Breaking News

Revue de Presse Nationale

Revue de Presse Internationale

Communiqués et declarations

Historique de la lutte de l'ENSA ex-INA

vendredi 15 mai 2015

ENSA El Harrach (ex-INA): Communiqué en date du 12 mai 2015

Les enseignants de l’école nationale supérieure agronomique (ENSA) d’El-Harrach réunis en assemblée générale le mardi 12 mai 2015 : devant le mutisme de la tutelle, décident d’organiser une journée de protestation le lundi 18 mai 2015 avec arrêt de toutes les activités pédagogiques (cours, TP, TD, réunions, surveillances etc.), et un rassemblement la matinée devant le siège du MESRS pour les interpeller une dernière fois, avant de durcir le mouvement, à trouver une issue à la situation délétère qui prévaut à l’ENSA.

SESS/ ENSA El-Harrach

Read more ...

mardi 12 mai 2015

INATAA Constantine | revue de presse : commission ministérielle et enquête de la gendarmerie

وزارة التعليـــم العـــالي :إيفــــاد لجنة لتقصي الحقـــائق ومعرفة المتـسببيـن في اضطرابـــات جـــامعـة قـسنطيـــنة | الإذاعة الجزائرية
الدرك يشرع في التحقيقات مع المسؤولين في اقتحام معهد التغذية ومصدر الكلاب المدربة
Enseignement Supérieur : Une commission d'enquête dépêchée à l'INATAA de l'université de Constantine
Read more ...

dimanche 10 mai 2015

INATAA de Constantine: ce qui s'est passé en vidéo

En vidéo, ce qui s'est passé à l'INATAA de Constantine.

Read more ...

lundi 27 avril 2015

الإتفاقية رقم 87 لمؤتمرالعمل الدولي (المنظمة الدولية للشغل).

فيمايلي يمكنكم مراجعة نص الاتفاقية التي وقعت عليها الجزائر في  19 أكتوبر 1962.

Read more ...

Convention C87 de l'OIT

C87 Convention sur la liberté syndicale et la protection du droit syndical, 1948 (Ratifiée par l’Algérie en Octobre 1962).

La Conférence générale de l'Organisation internationale du Travail,

Convoquée à San Francisco par le Conseil d'administration du Bureau international du Travail, et s'y étant réunie le 17 juin 1948, en sa trente et unième session, 
Après avoir décidé d'adopter sous forme d'une convention diverses propositions relatives à la liberté syndicale et la protection du droit syndical, question qui constitue le septième point à l'ordre du jour de la session, 
Considérant que le Préambule de la Constitution de l'Organisation internationale du Travail énonce, parmi les moyens susceptibles d'améliorer la condition des travailleurs et d'assurer la paix, "l'affirmation du principe de la liberté syndicale", 
Considérant que la Déclaration de Philadelphie a proclamé de nouveau que "la liberté d'expression et d'association est une condition indispensable d'un progrès soutenu", 
Considérant que la Conférence internationale du Travail, à sa trentième session, a adopté à l'unanimité les principes qui doivent être à la base de la réglementation internationale, 
Considérant que l'Assemblée générale des Nations Unies, à sa deuxième session, a fait siens ces principes et a invité l'Organisation internationale du Travail à poursuivre tous ses efforts afin qu'il soit possible d'adopter une ou plusieurs conventions internationales, 
adopte, ce neuvième jour de juillet mil neuf cent quarante-huit, la convention ci-après, qui sera dénommée Convention sur la liberté syndicale et la protection du droit syndical, 1948:

PARTIE I. LIBERTÉ SYNDICALE

Article 1 
Tout Membre de l'Organisation internationale du Travail pour lequel la présente convention est en vigueur s'engage à donner effet aux dispositions suivantes. 
Article 2 
Les travailleurs et les employeurs, sans distinction d'aucune sorte, ont le droit, sans autorisation préalable, de constituer des organisations de leur choix, ainsi que celui de s'affilier à ces organisations, à la seule condition de se conformer aux statuts de ces dernières. 
Article 3 
1. Les organisations de travailleurs et d'employeurs ont le droit d'élaborer leurs statuts et règlements administratifs, d'élire librement leurs représentants, d'organiser leur gestion et leur activité, et de formuler leur programme d'action. 
2. Les autorités publiques doivent s'abstenir de toute intervention de nature à limiter ce droit ou à en entraver l'exercice légal. 
Article 4 
Les organisations de travailleurs et d'employeurs ne sont pas sujettes à dissolution ou à suspension par voie administrative. 
Article 5 
Les organisations de travailleurs et d'employeurs ont le droit de constituer des fédérations et des confédérations ainsi que celui de s'y affilier, et toute organisation, fédération ou confédération a le droit de s'affilier à des organisations internationales de travailleurs et d'employeurs. 
Article 6 
Les dispositions des articles 2, 3 et 4 ci-dessus s'appliquent aux fédérations et aux confédérations des organisations de travailleurs et d'employeurs. 
Article 7 
L'acquisition de la personnalité juridique par les organisations de travailleurs et d'employeurs, leurs fédérations et confédérations, ne peut être subordonnée à des conditions de nature à mettre en cause l'application des dispositions des articles 2, 3 et 4 ci-dessus. 
Article 8 
1. Dans l'exercice des droits qui leur sont reconnus par la présente convention, les travailleurs, les employeurs et leurs organisations respectives sont tenus, à l'instar des autres personnes ou collectivités organisées, de respecter la légalité. 
2. La législation nationale ne devra porter atteinte ni être appliquée de manière à porter atteinte aux garanties prévues par la présente convention. 
Article 9 
1. La mesure dans laquelle les garanties prévues par la présente convention s'appliqueront aux forces armées et à la police sera déterminée par la législation nationale. 
2. Conformément aux principes établis par le paragraphe 8 de l'article 19 de la Constitution de l'Organisation internationale du Travail, la ratification de cette convention par un Membre ne devra pas être considérée comme affectant toute loi, toute sentence, toute coutume ou tout accord déjà existants qui accordent aux membres des forces armées et de la police des garanties prévues par la présente convention. 
Article 10 
Dans la présente convention, le terme organisation signifie toute organisation de travailleurs ou d'employeurs ayant pour but de promouvoir et de défendre les intérêts des travailleurs ou des employeurs.

