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Historique de la lutte de l'ENSA ex-INA

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dimanche 17 mai 2015

La SETRAM: Modernité en technologie couplée à l'esclavagisme dans les relations de travail

Communiqué de LADDH en date du 17 mai 2015
La Police anti émeute vient dintervenir pour tenter de bloquer la marche de protestation prévue par le Collectif des travailleurs de la SETRAM Oran qui sont en grève depuis une quinzaine de jours pour exiger lapplication  par une direction Française du droit de travail Algérien aux Algériens quils sont exerçant en Algérie.
Derrière la modernité en matière de technologie qui se veut être le visage de lentreprise SETRAM est tapie un esclavagisme vu comme unique moyen de réguler les relations de travail. Ni la durée légale du travail nest respectée, ni le paiement des heures supplémentaires, ni le fait que le changement dans le contrat de travail doit relever dune volonté commune du travailleur et de lemployeur sans parler du comportement avec mépris avec ce qui est considérés comme les indigènes par de nouveaux colons qui viennent ,surtout de France, avec une mentalité de pied noir revanchard.
Si la RATP, actionnaire française, au sein de la SETRAM se targue davoir une expertise reconnue au niveau international elle ne dit rien par contre de ce qui est connue par sa gestion des affaires syndicales et ce même en France.
En face de ce groupe  des travailleurs qui nont pas manqué de frapper à toutes les portes pour convaincre de la légitimité de leurs revendications et qui ne trouvent quentraves et répression à limage de la décision de qualifier la grève dillégale, de la porte close et du mépris affiché par la direction générale de la SETRAM et du reniement par lUGTA des principes basiques de protection syndicale et de solidarité et de lutte syndicale.
Ne se trouverait il plus dans notre pays un inspecteur de travail, un chef de daïra, un Wali, un ministre ou une quelconque autorité qui ait le courage ou la décence de rappeler que lAlgérie et indépendante depuis 1962 et que la loi Algérienne est faite pour être appliquer.
Le Bureau dOran déclara sa solidarité totale avec le collectif des travailleurs de la SETRAM et leurs délégués. Il compte initier avec la CGATA (Confédération Syndicale Autonome des Travailleurs en Algérie) une campagne internationale de soutien du collectif des travailleurs  et de dénonciations des pratiques esclavagistes de la direction de la SETRAM.
Oran le 17-05-2015                                       
P/Le Bureau d'Oran
K. CHOUICHA
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vendredi 15 mai 2015

ENSA El Harrach (ex-INA): Communiqué en date du 12 mai 2015

Les enseignants de l’école nationale supérieure agronomique (ENSA) d’El-Harrach réunis en assemblée générale le mardi 12 mai 2015 : devant le mutisme de la tutelle, décident d’organiser une journée de protestation le lundi 18 mai 2015 avec arrêt de toutes les activités pédagogiques (cours, TP, TD, réunions, surveillances etc.), et un rassemblement la matinée devant le siège du MESRS pour les interpeller une dernière fois, avant de durcir le mouvement, à trouver une issue à la situation délétère qui prévaut à l’ENSA.

SESS/ ENSA El-Harrach

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samedi 17 mai 2014

Grévistes de la faim de Oggaz: Rassemblement vendredi 23 mai 2014 18h30 devant le siège social de Lafarge à Paris

Le Comité Paris de Solidarité aux Grévistes de Lafarge du site Oggaz a lancé via sa page facebook un appel à un rassemblement de solidarité avec les grévistes de la faim de Lafarge-Oggaz.
Cette action aura lieu vendredi 23 mai 2014 18h30 devant le siège social de Lafarge à Paris.


RASSEMBLEMENT VENDREDI 23 MAI 2014 18H30 DEVANT LE SIEGE SOCIAL DE LAFARGE
61 Rue des Belles Feuilles, Paris 16ème, métro 2 station Dauphine ou Victor Hugo

EN SOLIDARITÉ AVEC LES SALARIES DE LAFARGE EN ALGERIE EN GREVE DE LA FAIM DEPUIS LE 9 MARS

Face à la suppression d'un tiers de salariés et de surcharge de travail au site Lafarge Oggaz en Algérie en quelques années, et aux promesses non tenues par la direction, en novembre 2013, les travailleurs désignent des délégués syndicaux pour des négociations.

Suite à une manifestation dans l'usine, 17 salariés ont été licenciés par Lafarge. L'entreprise les a attaqué en justice, leur reprochant d’avoir «interdit l’accès de l’usine aux employés désireux de travailler » et « mis
en danger l’intégrité des installations industrielles ». Ces plaintes ont été déboutées par la justice algérienne qui a innocenté les grévistes.

La direction de leur syndicat, l'UGTA (Union générale des travailleurs Algériens), au lieu de soutenir les salariés, dissout l'union locale et retire ainsi la protection légale des représentants syndicaux.

Les salariés licenciés ont entamé depuis le 09 mars, une grève de la faim pour obtenir :
leur réintégration, le paiement des salaires et primes depuis leur licenciement, le retrait des plaintes déposées par Lafarge contre eux, l'engagement de Lafarge de respecter les droits des travailleurs reconnus par la constitution algérienne, le droit de se syndiquer librement, la prise en charge par Lafarge des soins médicaux des travailleurs en grève de la faim.


Lafarge poursuit les pressions et menaces de sanctions sur les salariés qui se solidariseraient avec les grévistes. Des actions de la part des familles des grévistes et des organisations algérienne continuent de s'organiser suite à l'appel à solidarité des grévistes de Lafarge. Relayant cet appel, un comité de solidarité aux grévistes vient d'être créé en France, lieu du siège social de cette multinationale, qui s'apprête à se rapprocher du Suisse HOLCIM pour constituer le leader mondial du ciment. Il est nécessaire et possible ici de faire plier Lafarge, entreprise néocoloniale qui affiche des bénéfices records ! Solidarité internationale avec les grévistes de Lafarge ! Liberté d'organisation syndicale et respect du droit des travailleurs ici,
en Algérie et ailleurs !

