lit-on dans ce document, ont été commises aussi bien par l’Etat que par les employeurs.

Le rapport 2012 de la Confédération syndicale internationale (CSI) a établi une longue liste d’atteintes aux droits syndicaux enregistrées en Algérie pendant l’année 2011. Ces atteintes vont de l’arrestation de syndicalistes au licenciement de travailleurs ayant montré leur volonté d’exercer leurs droits syndicaux, en passant par les menaces et diverses autres pressions de la part de l’Etat comme de certaines entreprises.

Le 27 septembre 2011, la présidente du Comité national des employés du pré-emploi a vu son contrat de travail résilié sans qu’aucun motif ne soit invoqué. Une semaine plus tard, elle sera arrêtée par la police pour avoir pris part à un sit-in devant le ministère du Travail.

Le président du Syndicat national autonome du personnel de l’administration publique (SNAPAP), Rachid Malaoui, « persécuté » depuis de nombreuses années, a été « menacé de mort » et sa voiture sabotée, lit-on dans le rapport. En février 2011, Mourad Tchiko, un autre dirigeant du SNAPAP, a été interpellé en compagnie d’un photographe du syndicat alors qu’ils allaient soutenir les grévistes de la faim de la section syndicale de l’Ecole nationale supérieur des travaux publics (ENSTP).

Ancien agent de la Protection civile, Mourad Tchikou a été suspendu par son employeur en 2004 avant de se voir privé de son passeport en 2010. Deux autres cas de menace contre les syndicalistes cités par la CSI sont ceux du syndicaliste de l’UGTA, Ahmed Badaoui, et du blogueur et militant des droits de l’homme Yacine Zait, interpellés au début de l’année passée.

La Maison des syndicats à Dar El-Beida (banlieue est d’Alger) où se trouve le siège du SNAPAP a été la cible d’une attaque dans la nuit du 19 au 20 mars 2011, lit-on dans le rapport. L’attaque nocturne, menée par un groupe de jeunes inconnus, a eu lieu à quelques encablures d’une caserne de la police, souligne-t-on précisant que les éléments de la police, au lieu de protéger les syndicalistes, « ont prêté main forte » aux assaillants. En 2010, le siège du SNAPAP a été fermé à plusieurs reprises sous des « prétextes fallacieux ».

Dans le secteur de la Santé, on dénombre de nombreuses violations des droits syndicaux. Huit membres du Syndicat algérien des paramédicaux (SAP) ont été suspendus à la suite de la grève lancée en février 2011. La CSI note qu’il y a eu une vingtaine de blessés parmi les médecins résidents qui ont mené un vaste mouvement de protestation entre mai et juin 2011.

Air Algérie, Sheraton, Huawei et Lind Gaz

Plusieurs entreprises sont impliquées dans des atteintes à l’encontre des syndicalistes, ajoute le rapport de la CSI. Lind Gaz Algérie a licencié, en juillet 2011, 5 militants syndicaux de l’UGTA qui ont dénoncé des « dysfonctionnements » au sein de la société. La compagnie aérienne publique Air Algérie est allée plus loin en licenciant pas moins de 145 salariés à la suite d’une grève du personnel naviguant entre le 10 et le 14 juillet.

La direction de l’établissement hôtelier Sheraton Club des Pins a licencié, pour sa part, « des centaines » d’employés. Des sanctions survenues après que les travailleurs de l’hôtel ont fait des démarches, en juin 2011, pour créer un syndicat. La filiale algérienne de Huawei a licencié, quant à elle, le 29 novembre dernier, 4 délégués syndicaux de l’UGTA.

Le rapport de CSI n’a pas omis les intimidations dont ont été victimes les enseignants contractuels lors du sit-in qu’ils ont observé au mois de décembre dernier devant le ministère de l’Éducation. Plusieurs syndicats autonomes, relève-t-il, dont le Comité des lycées d’Alger (CLA) et le Syndicat national des travailleurs de la formation professionnelle (SNTFP) réclament depuis des années leur agrément.

Lounes Aït Mohamed, Maghreb Émergent du 07 Juin 2012
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lundi 23 janvier 2012

Le rapport annuel de Human Rights Watch sur l'Algérie

"Le Président Abdelaziz Bouteflika a levé en février l'état d'urgence en vigueur en Algérie depuis 19 ans. Il a annoncé des réformes juridiques et politiques dans un contexte de tensions économiques croissantes, alors que se multipliaient les manifestations réclamant le changement, ainsi que les grèves de travailleurs. Ces mesures n'ont cependant pas permis, à l'heure où nous écrivons, aux Algériens d'exercer pleinement leurs droits à la liberté d'expression, de réunion et d'association."

On pouvait lire aussi: "Les autorités ont également fait subir diverses formes de harcèlement à plusieurs syndicats indépendant qui n'étaient pas reconnus légalement."...
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