PARTIE II. PROTECTION DU DROIT SYNDICAL

Article 11 
Tout Membre de l'Organisation internationale du Travail pour lequel la présente convention est en vigueur s'engage à prendre toutes mesures nécessaires et appropriées en vue d'assurer aux travailleurs et aux employeurs le libre exercice du droit syndical.

PARTIE III. MESURES DIVERSES

Article 12 
1. En ce qui concerne les territoires mentionnés par l'article 35 de la Constitution de l'Organisation internationale de Travail telle qu'elle a été amendée par l'Instrument d'amendement à la Constitution de l'Organisation internationale du Travail, 1946, à l'exclusion des territoires visés par les paragraphes 4 et 5 dudit article ainsi amendé, tout Membre de l'Organisation qui ratifie la présente convention doit communiquer au Directeur général du Bureau international du Travail, en même temps que sa ratification, ou dans le plus bref délai possible après sa ratification, une déclaration faisant connaître: 
a) les territoires pour lesquels il s'engage à ce que les dispositions de la convention soient appliquées sans modification; 
b) les territoires pour lesquels il s'engage à ce que les dispositions de la convention soient appliquées avec des modifications, et en quoi consistent lesdites modifications; 
c) les territoires auxquels la convention est inapplicable et, dans ces cas, les raisons pour lesquelles elle est inapplicable; 
d) les territoires pour lesquels il réserve sa décision. 
2. Les engagements mentionnés aux alinéas a) et b) du premier paragraphe du présent article seront réputés parties intégrantes de la ratification et porteront des effets identiques.
3. Tout Membre pourra renoncer par une nouvelle déclaration à tout ou partie des réserves contenues dans sa déclaration antérieure en vertu des alinéas b), c) et d) du paragraphe 1 du présent article. 
4. Tout Membre pourra, pendant les périodes au cours desquelles la présente convention peut être dénoncée conformément aux dispositions de l'article 16, communiquer au Directeur général une nouvelle déclaration modifiant à tout autre égard les termes de toute déclaration antérieure et faisant connaître la situation dans des territoires déterminés. 
Article 13 
1. Lorsque les questions traitées par la présente convention entrent dans le cadre de la compétence propre des autorités d'un territoire non métropolitain, le Membre responsable des relations internationales de ce territoire, en accord avec le gouvernement dudit territoire, pourra communiquer au Directeur général du Bureau international du Travail une déclaration d'acceptation, au nom de ce territoire, des obligations de la présente convention. 
2. Une déclaration d'acceptation des obligations de la présente convention peut être communiquée au Directeur général du Bureau international du Travail: 
a) par deux ou plusieurs Membres de l'Organisation pour un territoire placé sous leur autorité conjointe; 
b) par toute autorité internationale responsable de l'administration d'un territoire en vertu des dispositions de la Charte des Nations Unies ou de toute autre disposition en vigueur, à l'égard de ce territoire. 
3. Les déclarations communiquées au Directeur général du Bureau international du Travail conformément aux dispositions des paragraphes précédents du présent article doivent indiquer si les dispositions de la convention seront appliquées dans le territoire avec ou sans modification; lorsque la déclaration indique que les dispositions de la convention s'appliquent sous réserve de modifications, elle doit spécifier en quoi consistent lesdites modifications. 
4. Le Membre ou les Membres ou l'autorité internationale intéressés pourront renoncer entièrement ou partiellement par une déclaration ultérieure au droit d'invoquer une modification indiquée dans une déclaration antérieure. 
5. Le Membre ou les Membres ou l'autorité internationale intéressés pourront, pendant les périodes au cours desquelles la convention peut être dénoncée conformément aux dispositions de l'article 16, communiquer au Directeur général du Bureau international du Travail une nouvelle déclaration modifiant à tout autre égard les termes de toute déclaration antérieure et faisant connaître la situation en ce qui concerne l'application de cette convention. 