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vendredi 16 mai 2014

Revue de presse (Liberté) | Biskra : Arrêt de travail à l’unité de gypse (gérée par Lafarge)


Afin de dénoncer les pénibles conditions de travail qu’ils endurent depuis longtemps, les 80 travailleurs de l’unité de gypse, à Ouled Djellal, ont observé hier, une journée de protestation en réponse à l’appel de leur syndicat. Les travailleurs de cette unité de plâtre réclament une révision du salaire de base et une liberté d’initiative au sein de l'entreprise ainsi que le transport. Les syndicalistes réclament, en outre, la confirmation des travailleurs contractuels restés trop longtemps sous ce statut. Pour rappel, cette entreprise publique est actuellement gérée par le français Lafarge et selon nos sources, les mêmes revendications ont été formulées par le collectif des travailleurs à la direction de l'entreprise, mais aucune réponse ne leur est parvenue. 

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dimanche 4 mai 2014

محتجو ”لافارج” يواصلون إضرابهم عن الطعام | وزير العمل: الشركة مطالبة بإرجاع المفصولين إلى مناصبهم

واصل أمس 11 عاملا مفصولا من شركة الإسمنت ”لافارج” بولاية معسكر، إضرابهم عن الطعام أمام مقر المديرية العامة للشركة بباب الزوار في العاصمة، من أجل إيصال صوتهم وإنصافهم من قبل القائمين على الشركة، بعد فشل كل مساعيهم في العودة إلى مناصب عملهم بمصنع عقاز بمعسكر.

وأفاد أحد المحتجين لـ ”الخبر” بأن مصالح الأمن طالبتهم بمغادرة المكان ورفضت تواجدهم أمام المديرية، غير أنهم رفضوا ذلك، ما استدعى حضور مسؤول الأمن للشركة، هذا الأخير رفض العمال المفصولون الحديث إليه أيضا، لكنه تحدث إلى آخرين وقال ”سأنقل كلامكم إلى الإدارة”، غير أن هذا المسؤول لم يعد إلى المحتجين بعدها. 

 وكان وزير العمل والضمان الاجتماعي محمد بن مرادي قد صرح لـ ”الخبر” على هامش الاحتفال باليوم العالمي للسلامة الصحية، بأن ”مفتشية العمل على مستوى ولاية معسكر قد حررت تقريرا بخصوص العمال المفصولين وسلمته للوزارة، كما أن العدالة الجزائرية حكمت بإعادة إدماجهم، وما على شركة الإسمنت ”لافارج” إلا المثول لذلك وإعادتهم لمناصب عملهم”.

سمير بوترعة الخبر الأربعاء 30 أفريل 2014
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الفجر | بن مرادي: لا يمكن لإدارة شركة ”لافارج” رفض قرارات الإدماج التي أقرتها العدالة

كشف عن 50 ألف حادث عمل العام المنصرم تسببت في وفاة 619 أجير
بن مرادي: لا يمكن لإدارة شركة ”لافارج” رفض قرارات الإدماج التي أقرتها العدالة

2014.04.29
قدر وزير العمل والتشغيل والضمان الاجتماعي، محمد بن مرادي، حجم حوادث العمل المسجلة خلال العام الماضي بـ50 ألف حالة، منها 619 حالة وفاة، وهذا خلال الندوة الصحفية التي عقدها أمس بمقر الوزارة على هامش الاحتفال باليوم العالمي للسلامة الصحية في العمل، مؤكدا أن نسبة حوادث العمل عرفت تراجعا خلال العام الماضي لتقدر بنسبة 1 بالمائة، حيث تم إحصاء 50 ألف حالة حادث عمل عبر التراب الوطني منها 500 حادث في قطاع البناء والأشغال العمومية، مضيفا أن الحكومة وعن طريق الصندوق الوطني للضمان الاجتماعي خصصت أكثر من 20 مليار دينار لتغطية الأخطار.

 وجدد وزير القطاع عشية الاحتفال بعيد العمال، التأكيد على أن إجراءات ردعية سيتم إقرارها سواء ضمن قانون العمل الجديد أو ضمن قوانين المالية من أجل وضع حد لظاهرة عدم التصريح بالعمال وذلك من خلال فرض عقوبات وغرامات ضد أرباب العمل.

وبخصوص إضراب عمال شركة ”لافارج” للإسمنت بولاية معسكر والذي دخل أمس يومه الـ52، أكد وزير العمل والتشغيل والضمان الاجتماعي محمد بن مرادي، أنه لا يمكن لإدارة الشركة ضرب بقرارات الإدماج التي أقرتها العدالة في حال وجودها عرض الحائط، مشيرا إلى أن دور مفتشيات العمل يبقى حل النزاعات الجماعية لتفصل العدالة فيها بعد ذلك.

ن.ق.ج  الفجر
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Revue de Presse (El Watan)| Grévistes Lafarge-Oggaz: La contestation se déplace à Alger

Les 15 employés du groupe français de matériaux de construction Lafarge poursuivent leur grève de la faim. Cette semaine, ils se sont déplacés à Alger devant le siège de la firme. Dans l’espoir de se faire entendre.

«Nous sommes venus jusqu’à eux et ils ne nous ont même pas prouvé leur humanisme», s’indigne Abdelaziz, un des travailleurs. Au lieu de camper devant leur lieu de travail à Oggaz (Mascara), les grévistes, qui se sont déplacés le 28 avril, ont décidé de protester devant le siège de Lafarge à Bab Ezzouar, à Alger. Sous l’ombre des arbres, adossés à un tronc ou allongés à même le sol, les grévistes sont à bout de force. «Nous avions installé deux tentes ici pour nous reposer et nous protéger du soleil, mais la police nous a obligés à les retirer. On a passé la nuit ici et toutes celles qui vont suivre jusqu’à obtenir gain de cause», insiste Abdelaziz. Les travailleurs, qui n’ont pas été entendus à Oggaz, espèrent l’être une fois plus près des responsables.