PARTIE IV. DISPOSITIONS FINALES

Article 14 
Les ratifications formelles de la présente convention seront communiquées au Directeur général du Bureau international du Travail et par lui enregistrées. 
Article 15 
1. La présente convention ne liera que les Membres de l'Organisation internationale du Travail dont la ratification aura été enregistrée par le Directeur général. 
2. Elle entrera en vigueur douze mois après que les ratifications de deux Membres auront été enregistrées par le Directeur général. 
3. Par la suite, cette convention entrera en vigueur pour chaque Membre douze mois après la date où sa ratification aura été enregistrée. 
Article 16 
1. Tout Membre ayant ratifié la présente convention peut la dénoncer à l'expiration d'une période de dix années après la date de la mise en vigueur initiale de la convention, par un acte communiqué au Directeur général du Bureau international du Travail et par lui enregistré. La dénonciation ne prendra effet qu'une année après avoir été enregistrée. 
2. Tout Membre ayant ratifié la présente convention qui, dans le délai d'une année après l'expiration de la période de dix années mentionnée au paragraphe précédent, ne fera pas usage de la faculté de dénonciation prévue par le présent article sera lié pour une nouvelle période de dix années et, par la suite, pourra dénoncer la présente convention à l'expiration de chaque période de dix années dans les conditions prévues au présent article. 
Article 17 
1. Le Directeur général du Bureau international du Travail notifiera à tous les Membres de l'Organisation internationale du Travail l'enregistrement de toutes les ratifications, déclarations et dénonciations qui lui seront communiquées par les Membres de l'Organisation. 
2. En notifiant aux Membres de l'Organisation l'enregistrement de la deuxième ratification qui lui aura été communiquée, le Directeur général appellera l'attention des Membres de l'Organisation sur la date à laquelle la présente convention entrera en vigueur. 
Article 18 
Le Directeur général du Bureau international du Travail communiquera au Secrétaire général des Nations Unies aux fins d'enregistrement, conformément à l'article 102 de la Charte des Nations Unies, des renseignements complets au sujet de toutes ratifications, de toutes déclarations et de tous actes de dénonciation qu'il aura enregistrés conformément aux articles précédents. 
Article 19 
Chaque fois qu'il le jugera nécessaire, le Conseil d'administration du Bureau international du Travail présentera à la Conférence générale un rapport sur l'application de la présente convention et examinera s'il y a lieu d'inscrire à l'ordre du jour de la Conférence la question de sa révision totale ou partielle. 
Article 20 
1. Au cas où la Conférence adopterait une nouvelle convention portant révision totale ou partielle de la présente convention, et à moins que la nouvelle convention ne dispose autrement: 
a) la ratification par un Membre de la nouvelle convention portant révision entraînerait de plein droit, nonobstant l'article 16 ci-dessus, dénonciation immédiate de la présente convention, sous réserve que la nouvelle convention portant révision soit entrée en vigueur;
b) à partir de la date de l'entrée en vigueur de la nouvelle convention portant révision, la présente convention cesserait d'être ouverte à la ratification des Membres. 
2. La présente convention demeurerait en tout cas en vigueur dans sa forme et teneur pour les Membres qui l'auraient ratifiée et qui ne ratifieraient pas la convention portant révision.
Article 21 
Les versions française et anglaise du texte de la présente convention font également foi.

Read more ...

samedi 25 avril 2015

Caricature: Atmosphère de travail

Cliquez sur l'image pour agrandir.


قم بإجراء التحاليل اللازمة على الهواء. لا اعتقد أنه بإمكاننا العيش في أجواء عمل كهذه...
Read more ...

jeudi 23 avril 2015

Le Quotidien d'Oran | Une académie des sciences ou une université performante. Que choisir ?

«Seul celui qui désire du fond du cœur trouvera, et seul celui qui frappera violemment à la porte la verra s'ouvrir». Paracelse 
Par Ali Derbala

Une effervescence s'est emparée de l'université scientifique. Un groupe de professeurs se prépare à créer une académie des sciences, le syndicat des enseignants CNES participe à la confection d'un nouveau statut des enseignants chercheurs où le grade de professeur est scindé en deux classes A et B mais presque aucun enseignant chercheur ne se lamente de l'épouvantable régression de l'université [1]. Ce type de «nouveau statut» a été abandonné par l'université française depuis une vingtaine d'année. Pourquoi récupère-t-on un produit périmé ? Dans la recherche, il n'y a ni complaisance, ni polémique et ni comptes à régler entre les chercheurs. Un état des lieux discret est ci-dessous brossé. L'existence d'un grand organisme «pour» la recherche est un phénomène récent en Algérie. La science ne requérait nulle organisation, elle n'engageait que de modestes moyens et une solitude dans un bureau ou devant une paillasse de manipulations. Vers la fin du XIXe siècle, la science est devenue utilitaire. Elle a contribué à l'amélioration des conditions humaines [2]. La caractéristique essentielle de l'être humain est sa capacité à penser. Descartes, le père du rationalisme, a énoncé sa phrase célèbre destinée à encourager l'évolution d'une faculté intellectuelle indépendante : je dois penser pour être. De très nombreuses filières de «masters» ou «doctorats» n'existent que pour faire plaisir à tel ou tel professeur. Une proposition d'un master où les étudiants peuvent acquérir un savoir-faire informatique en implémentant des méthodes de résolution de cas, n'a pas été présentée pour études à la CRC 2014 ( Conférence régionale Centre). Elle n'est pas arrivée à sa destination. 

 Peut-être ce dossier, muni d'un avis favorable du CSD, n'avait-il même pas quitté notre faculté ou notre université. Certes, il faut redouter ou interdire que deux laboratoires ne reçoivent une subvention ou un budget pour la même recherche. Comme on est jeune dans la recherche, de l'âge de quelques décennies, il faut aussi encourager la recherche même sans résultats probants à court ou moyen terme plutôt que récompenser la découverte. 

1. A L’UNIVERSITÉ, Y A-T-IL UN «BON CLIMAT» DE LA RECHERCHE ?

Lire l'intégralité de l'article de Ali Derbala publié in Le Quotidien d'Oran en date du 23 avril 2015





Read more ...

mercredi 22 avril 2015

CGATA: Marche du 1er mai à Tizi Ouzou


La CGATA (confédération Générale Autonome des Travailleurs en Algérie) a décidé de faire sa première sortie publique en organisant une marche à l'occasion du premier mai.
Pour le SESS cela sera aussi la première sortie publique puisque le SESS est adhérent à la CGATA.
Aussi nous demandons à tous ceux et toutes celles qui peuvent se déplacer pour porter haut la voix du SESS.
La ville de Tizi ouzou a été choisie parce que: 
  1. Alger est devenue trés difficile pour l'organisation des marches
  2. La CGATA (surtout le SNAPAP est trés bien implanté
  3. La région est connue pour ses luttes et ses sacrifices mais est aussi en proie à des déchirements que nous risquons de payer cher (c'est toute l'Algérie qui payera).

C'est pourquoi j'ai proposé que le SESS participe avec le slogan suivant: DANS LE CHAMP SYNDICAL COMME DANS LE CHAMP CULTUREL OUI A L’UNITÉ NON A L’UNICITÉ.

Et la revendication suivante: "le SESS REVENDIQUE UNE UNIVERSITÉ AU SERVICE DU DÉVELOPPEMENT DU PAYS ENTENDU COMME LA RÉSOLUTION DES PROBLÈMES DE TOUTE LA POPULATION"
Read more ...

El Watan | K. Chouicha: "Pourquoi ces changements et sur la base de quels constats ?"

Kaddour Chouicha. Coordinateur du Syndicat des enseignants du supérieur solidaire (SESS)
Pourquoi ces changements et sur la base de quels constats ? Quel est l’objectif visé par ce texte


- La divulgation, mardi 7 avril, du projet de décret portant statut de l’enseignant chercheur a soulevé l’ire de nombre d’enseignants ; qu’est-ce qui est reproché aux rédacteurs de ce texte ?

Etant moi-même enseignant, je peux affirmer qu’il n’y a pas eu de réel débat au sein des enseignants car ces derniers sont désabusés et savent que leur avis n’a jamais et ne sera jamais sollicité. Ceux et celles qui ont pu lire le projet n’ont pas trouvé un texte motivant les changements proposés (pourquoi ces changements et sur la base de quels constats ? quel est l’objectif visé ?).

Il faut préciser toutefois qu’une partie des enseignants, les maîtres assistants A et B, ainsi que les maîtres de conférences voient leur carrière bloquée du fait de conditions de travail non adéquates et de critères qui restent, malgré les nombreux arrêtés et circulaires, à géométrie variable quand il s’agit de promotion de ces dernières catégories d’enseignants.

- Selon son coordinateur national, le CNES a négocié pendant plus d’une année et demie le projet concerné. Pourquoi une fois dévoilé le Conseil a-t-il amorcé une grève ? Pensez-vous que le ministère a engagé des négociations franches ? Peut-il le faire en fait ?

Les pouvoirs publics refusent toute négociation en réalité, mais jouent à la négociation avec «leurs propres syndicats». Il suffit simplement de noter que le PV du soi-disant accord entre le ministère et le CNES, établi en date du 16-04-2015, comporte tout simplement des reprises de ce qu’est le projet avancé par le ministère.

La soi-disant grève n’a servi au fait qu’à anoblir ce projet pour qu’il soit accepté par la communauté enseignante. Jamais aucun ministère algérien n’a engagé de négociations franches, car cela relève de la nature profonde du pouvoir en Algérie qui renie toute autonomie aux syndicats.

D’ailleurs, ce n’est pas pour rien que le ministère du Travail, de l’Emploi et de la sécurité sociale bloque illégalement l’enregistrement du Syndicat des enseignants du supérieur (SESS), ainsi que celui d’autres syndicats et de la Confédération générale autonome des travailleurs en Algérie (CGATA), car il sait par expérience que nous n’accepterons pas le rôle de faire-valoir et de figurants.

- Le projet de décret a supprimé des grades et en a créé de nouveaux ; qu’est-ce qui motive ces choix ?

Le seul changement en matière de grades est la division du corps des professeurs en deux, professeurs A et professeurs B. Seuls les rédacteurs du projet peuvent répondre précisément à ces questions. On peut toutefois préciser à la lecture du projet que ce texte vient pour apporter un changement quand aux conditions à remplir pour la progression des enseignants, d’habitude elles se faisaient à travers la production en matière de recherche scientifique  (publications, soutenances, communications, etc.) et étaient devenues difficiles à remplir, surtout avec le syndrome communément désigné sous le terme de «retrait de l’échelle».

Ce syndrome signifie que les instances chargées de valider et de juger les dossiers des enseignants candidats à des promotions devenaient de plus en plus exigeantes. On ne peut accepter cette démarche vers plus de rigueur que si elle est appliquée à tout le corps enseignant (d’abord par les enseignants les plus hauts gradés) et si les conditions de travail permettent cela.

Le constat est clair et le choix fait de remplacer, au moins pour certaines catégories, la production en matière de recherche par la production en matière de pédagogie va approfondir la crise, car le projet du décret évacue le débat sur les conditions de travail en matière de production scientifique (recherche) en les remplaçant par une ancienneté pour certaines catégories et par une production pédagogique qui reste à valider (création d’un organe qui validera la production pédagogique) et qui subira la même gestion à géométrie variable.

- Comment peut-on assurer un statut équitable et acceptable par la majorité des enseignants visant l’amélioration de la qualité de formation ?

Il faut être clair : l’amélioration de la qualité de la formation des étudiants ne peut être réalisée ou obtenue en se basant sur un statut des enseignants chercheurs aussi parfait soit-il, car la seule vision cristallisée dans le statut parle de la promotion des enseignants et de leur  classification dans la hiérarchisation de la société. Même si les tâches dévolues aux différentes catégories d’enseignants sont spécifiées, elles ne renseignent en rien ou très peu sur l’impact réel en matière de diffusion des connaissances auprès des étudiants.