Abdelaziz, Soufiane, Abdelkader, Madjoubi, Bilal et les autres ne se nourrissent pas. Ils s’hydratent et entretiennent un semblant de force avec quelques morceaux de sucre. Aucun médecin ne les accompagne sur place et les malaises sont fort nombreux. Abdelkader et Madjoubi étaient lundi à l’hôpital Zmirli. Trois des grévistes ont été évacués mardi et tous ont été conduits à l’hôpital le lendemain après l’intervention des forces de l’ordre. «Chaque jour, il y a des évacuations vers l’hôpital à cause de l’hypoglycémie ou l’hypertension», explique Abdelaziz. Allongé sur un tapis, Abdelkader se relève pour s’expliquer : «Je tenais bon, je n’aurais pas eu ce malaise si la police n’était pas intervenue. Leur comportement agressif m’a contrarié. Ils ont arraché nos tentes.»

Mépris

Abdelkader est diabétique, pourtant il poursuit le jeûne, déconseillé pour sa santé, pour protester contre son licenciement et celui de ses collègues. «On est bien conscients des conséquences de la grève de la faim sur notre santé», dit-il, résigné. Devant le siège du groupe, la police est intervenue à plusieurs reprises. Tandis que des policiers en civil étaient sur les lieux, des CNS ont empêché les grévistes d’installer des tentes le jour de leur arrivée, lesquels ont été ensuite évacués par la force mercredi en fin de journée. «Les policiers nous ont insultés, mais aussi secoués et poussés», dénoncent les travailleurs. «Ils ne nous ont même pas contactés alors qu’on est à 5 mètres de la direction.

Les hauts responsables passent à côté de nous, comme si nous n’existions pas», regrette Abdelaziz, assis sur le bord du trottoir. Comme ses collègues, il porte l’uniforme de l’entreprise, une combinaison orange fluorescente. «Hier, nous avons eu des contacts avec les employés de l’administration. Ils sont désolés pour nous, mais ne peuvent rien faire avec la pression qui existe à l’intérieur du groupe», raconte un gréviste. Le retour vers Mascara le soir du 30 avril à un goût amer. «Nous sommes très déçus de notre Etat et de notre gouvernement qui ne nous ont pas défendus face à notre employeur. Ils ne nous ont pas laissé jouir de nos droits.

C’est comme s’ils nous avaient égorgés.» Abdelaziz bute sur les mots. Il a du mal à s’exprimer et s’en excuse. «De toute façon, je ne trouve même plus les mots pour parler. Nous sommes très déçus», ajoute-t-il. Mercredi, en sortant de l’hôpital, les grévistes ont pris la route vers Oggaz pour rejoindre leurs quatre collègues restés dans le campement devant la cimenterie. «Nos collègues restés à Mascara ont été notifiés par un huissier de justice que le tribunal de Mascara donnait raison à Lafarge concernant sa plainte pour “attroupement illégal” et ils doivent décamper.»

Salsabil Chellali, El Watan 02 mai 2014
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vendredi 2 mai 2014

Défilé du 1er mai à Paris en soutien aux grévistes de Lafarge-Oggaz: Images

Sur la page du Comité de Solidarité aux Grévistes de Lafarge du site Oggaz à Paris on pouvait lire: "c'était aujourd'hui, ce n'est que le début continuons le combat."









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Revue de presse (El Watan)| Lafarge: L’avenir incertain des familles des grévistes

Quinze travailleurs de l’entreprise française Lafarge entament aujourd’hui leur 56e jour de grève de la faim. Le conflit entre les salariés licenciés et la direction se durcit. Les discussions avec l’entreprise semblent bloquées. Leur santé est aujourd’hui en danger. 


Mascara et Oran. 

La route goudronnée traverse des champs de blé et des terrains caillouteux avant de s’arrêter devant le portail noir. Ici, pas de village, mais une usine de ciment au pied d’une montagne et sur le bord de la route, les tentes des quinze employés, en grève de la faim. Le conflit social s’enlise, entrant dans son 3e mois. «C’est un harcèlement de Lafarge contre ces grévistes. Les autorités locales ont pris partie pour l’employeur. Elles les ont délogés par la force à Alger et laissés à l’abandon à Oggaz. Ceci est une atteinte à la liberté syndicale et une entrave au droit à la grève.» Maître Salah Debouz, avocat des salariés grévistes et président de la Ligue algérienne de défense des droits de l’homme (LADDH) est catégorique : l’entreprise est fautive. «Même le ministre du Travail a reconnu la légalité de la grève. La section sociale du tribunal de Sig aussi. Qu’est-ce qu’attend Lafarge pour les réintégrer et négocier avec eux ?» ajoute-t-il.

Suspendus depuis novembre 2013 après un mouvement de grève, dix-sept salariés de l’usine d’Oggaz, à 50 km au nord-ouest de Mascara, ont décidé de radicaliser leur mouvement de protestation en entamant une grève de la faim qui dure depuis presque deux mois. Deux d’entre eux ont finalement rédigé une lettre d’excuses à leur employeur avant d’être réintégrés. Pour les autres, la réponse de l’entreprise est sans appel. Plusieurs plaintes ont été déposées contre eux. Lafarge les accuse d’entrave à la liberté de travail et d’atteinte à l’image de l’entreprise. Mais les salariés sont convaincus qu’ils payent le prix de leurs revendications syndicales. «Ceux qui ont été suspendus figuraient sur une liste établie au préalable par l’entreprise en réaction aux actions syndicalistes organisées en mars 2013», affirme Abdelaziz Semmache. Fin 2013, leur section syndicale avait été dissoute par l’UGTA. Sous le soleil et la chaleur étouffante de la région aride d’Oggaz, les grévistes sont obligés de quitter leur tente asphyxiante pendant la journée. Ils se sont installés près de l’entrée de l’entreprise, contre le mur d’enceinte.

«C’est d’abord une action patriotique. Après la première grève entamée par plus de 500 travailleurs en mars 2013, le directeur du site, Eric Delquignies, a déchiré le drapeau algérien devant nous, se rappellent avec amertume les grévistes de Mascara. Il nous a dit qu’il ne reconnaissait aucune autorité à l’intérieur du site qu’il considère comme un terrain français. Nous avons déposé une plainte contre lui. Une action juridique qui traîne encore en justice. Si nous sommes dans cette situation, c’est parce que nous avons tenu tête. Nous sommes déterminés à aller jusqu’au bout de notre combat.» Visage pâle et bouche sèche, les grévistes, entassés sous un arbre, supportent mal les conditions de vie dans cette région isolée. Isolés en Algérie dans leur combat contre l’entreprise française, les protestataires ont pourtant fait connaître leur lutte à travers le monde. Plusieurs syndicats et organisations internationales ont apporté leur soutien, parmi lesquels le syndicat français Solidaires, le Centre américain de solidarité syndicale, la Fédération syndicale internationale du bâtiment et du bois, la CGT espagnole ou encore l’Organisation démocratique du travail marocaine (ODT). Sur le territoire, les actions du petit groupe sont soutenues par la LADDH, le Snapap et le récent comité de soutien qui organise chaque mardi une action à Alger devant le siège de l’entreprise.

Sacrifices

Les syndicats ne sont pas les seuls à se solidariser avec les grévistes, leurs familles aussi ont tenu à marquer leur présence. Le 2 avril dernier, frères, sœurs, femmes, oncles et enfants bloquaient ensemble les routes menant à l’usine. L’épouse de Abdelaziz Semmache aussi s’était déplacée pour l’occasion. «Si mon mari m’avait donné son accord, depuis le début j’aurais arrêté de manger», confie-t-elle. Dans le modeste appartement du quartier populaire de Tirigou (Victor Hugo) dans lequel elle nous accueille, la mère de trois enfants accumule les factures qu’elle ne peut plus payer. «Hier c’était l’électricité, 3600 DA, aujourd’hui, c’est l’eau. Sans compter les 20 000 DA de la location de l’appartement, soupire la femme du gréviste. C’est grâce à la famille que nous arrivons à subvenir à nos besoins car mon mari est privé de sa paye depuis six mois.» La situation des grévistes se complique de jour en jour. Ils passent leur quotidien entre les ambulances et les réanimations dans les hôpitaux.

«Les travailleurs qui sont sans salaire depuis des mois ne peuvent résister à l’acharnement de Lafarge. L’entreprise est habituée à ce genre de conflits sociaux à travers le monde. Mais que  fera-t-elle avec un décès sur les bras ?» s’interroge Kadour Chouicha, syndicaliste et vice-président de la LADDH qui suit le mouvement depuis le début. «Passé le seuil des 60 jours, si nous sommes toujours en vie, nos familles aussi s’installeront sur le site avec nous, promet le porte-parole des grévistes. Que tout le monde sache, que le face-à-face n’a rien d’un règlement de compte personnel et que derrière ces sacrifices, ce sont des familles qui souffrent de nos engagements pour notre combat pour la dignité et nos droits au travail.»


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jeudi 1 mai 2014

Lafarge-Oggaz: Création du Comité de Solidarité aux Grévistes de Lafarge du site Oggaz à Paris

Un comité de soutien aux grévistes de la faim de Lafarge Oggaz vient de voir le jour en France. Il s'agit du Comité de Solidarité aux Grévistes de Lafarge du site Oggaz à Paris. Le comité dont voici la page facebook (suivre le lien) organisera, à l'occasion du premier mai (fête des Travailleurs), sa première action symbolique aujourd'hui à midi (heure française). Il s'agit du Cortège de solidarité avec les employés de Lafarge. 
Le point de départ de ce défilé: 120 rue de Lyon. Opéra Bastille (Paris).


Consulter ce lien pour plus d'information sur cet événement.

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1er Mai: Cortège de solidarité avec les employés de Lafarge-Oggaz à Paris


Cortège de solidarité avec les employés de Lafarge

Jeudi 1 mai à 12:00 (UTC+02)

Organisé par Le Comité de Solidarité aux Grévistes de Lafarge du site Oggaz à Paris

"Ce 1er mai, manifestons notre solidarité aux grévistes de la faim de l'usine française Lafarge implantée en Algérie. Contre leur licenciement abusif, et pour le droit de s'organiser syndicalement."


Lieu: Opéra Bastille, 120 rue de Lyon, 75012 Paris.

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Revue de Presse (Liberté)| Après de nouveaux licenciements au groupe Lafarge: Rassemblement hier à Bab-Ezzouar pour dénoncer la hogra

Après les travailleurs du site Oggaz, en grève de la faim depuis deux mois, et les 40 travailleurs de l’unité de Keddara, qui ont observé hier une journée de protestation devant le siège de la direction générale de Lafarge, cette fois-ci ce sont les travailleurs de Samba de Hammam-Mélouane qui leur emboîtent le pas pour dénoncer à leur tour le licenciement de 37 employés de leur unité.

Les protestataires se sont retrouvés hier matin devant le siège de la société française à Bab-Ezzouar, à Alger, avec leurs collègues de Mascara pour exprimer ensemble leur colère contre les responsables de la société Lafarge. “La société vient de licencier 20 travailleurs exerçant sur le site de Hammam Mélouane alors que 27 autres travailleurs attendent le même sort  cette semaine”, affirment les représentants des travailleurs.

Ces derniers s’interrogent sur le silence du ministère de Travail, des autorités et de l’UGTA sur ces mesures de licenciement jugées abusives et non réglementaires, qui affectent une centaine de travailleurs algériens. “Ces décisions de licenciements répétés et injustifiés, pris en violation de la loi 90/11, commencent à affecter le moral des autres travailleurs du groupe, car personne n’est à l’abri si les pouvoirs publics ne décident pas de réagir à ces mesures arbitraires”, indiquent les travailleurs de l’unité Samba.