Le mode de gestion de l’université (la participation ou non des collectifs d’enseignants, des travailleurs administratifs et techniques et des étudiants, la procédure qui permet le choix des responsables, le contrôle a priori ou a postériori, etc.), les dépenses consenties par l’Etat au secteur de l’enseignement supérieur (non pas en termes abstraits de places pédagogiques strictes), le ratio enseignant/étudiants qui va virer vers le dérisoire devant les nouveaux venus à l’Université du fait du recrutement bloqué des enseignants, la liaison entre l’enseignement secondaire et l’enseignement supérieur (université duale en Algérie, l’une utilisant l’arabe, l’autre le français, méthodes d’apprentissage qui imprègnent les étudiants après plus de 12 années de scolarité, etc.) sont autant de facteurs, avec d’autres, qui doivent être pris en compte.

Le statut reste muet sur ces questions et ne peut donc répondre à la question d’une formation de qualité. Seul un débat large et un projet politique peuvent mettre tous ces éléments sur la table.

Read more ...

ENSA-El Harrach: Communiqué en date du 16 avril 2015

ECOLE NATIONALE SUPÉRIEURE AGRONOMIQUE (ENSA) D’EL-HARRACH
COMMUNIQUE DE L’ASSEMBLÉE GÉNÉRALE DU 16 AVRIL 2015

Les enseignants de l’école nationale supérieure agronomique réunis en assemblée générale le jeudi 16 avril 2015 :

- Se réjouissent de l’annulation des classes préparatoires (Note officielle du 17/03/2015 de la direction générale des enseignements et de la formation supérieure du MESRS) et le retour du tronc commun au sein de l’école. Cet acquis est le résultat du combat de sensibilisation mené sans relâche par les enseignants qui ont toujours défendu l’intérêt de l’établissement,

- Devant le mutisme et la non réponse aux différents courriers adressés à la tutelle (MESRS) concernant les poursuite et le harcèlement judiciaires à l’encontre de notre collègues Mr. A. Mekliche et de l’affaire de la bourse « Profas », attribuée illégalement au fils du directeur par intérim de l’ENSA El-Harrach, les enseignants décident d’organiser une journée de protestation le lundi 27 avril 2015 avec arrêt de toutes les activités pédagogiques (cours, TP, TD, réunions, surveillances etc.), et un rassemblement la matinée devant le siège de la tutelle,

- Réaffirment enfin leur détermination à continuer la mobilisation jusqu’à l’assainissement de la situation au sein de l’établissement.

SESS/ ENSA El-Harrach

Read more ...

dimanche 19 avril 2015

Loi n° 90-11 du 21 avril 1990 relative aux relations de travail: Fichier PDF à télécharger

Dans ce papier vous pouvez télécharger le texte de la Loi n° 90-11 du 21 avril 1990 relative aux relations de travail paru dans le Journal officiel daté du 25 avril 1990.

Cliquez ici pour pouvoir télécharger le document PDF

Si le premier lien ne marche pas essayez avec celui-ci


Read more ...

samedi 11 avril 2015

Rassemblement l’Ecole nationale supérieure agronomique (ENSA) d’El Harrach: Les enseignants dénoncent

Affiliés au Syndicat des enseignants du supérieur solidaires (SESS), les enseignants de l’Ecole nationale supérieure agronomique (ENSA) d’El Harrach ont tenu, hier matin, un rassemblement devant l’administration de leur établissement.

Les enseignants dénoncent en premier lieu, l’«acharnement judiciaire» dont est victime leur collègue Mekliche. «La cour d’Alger avait tranché et nous avons eu gain de cause. Seulement, l’affaire a été relancée par l’actuel directeur de l’école en requalifiant la plainte», explique Saïd Goucem, coordinateur du SESS. Les protestataires dénoncent aussi le fonctionnement du Conseil scientifique de l’école. Suite à l’attribution d’une bourse à l’étranger de onze mois au doctorant fils de l’actuel directeur par intérim, le SESS estime que ce Conseil n’assure pas sa mission dans la clarté et que les procédures réglementaires en vigueur ne sont pas respectées. Il exige ainsi des explications avant de rappeler que les bourses doivent être destinées aux plus méritants. 

Les enseignants contestataires de l’ENSA remettent également en cause la gestion des activités pédagogiques. «Outre l’absence d’un budget, nous n’avons plus de stations pour faire nos essais et les laboratoires sont fermés et ne fonctionnent plus», précise le coordinateur du SESS. Selon lui, même la programmation des cours et des TD (travaux dirigés) ne répond pas aux normes. Idem pour la programmation des examens qui elle aussi, s’effectue «sans se référer au comité pédagogique». 
Prenant compte du «refus» de dialogue de la part de la direction de l’école, le syndicat interpelle la tutelle pour la prise en charge de ses doléances. Il réaffirme sa détermination à poursuivre sa mobilisation jusqu’à l’assainissement de la situation au sein de l’établissement. «En l’absence d’une réponse à nos problèmes, nous durcirons notre mouvement. L’Assemblée générale du syndicat décidera ainsi des prochaines actions à entreprendre», ajoute-t-on. 

Rym Nasri, Le Soir d'Algérie du 09 avril 2015
Read more ...