Même sentiment d’exacerbation du côté des 16 travailleurs d’Oggaz de Sig, qui observent depuis deux mois une grève de la faim devant le siège de la société dans une indifférence générale. Les 16 travailleurs de cette unité ont été licenciés arbitrairement. “Nous en sommes au 52e jour de notre mouvement et aucun responsable n’a daigné nous approcher pour connaître la vérité sur ces mesures inhumaines”, a indiqué l’un des  grévistes de l’entreprise qui exhorte le Premier ministre, M. Sellal, à intervenir pour mettre fin à leur calvaire.

Bien que plusieurs d’entre eux aient été évacués vers les hôpitaux pour subir des soins, seuls des membres de leurs familles sont venus s’en enquérir. “Les décisions de suspension qui nous ont été notifiées sont contraires à la réglementation”, affirment les grévistes de la faim.

Pour rappel, les travailleurs de l’unité Lafarge Beton Algérie de  Keddara ont observé avant-hier un rassemblement devant le siège de la direction générale pour dénoncer la  dissolution de leur unité et le licenciement d’une quarantaine d’employés.”Cette décision brusque et inhumaine a été prise au moment où les travailleurs attendaient la régularisation de leur situation et la satisfaction de leurs revendications exprimées dans un rapport adressé au directeur général en date du 13 janvier 2014”,  ont affirmé les employés de l’entreprise.

Nos tentatives pour avoir l’avis des responsables de Lafarge sont demeurées infructueuses.

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mercredi 30 avril 2014

Vidéo: CGATA , Action de solidarité avec les travailleurs de Lafarge en grève de la faim


Publiée le 29 avr. 2014
La Confédération Générale des Travailleurs en Algérie CGATA a tenu ce mardi 29 Avril 2014 à 11 heures du matin devant le siège de la direction générale de la société Lafarge, à Bab Ezouar (Alger), une action de protestation et de solidarité avec les travailleurs de la multinationale Lafarge, suspendus abusivement.
Ces travailleurs sont en grève de la faim depuis 52 jours et la direction de Lafarge refuse de les ré-intégrer dans leurs poste de travail, bien que la justice les ait acquittés.

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lundi 28 avril 2014

Revue de presse (Liberté) | Lafarge Algérie: Les travailleurs de l’unité de Keddara protestent


Les travailleurs de l’unité Lafarge Béton Algérie de Keddara ont observé hier un rassemblement devant le siège de la direction générale pour dénoncer la dissolution de leur unité et le licenciement d’une quarantaine d’employés.

“Cette décision brusque et inhumaine a été prise au moment où les travailleurs attendaient la régularisation de leur situation et la satisfaction de leurs revendications exprimées dans un rapport adressé au directeur général en date du 13 janvier 2004”, affirme un employé de l’entreprise.

Pour les travailleurs, la mauvaise gestion de l’unité incombe aux responsables qui ont failli à leur mission et qui n’ont pas tenu compte des interpellations faites à maintes reprises par les employés au sujet de nombreuses lacunes relevées dans la gestion de l’unité, affirment-ils. Ils précisent, dans un document remis à la rédaction, que les travailleurs ont émis des propositions à la direction générale pour redresser la situation, telles que “la disposition de trois carrières situées à Keddara prêtes à travailler avec l’unité Lafarge et la révision du contrat avec le partenaire actuel, la mise en place d’un système de travail à plein temps pour remettre l’entreprise en marche”.

Les protestataires affirment avoir tout fait pour éviter à leur unité un triste sort, aussi bien à leur outil de travail qu’aux 40 familles des travailleurs. Cette action de protestation est intervenue suite à la note de service datée du 20 avril affichée par la direction de Lafarge Béton Algérie dans laquelle elle informe les travailleurs de “s’être retirée de la carrière de Keddara pour des raisons de non-rentabilité”.

Le document précise que “la société proposera à un certain nombre de travailleurs exerçant au sein de la carrière, une réaffectation à une autre, selon ses besoins. Le reste des employés seront indemnisés”.
Nos tentatives pour avoir le point de vue de la direction sont demeurées vaines.

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Revue de presse (El Watan) | Cimenterie LAFARGE à Oggaz (MASCARA): 14 ouvriers licenciés poursuivent leur grève de la faim


Décidés à poursuivre leur combat, les ouvriers de la cimenterie Lafarge Algérie d’Oggaz, licenciés depuis le 1er décembre 2013, continuent leur grève de la faim.

Ce lundi 27 avril, quatorze employés de la cimenterie Lafarge Algérie, implantée dans la localité d’Oggaz, dans la wilaya de Mascara, licenciés depuis 1er décembre 2013, entament leur 51ème jour de la grève de la faim. «Nous réitérons notre attachement à la satisfaction de nos revendications, que nous considérons comme étant légitimes, à savoir la réintégration de tous les employés illégalement licenciés, le paiement de tous les salaires et primes depuis la date de notre suspension à titre conservatoire (28 novembre 2013) et l’annulation de toutes les plaintes dont celles qui sont en appel (la justice, en première instance, a soit innocenté les employés soit rejeté les plaintes).


Ainsi, l’engagement de Lafarge à respecter les droits constitutionnels des travailleurs notamment le droit syndical et la prise en charge médicale des travailleurs pour les éventuelles séquelles de la grève de la faim». Telle est la déclaration faite, samedi 26 avril, par le représentant des employés de Lafarge Algérie en grève de la faim, Aziz Semmach, en signe de contestation de ce qu’il a qualifié d’«attitude totalement fermée des responsables de Lafarge Algérie qui ont poussé le wali de Mascara, Ouled Salah Zitouni, à nous qualifier de coupables».

Le visage fatigué et les yeux hagards, Aziz Semmach se dit, comme ses confrères, outré par la récente déclaration du wali de Mascara qui leur reproche «d’adopter un dialogue de sourds et de n’avoir pas su profiter des occasions qui leur ont été offertes».

Selon notre interlocuteur, «le wali de Mascara a été induit en erreur par ses sources et amené, malheureusement, à croire que les employés en grève de la faim sont les responsables de cette situation et des raisons principales des échecs à répétition des négociations».

Il faut rappeler que le chef de l’exécutif de la wilaya de Mascara, lors de sa dernière déclaration à la presse locale, s’est engagé à ne pas abandonner les employés de la cimenterie d’Oggaz, en grève de la faim, «car, ils sont des pères de familles».            


Abdelouahab Souag, El Watan du 28 avril 2014
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samedi 26 avril 2014

Revue de Presse (L'expression) | Alors que leur mouvement entame son 50 ème jour: L'état de santé des grévistes de Lafarge se dégrade

«Nous demandons l'intervention du président de la République pour faire pression sur la société Lafarge», a lancé le gréviste Aziz Semache.

Oggaz, cette petite localité rattachée administrativement à la commune de Sig dans la wilaya de Mascara, vit depuis maintenant près de deux mois, au rythme d'un événement particulier, la grève de la faim observée par 14 travailleurs de la cimenterie Lafarge.

Ces derniers ont été licenciés par la société les employant après plus de 6 mois ayant suivi leur suspension à titre conservatoire. «Nous sommes au 48e jour de notre mouvement», a indiqué le gréviste Aziz Semache déplorant la dégradation, de jour en jour, de l'état de santé des grévistes.

Et d'ajouter que «nous enregistrons des évacuations quotidiennes des grévistes vers les services hospitaliers comme nous avons enregistré, à plusieurs reprises, des hospitalisations parmi les grévistes, deux de nos collègues ont été, à deux reprises, hospitalisés». Jeudi matin, en dépit de la forte chaleur qui a sévi la région, les grévistes étaient sur place. Maintenant leurs positions, ils sont plus que déterminés à poursuivre leur action jusqu'à l'aboutissement de leurs revendications, ils interpellent les plus hautes autorités de l'Etat. Alerte dans ses déclarations, Aziz Semache souhaite l'implication des plus hauts responsables du pays, à leur tête le premier magistrat, Abdelaziz Bouteflika. «Nous appelons le président de la République l'informant que Lafarge bafoue la loi algérienne, nous demandons son intervention pour faire pression sur les responsables de Lafarge pour notre réintégration», a-t-il lancé à l'intérieur de la tente servant de lieu abritant les grévistes. Quinze travailleurs de la cimenterie Lafarge d'Oggaz, dans la wilaya de Mascara, suspendus à titre conservatoire par les patrons de l'usine depuis la fin novembre 2013, poursuivent donc leur grève de la faim. «Notre suspension est arbitraire», dira Aziz Semache ajoutant qu'«elle est contraire au règlement intérieur». Pour plusieurs autres employés «le règlement intérieur stipule qu'une suspension ne doit pas dépasser 60 jours».

Or, ajoutent-ils «cette suspension dépasse les seuils de l'entendement avant que les travailleurs ne soient définitivement rayés des effectifs de la société Lafarge en les licenciant brutalement». Les conflits ont commencé au lendemain du rachat de l'usine par Lafarge. Elle avait été construite en 2007 par Orascom dont le financement a été assumé par l'argent des banques algériennes publiques. Le nouveau patron a, dans sa stratégie managériale, décidé de ne garder que 250 travailleurs sur les 837 qui étaient employés.
D'où une pluie de sanctions, pour une simple raison, question de diminuer l'effectif jugé excédentaire. 

Plusieurs travailleurs et employés de Lafarge, ayant requis l'anonymat, sont unanimes à dire que «la pression est exercée en permanence sur les travailleurs». «Défendez notre cause en écrivant dans votre journal que nous, travailleurs algériens, sommes tout le temps méprisés», a affirmé un autre employé requérant lui aussi l'anonymat de peur de représailles. L'investissement algérien dans le domaine du ciment remonte aux années qui ont suivi le recouvrement de la souveraineté nationale.

En 1970, Boumediene a décidé de la nationalisation de la cimenterie de Raïs Hamidou, à Alger, et ce, en réponse au refus des Français de contribuer à la réussite des plans de développement en réinvestissant leurs profits dans le secteur du ciment qui manquait cruellement. Le groupe français Lafarge se place en aval de la production avec sa propre chaîne de distribution, et en amont avec un laboratoire de développement.

Lafarge en quelques chiffres

Lafarge est présente dans le marché national avec près de la moitié de la production nationale en produisant quelque 21 millions de tonnes de ciment par an. Le cimentier français est le propriétaire d'une chaîne de magasins spécialisés dans la vente de matériaux de construction: du ciment, du béton et du plâtre Lafarge. Présent dans le pays depuis 2002, il est en position de force depuis le rachat d'opérations d'Orascom Cement en 2008. Lafarge vise loin en ouvrant, d'ici à 2016, 25 points de vente sur le territoire national. En Algérie, Lafarge compte 2600 collaborateurs, deux cimenteries et 22 centres de production de béton. Financièrement, Lafarge se porte en bonne santé. En 2013, Lafarge a connu une croissance de ses ventes de 8,9% (pour un total d'environ 600 millions d'euros), contre 0,8% au Maroc voisin et une chute de 7,8% en Égypte. Le groupe français devra régler les conflits salariaux qui minent sa filiale algérienne. Début mars, seize travailleurs de la cimenterie d'Oggaz ont entamé une grève de la faim pour demander leur réintégration. Une situation que Lafarge semble pour l'instant très mal gérer. Les revendications des travailleurs grévistes s'articulent principalement autour de leur réintégration inconditionnelle, paiement de leurs salaires et autres indemnités, respect du droit syndical et prise en charge de l'état de santé des travailleurs grévistes.