الحدث : أساتذة المدرسة الوطنية العليا للفلاحة بالحراش يحتجون

هدّدوا بالتصعيد والاعتصام أمام الوصاية في حالة عدم تحسين وضعيتهم
أساتذة المدرسة الوطنية العليا للفلاحة بالحراش يحتجون


 الأحداث : صارة.أ
نظم امس، أساتذة المدرسة الوطنية العليا للفلاحة بالحراش وقفة احتجاجية امام الادارة، تنديدا بمشاكل التسيير التي تتخبط فيها المدرسة،

مهددين بالتصعيد والاعتصام امام الوزارة في حالة عدم تلبية مطالبهم وتحسين وضعيتهم.وأوضح ممثل نقابة أساتذة التعليم العالي المتضامنين، بعلي شريف لـ«الاحداث” الذي وصف الاحتجاج بالناجح، أن ما يقارب 30 أستاذا قاموا بالاحتجاج امس امام ادارة المدرسة العليا للعلوم الفلاحية، مضيفا ان هذه الخطوة جاءت لعدة أسباب أهمها قضية زميلهم الأستاذ مكليش وعودة المتابعة القضائية ضده مع ان المحكمة كانت قد برأته من التهم التي وجهتها إليه حينها مديرة المعهد السابقة والمتعلقة بسوء استغلال الصلاحيات، ما يؤكد -بحسبهم- استمرار نفوذ هذه المديرة بالمدرسة، والتي تمت إقالتها من منصبها وتعيين خليفة لها بأمر من الوزارة الوصية بعد حالة الانسداد التي عاشتها المدرسة وذلك منذ أكثر من سنتين مضت.ويضاف إلى هذا سبب آخر دفع بأساتذة المدرسة إلى الاحتجاج ألا وهو منح المدير الحالي للمدرسة منحة دراسية لابنه إلى فرنسا لمدة 11 شهرا دون الاحتكام الى قرار المجلس العلمي للمدرسة، وهو ما يعكس سوء التسيير والمحاباة والمحسوبية التي ينتهجها ذات المسؤول في إدارة شؤون المدرسة العليا للفلاحة حسب المتحدث.وفي هذا السياق، ندد الأساتذة من خلال ممثلهم بالوضعية الكارثية التي آلت إليها المدرسة الوطنية العليا للفلاحة بالحراش والتي تمثل احد أهم الدوافع أيضا التي قادتهم إلى تبني خيار الاحتجاج، حيث أشار هؤلاء في بيان لهم إلى سوء تسيير النشاطات البيداغوجية والبحوث والذي يخضع لمنطق المحاباة والمحسوبية ويقصي المجلس العلمي للمدرسة والأساتذة مما أدى إلى تراجع خطير في ظروف إجراء الأعمال البيداغوجية والبحوث.

سارة أ، الحدث، 09 أبريل 2015.
El-Hadath du jeudi 09/04/2015
Read more ...

ENSA-El Harrach: Communiqué en date du 08 avril 2015

ECOLE NATIONALE SUPÉRIEURE AGRONOMIQUE (ENSA) D’EL-HARRACH

COMMUNIQUE DE L’ASSEMBLÉE GÉNÉRALE DU 08 AVRIL 2015

Les enseignants de l’école nationale supérieure agronomique réunis en assemblée générale ce jour mercredi 08 avril 2015 :
- Se félicitent de la réussite du rassemblement organisée durant la journée 08/04/2015 devant la direction de l’établissement,
- Prennent acte du refus du dialogue de la part de la direction de l’école,
- Interpellent la tutelle pour la prise en charge des problèmes que pose la gestion de l’école depuis 2012,
- Réaffirment leur détermination à continuer la mobilisation jusqu’à l’assainissement de la situation au sein de l’établissement.

SESS/ ENSA El-Harrach

Read more ...

mercredi 25 mars 2015

Revue de presse du 25 mars 2015 (El Watan Etudiant): vers le retour d'un syndicalisme pur et dur?

"Nous assistons au retour d’un syndicalisme revendicatif et démocratique au niveau de certains campus"
"L’activité syndicale dans l’Université algérienne est pratiquement absente depuis 2008, à l’exception de la résistance syndicale qui est maintenue dans quelques campus par le Syndicat des enseignants du supérieur solidaires (SESS), un syndicat démocratique et revendicatif."


Des enseignants s’organisent : Les prémices d’une fronde
Ces ponts, s’ils sont bien ancrés, pourront offrir un nouveau partenaire social pesant lourd, et qui pourrait déstabiliser cet équilibre instable maintenu depuis près de sept années entre le ministère de l’Enseignement supérieur et le CNES...


 Pour recevoir notre courrier inscrivez-vous ici (Formulaire en ligne). 

 

Read more ...

El Watan | Des enseignants s’organisent : Les prémices d’une fronde

L’année universitaire en cours se terminera-t-elle dans la sérénité ? Depuis le début 2015, l’Université fait face à une série de contestations qui font craindre le pire dans un climat politique général en ébullition.

Si le secteur de l’enseignement supérieur est loin d’être un long fleuve tranquille — les grèves, sit-in, manifestations et blocages d’établissements font presque partie du cursus académique depuis des années —, cette fois un mouvement de fond risque de prendre une grande ampleur et fausser les équilibres instables imposés. Après les interminables contestations des étudiants relatives à des dysfonctionnements liés souvent à l’incohérence de la mise en œuvre du système LMD, cette fois ce sont les enseignants qui mettent la pression.

A Tizi Ouzou, Béjaïa, Sétif, Constantine, Oran, Bouira ou encore l’USTHB, ces enseignants font entendre leur voix et s’organisent. Ils se structurent dans les comités locaux du CNES ou en dehors pour porter les mêmes revendications que celles soulevées par l’unique syndicat qui les représente, mais en réclamant un plan d’action moins conciliants avec la tutelle.

Les remous de cette base unie autour de réclamations identiques, donc de portées nationale, rappellent ceux qui ont favorisé l’émergence des syndicats autonomes. Amélioration des conditions socio-économiques, contestation du mode de gouvernance des établissements, droit de regard sur la révision du statut particulier de l’enseignant-chercheur, mettre un terme à la violence dans et autour des établissements et accès au logement, sont le socle commun des réclamations des différents mouvements.

D’ailleurs, est-il étonnant que la pétition mise en ligne au début du mois de mars par la section CNES de l’université Mouloud Mammeri de Tizi Ouzou soit ratifiée par plus de 500 enseignants-chercheurs issus de différents établissement du pays ?. Le 10 mars, c’était au tour des enseignants de la plus grande université d’Algérie, la citadelle imprenable, USTHB, de sonner le glas du mutisme.

Réunis en assemblée générale tenue à la salle polyvalente de l’université, ils ont décidé de la «reprise de l’activité syndicale», élu huit délégués et appelé l’ensemble de la communauté universitaire à «se mobiliser pour la sauvegarde de l’USTHB». Ce qui dénote d’un malaise profond au sein de cet établissement que le CNES local n’a pas su ou pu endiguer.

Si ces mouvements de contestation locaux peinent encore à se faire entendre de la bonne oreille, des passerelles sont en train de se créer entre les différents acteurs de plusieurs établissements.

Ces ponts, s’ils sont bien ancrés, pourront offrir un nouveau partenaire social pesant lourd, et qui pourrait déstabiliser cet équilibre instable maintenu depuis près de sept années entre le ministère de l’Enseignement supérieur et le CNES.

Un message publié sur le site du ministère et intitulé «Encourager et promouvoir le dialogue avec toutes les composantes universitaires pour rechercher ensemble les solutions appropriées aux préoccupations exposées», même s’il est adressé davantage à la population estudiantine, confirme en tout cas le malaise.

Read more ...

El Watan | Farid Cherbal: "Nous assistons au retour d’un syndicalisme revendicatif et démocratique au niveau de certains campus"

Le 10 mars dernier, des enseignants de l’USTHB, dont vous-même, ont tenu une assemblée générale décrétant la «nécessité impérieuse de la reprise de l’activité syndicale» au sein de l’établissement. Vous qui étiez un membre très en vue du CNES, comment voyez-vous l’état de l’activité syndicale aujourd’hui ?

Il faut commencer tout d’abord par rappeler que le réseau universitaire algérien compte aujourd’hui 97 établissements de l’enseignement supérieur (dont 48 universités) répartis sur 48 wilayas, et que le nombre d’enseignants universitaires est de 51 000. Il n’existe pas dans l’Université algérienne de 2015 un syndicat des enseignants du supérieur qui peut égaler le syndicat CNES historique (dont j’étais membre et qui avait activé de 1996 à 2006) en termes de force syndicale démocratique et revendicative, de représentativité et de légitimité.
Farid Cherbal. Enseignant-chercheur à l’USTHB
L’activité syndicale dans l’Université algérienne est pratiquement absente depuis 2008, à l’exception de la résistance syndicale qui est maintenue dans quelques campus par le Syndicat des enseignants du supérieur solidaires (SESS), un syndicat démocratique et revendicatif.

Ce syndicat attend son récépissé d’enregistrement depuis 3 années, après avoir accompli toutes les formalités légales, alors que l’article 8 de la loi 90-14 du 2 juin 1990 (la loi qui régit les modalités de l’activité syndicale) stipule que la délivrance du récépissé d’enregistrement se fait au plus tard 30 jours après le dépôt du dossier.

Bien sûr, si nous revenons à l’actualité syndicale de l’année 2015, nous assistons au retour d’un syndicalisme revendicatif et démocratique au niveau de certains campus, comme la grève des enseignants de l’université Mouloud Mammeri de Tizi ouzou (depuis le 11 février), et la reprise de l’activité syndicale à l’USTO, l’université de Sidi Bel Abbès et à l’USTHB.

Dans un communiqué que l’AG a rendu public, vous utilisez des notions très agressives, comme «dégradation drastique» des conditions de vie et de travail de la communauté universitaire et «sauvegarde de l’USTHB» ; cela va-t-il aussi mal ?

Oui, je confirme qu’il y a une dégradation drastique des conditions de vie et de travail à l’USTHB depuis quelques années, et qu’il y a une urgence absolue à sauvegarder l’USTHB, qui est un patrimoine historique, académique, scientifique et culturel du peuple algérien. Il faut rappeler que l’USTHB de 2015 est une ville moyenne où 41 000 personnes (37 000 étudiants, 1824 enseignants et 2000 travailleurs) vivent et travaillent au quotidien ! Donc, elle doit être gérée comme une ville moyenne avec les normes universelles urbaines et les moyens matériels adéquats. Malheureusement, ce n’est pas le cas.

C’est l’absence d’une gestion démocratique qui est le noyau central de la crise multidimensionnelle que vit l’USTHB (et l’Université algérienne en général) depuis 3 décennies. La gestion démocratique de l’université veut dire l’élection par les enseignants des responsables académiques qui sont le recteur et son équipe, le doyen, le chef de département… sur la base d’un programme de travail et de développement de l’université, et avec une limitation du nombre de mandats, comme le recommande l’Unesco.