Wahib Aït OUAKLI, L'expression du 26 avril 2014
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استعراض الصحافة (الخبر) : انسداد في قضية عمال ”لافارج” المضربين بمعسكر

رشيد نكاز حمل انشغالاتهم إلى المديرية العامة في باريس
انسداد في قضية عمال "لافارج" المضربين بمعسكر

معسكر: ب. نور الدين / ل. ب - كشف والي ولاية معسكر، في لقاء مع الصحافة المحلية أول أمس، أن كل المساعي التي قام بها ممثلو السلطات العمومية المحلية لحل المشكل القائم منذ 50 يوما في مصنع الإسمنت التابع لمؤسسة ”لافارج” بعقاز لم تكن مجدية.

 وتأتي هذه الخرجة الإعلامية لوالي معسكر، بعد الذي أثارته الصحافة العالمية، حول تبني الناشط السياسي رشيد نكاز مطالب العمال، حيث قصد الأربعاء الماضي، مقر مديرية فرع فرنسا لمجموعة ”لافارج” العالمية، وطرح على إطاراتها السامية انشغالات المضربين عن الطعام في مركب عقاز بولاية معسكر. وفي نفس اليوم استقبل كبار مسيري هذه الشركة وفدا عن النقابية العالمية لعمال الخشب والبناء، التي كانت أول تنظيم عمالي عالمي يتبنى إضراب عمال عقاز.

 وذكر المضربون عن الطعام لـ”الخبر” أن رشيد نكاز وموفدي النقابة العالمية المذكورة، شرحوا لإطارات مجموعة لافارج ”موقفنا كما وقفوا عليه وكما أبلغناهم به، كما طرحوا عليهم العراقيل التي يفتعلها مسؤولو هذه الشركة في الجزائر لتعفين الوضع، ودفعنا إلى الموت البطيء”.

 وقد أسرعت السلطات المحلية لولاية معسكر، الأربعاء الماضي، إلى إيفاد الأمين الولائي للاتحاد العام للعمال الجزائريين، مع مدير التشغيل ومفتش العمل، لمحاولة إيجاد حل بين العمال وإدارة المصنع، هذه الأخيرة تشبثت بموقفها القاضي بطرد كل العمال المضربين، وعبرت أنها مستعدة للتفاوض معهم يوم غد الأحد في فندق بوهران حول منحهم مستحقات التسريح، وهو ما رفضه العمال، واقترحوا أن يتم اللقاء في ديوان والي معسكر، وعبّروا عن استعدادهم لقبول الاقتراحات التي يضمن تنفيذها هذا الأخير، إلا أن والي معسكر، أولاد صالح زيتوني، كشف أن ”كل الحلول المقترحة على العمال المفصولين باءت بالفشل وأن أبواب الحوار قد سدت”



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vendredi 25 avril 2014

استعراض الصحافة : رشيد نكاز يرافع من باريس لصالح العمال الجزائريين المطرودين من مصنع الاسمنت الفرنسي لافارج

حل رشيد نكاز بمقر مجمع لافارج الفرنسي الكائن بالعاصمة باريس للمرافعة من أجل الـ 17 الذين طردهم مصنع الاسمنت التابع للمجمع والكائن  بمنطقة اوقاز على بعد 65 كيلومترا غرب ولاية معسكر بالجزائر.

ونشر المرشح المقصي من الرئاسيات الأخيرة صورة له على صفحته في الفايس بوك أمام مقر الشركة في باريس وتمنى أن تجدإدارة الأخيرة حلا للقضية يرضي جكيع الأطراف.

وكانت  مديرية مصنع الاسمنت لافارج، قد قررت طرد كامل العمال المضربين عن الطعام والمقدر عددهم بـ17 عاملا، واتخاذ إجراءات قانونية في حقهم، خلال الاجتماع المرتقب هذا الأسبوع لمجلس الإدارة التابع للمجمع الفرنسي.

وقال عزيز سماش، احد المضربين، عن الطعام منذ تاريخ 9 مارس الماضي، إن القضية أخذت أبعادا خطيرة وباتت مرشحة للتصعيد والتدويل عبر كامل الهيئات الدولية المهتمة بحقوق الإنسان والشغل، بعد قرار فصل العمال المضربين من مناصب عملهم وعدم اكتراث الإدارة بتدابير الصلح التي اتخذتها مفتشية العمل بعد زيارة وفد عنها إلى المصنع ومعاينتها لوضعية المضربين التي زادت خطورة وأضحى الأمر يتطلب علاجا فوريا لثلاثة منهم بسبب إصابة احدهم بالسل ومعاناة اثنين آخرين من فقر الدم.

وحسب المتحدث، فإن قرارات الفصل النهائي من مناصب العمل تلقتها عائلات العمال المضربين مباشرة في منازلهم والبعض الآخر تم استدعاؤه من قبل محضر قضائي لسحب قرارات الفصل النهائي من العمل، مؤكدا أن قرارات الفصل تم تدوينها بتاريخ 9 افريل الجاري، مذيلة باسم مدير المصنع الفرنسي اريك دولكيني، الذي قرر الحسم في الملف وعدم التراجع عن ما تم اتخاذه من قرارات في انتظار إحالة كامل ملفات العمال المضربين على مجلس الإدارة للفصل في بعض التعويضات المالية، موضحا أن الإدارة ربطت قرارها النهائي بإنهاء علاقات العمل مع المضربين لأسباب تأديبية دون حاجتها إلى توضيحات أخرى.

وذكر سماش، أن الإدارة حرصت على قطع علاقات العمل مع المضربين عن الطعام منذ تاريخ 1 ديسمبر 2013 بعدما أشعرتهم بالفصل مقابل تعويضات بخسة تحت ذريعة عدم القدرة على تحمل أعباء الأجور، واصفا الطرد الذي اتخذه المجمع الفرنسي ضدهم بالمجحف والذي لا يقبل السكوت عنه، مشيرا إلى أن العمال كسبوا قضيتهم في بادئ الأمر على مستوى محكمة الجنح في القضية التي رفعتها الإدارة في حقهم متهمة إياهم بعرقلة حركة العمل، حيث قررت المحكمة الابتدائية تبرئتهم، فيما استأنفت الإدارة الحكم لدى الغرفة الجزائية لدى مجلس قضاء معسكر.

وفي أولى ردود الفعل اتجاه التطورات التي أخذتها القضية، توعد العمال بتصعيد لهجة الاحتجاج والتفكير في انتحار جماعي. فيما توعد البعض الآخر بمقاضاة المديرية، مع الالتزام بمواصلة الإضراب عن الطعام،  ولو تطلب الأمر تضحيتهم بأرواحهم أو زجهم في السجون،

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mercredi 23 avril 2014

Comité national de soutien aux travailleurs de la cimenterie Lafarge Oggaz en grève de la faim: Communqiué en date du 22 avril 2014

Aujourd’hui vient de se terminer le 45eme jour de grève de la faim des travailleurs de la cimenterie LAFARGE le comité tient à remercier tous ceux et toutes celles qui se sont portés solidaires notamment les organisations syndicales et associations qui ont exprimés leur solidarité que ce soit au niveau interne (CGATA,SNAPAP, SESS, CLA, SNAPEST, LADDH) ou au niveau international ( Confédération syndicale internationale, centre Américain de solidarité syndicale, Union Syndicale Solidaire France, CGT Espagnole, Fédération Syndicale Internationale du Bâtiment et du Bois, Organisation Démocratique du travail Maroc, association de catalogne) comme nous leur demandons de continuer leur soutien et leur pression sur LAFARGE pour permettre le retour des grévistes de la faim à leur travail et à leur famille.

Alors que les militants de la CGATA (Confédération Générale Autonome des Travailleurs en Algérie) viennent de tenir ce mardi 22-04-2014 leur troisième rassemblement de protestation devant la direction de LAFARGE à Alger nous apprenons que des travailleurs de la cimenterie LAFARGE de Suez, Egypte, protestent eux aussi en tenant un rassemblement au sein de l’usine (avril 2014) contre le non-respect des promesses de versement d’une partie des bénéfices. Cela indique que la direction de LAFARGE a pris la décision de faire gagner plus de bénéfices aux actionnaires en rognant sur les primes qui devaient revenir aux travailleurs.

Le comité déclare que LAFARGE continue son acharnement sur les grévistes de la faim et ce en continuant de porter plainte contre eux pour des motifs imaginaires ou non fondées, la dernière teneur de la plainte porte sur le fait que les grévistes de la faim aient affiché dès le premier jour une banderole sur laquelle est inscrit « oui à l’investissement non à l’esclavage ». La direction de LAFARGE est tenue pour responsable de ce qui risque d’advenir aux grévistes de la faim et attend de voir la justice Algérienne prendre en charge la plainte pour non-assistance à personne en danger déposée par l’un des travailleurs contre LAFARGE.

Oran le 22-04-2014 
P/ Le Comité Kaddour CHOUICHA
______________________fin du communiqué
Travailleurs de Lafarge en Egypte.

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samedi 19 avril 2014

Revue de Presse (El Watan) | Cimenterie Lafarge d'Oggaz à Mascara: La solidarité avec les employés licenciés prend forme

Le comité de soutien aux travailleurs Lafarge prépare un second sit-in qui aura lieu, cette fois-ci, à Bab Ezzouar (Alger).

Le Comité de soutien aux travailleurs de Lafarge en grève de la faim prépare un second sit-in devant le siège de Lafarge Algérie, à Bab Ezzouar à Alger, a-t-on appris, hier, auprès de M. Kaddour Chouicha, universitaire et responsable du bureau d’Oran de la Ligue algérienne de défense des droits de l’homme (LADDH). Les organisateurs de cette action, des défenseurs des droits de l’homme dont ceux de la LADDH, des syndicalistes de la Confédération générale autonome des travailleurs en Algérie (CGATA), des étudiants et citoyens, veulent «dénoncer la décision de licenciement des quinze employés de la cimenterie de Oggaz, à Mascara, prise par la direction de Lafarge Algérie, le 9 mars dernier».

Notre interlocuteur nous a révélé, parallèlement, qu’une «campagne internationale sera menée par les membres du Comité afin de faire pression sur les responsables de Lafarge pour reprendre les négociations avec les employés sans conditions». En ajoutant que «plusieurs organisations avec lesquelles le groupe Lafarge a des conventions de partenariat, à savoir la Fédération mondiale des organisations de la construction et du bois (FMOCB), ont été appelées à intervenir dans cette affaire». De leur côté, les employés de la cimenterie Lafarge, en grève de la faim, depuis maintenant 40 jours, ont tenu à qualifier la mise au point de Lafarge Algérie, publiée sur son site le 13 avril dernier, de «déclaration mensongère».

La direction de Lafarge Algérie, dans son communiqué, a relaté que «dans le courant des mois de novembre et de décembre 2013, 17 employés de la cimenterie ont commis une série d’actes délictueux graves, consistant, notamment, en un blocage du site industriel par l’usage de la violence, la molestation de cadres présents et des dégradations matérielles substantielles de l’installation industrielle d’un site stratégique pour l’économie nationale».

Les employés en grève de la faim, par le biais d’un communiqué adressé à notre rédaction, ont démenti les déclarations de Lafarge en précisant que «la justice nous a innocentés dans le pénal pour entrave à la liberté du travail. Nous n’avons jamais utilisé la violence physique contre des cadres de la société». Les rédacteurs du communiqué ont ajouté, dans le même contexte, que «la direction de Lafarge n’a jamais proposé des solutions. Elle a même refusé de mentionner ses propositions et engagements sur un papier officiel. Ainsi, nous n’avons refusé aucune médiation et nous ne sommes encouragés par personne. Nous réclamons nos droits dont la réintégration de l’ensemble des travailleurs suspendus». Quant à l’état de santé des grévistes, Kaddour Chouicha,  nous a précisé que «la situation du point de vue médical se dégrade sérieusement surtout pour les grévistes atteints de maladies chroniques (tension et diabète».                           


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