Les enseignants réunis en AG ont pris une série de mesures : ils ont désigné 8 délégués, décidé de l’élection d’un collectif des enseignants de l’USTHB, ainsi que la reprise de l’activité syndicale.

Assiste-t-on à la naissance d’un nouveau syndicat dans l’enseignement supérieur ?

Nous assistons avant tout à la reprise de l’activité syndicale à l’USTHB et à l’élection d’un collectif des enseignants, selon l’article 4 de la loi 90-02, qui doit prendre en charge les revendications socioprofessionnelles des enseignants de l’USTHB, et lutter avec la communauté universitaire pour la sauvegarde de l’USTHB et l’amélioration du cadre de vie et de travail. Je rappelle que l’USTHB a toujours été un centre historique des luttes syndicales démocratiques et revendicatives des enseignants, des travailleurs et des étudiants.

Un lieu de défense des libertés académiques, de l’éthique universitaire, de la pédagogie et de la recherche scientifique et du métier de l’enseignant. C’est à l’assemblée générale des enseignantes et enseignants de l’USTHB que reviendra la décision stratégique du choix de la future dynamique syndicale nationale. C’est-à-dire la création d’un nouveau syndicat, ou bien rejoindre un syndicat des enseignants du supérieur qui défende une ligne démocratique et revendicative, et qui soit en phase avec les revendications sociétales, et où les décisions stratégiques sont  prises par les assemblées générales des adhérentes et adhérents, comme c’était le cas dans le syndicat CNES historique.

Au début du mois, nous avons entendu parler de tractations et de négociations entre la section CNES de l’université de Tizi Ouzou (CNESTO) et celle de l’USTHB ; avez-vous participé à ces rencontres ? Et si oui, ont-elles été concluantes ? Y a-t-il un lien entre les deux mouvements ?

Tout d’abord, je vous informe que la  section CNES-USTHB n’existe plus depuis des années. Il n’y a eu ni tractations, ni négociations, ni rencontres. La réalité est que les enseignantes et enseignants de l’université Mouloud Mammeri de Tizi Ouzou sont en grève depuis le 11 février 2015, et ce, pour tenter de faire aboutir les revendications socioprofessionnelles de tous les enseignants du supérieur.

Alors, l’assemblée générale des enseignantes et enseignants de l’USTHB du 4 mars a salué publiquement dans sa déclaration : «La lutte des enseignantes et enseignants de l’université Mouloud Mammeri de Tizi Ouzou pour une Université publique au service du bien-être de la société algérienne».

Quel est le plan d’action que vous allez suivre ?

Le projet de programme d’action qui sera enrichi et amendé par les enseignants en fonction de la situation socioprofessionnelle qu’ils vivent aujourd’hui va reprendre en premier toutes les questions qui ont été débattues par les 3 assemblées générales qui se sont déjà tenues à l’USTHB, c’est-à-dire la défense des libertés académiques et de l’éthique universitaire, la gestion de la pédagogie, l’augmentation du budget de formation alloué à l’étudiant de l’USTHB, l’augmentation du budget de la recherche scientifique, les conditions de vie et de travail à l’USTHB, les revendications socioprofessionnelles, la question du logement, et le renforcement de la gestion démocratique et autonome de la commission des œuvres sociales.

Samir Azzoug, El Watan du 25 mars 2015
Read more ...

lundi 23 mars 2015

الخبر| الأستاذ زهير زواش يروي تفاصيل احتجازه بالأردن

أكد زهير زواش، الأستاذ الجامعي في كلية الاقتصاد بجامعة قسنطينة 2، في حديثه لـ " الخبر" بعد وصوله إلى منزله العائلي بقسنطينة، أن المخابرات الأردنية، ومنذ يوم اعتقاله من مطار عمان، لم تعطه مبررا لرفض ترحيله إلى الجزائر، ولا كشفت طبيعة التهمة الموجهة إليه، رغم جلسات التحقيق العديدة التي خضع لها.

وروى الأستاذ زواش العائد من الأردن يوم الخميس الفارط لـ"الخبر"، أنه لم يتوقع هذه القصة التي بدأت من مطار عمان، وتحديدا أثناء تأهبه لركوب الطائرة التي ستقله إلى مطار هواري بومدين بتاريخ 5 مارس في حدود الساعة التاسعة بتوقيت الأردن، حيث خضع لمراقبة جواز سفره من قبل مصالح المطار، وهي اللحظة التي حوّل فيها إلى قاعة الانتظار من قبل الأمن، وظل بها لساعات دون الرد على الاستفسارات التي كان يوجهها عن سبب احتجازه، في الوقت الذي كانت تتأهب فيه الطائرة للإقلاع، إلا أن الإجابات كانت باردة ودون الاكتراث بتحليق الطائرة، وكان يعتقد أن الشك في مصدر العملة الصعبة (الأورو) التي كانت بحوزته، هو السبب في توقيفه وعدم السماح له بالعودة إلى أرض الوطن.

وواصل زهير أن أنه احتُجز مدة 15 يوما في غرف متشابهة داخل سجن الزرقاء، يتم تحويله إليها من يوم لآخر، ما حرمه من الأكل والنوم وسط خوف شديد على مصيره المجهول في المملكة الأردنية، خاصة أن المحققين الذين تداولوا عليه عدة مرات، قالوا إن بقاءه في الحجز يمكن أن يستمر شهرين أو سنتين أو أكثر من ذلك، وقال "خضعت لتحقيق طُرحت فيه أسئلة حول رأيي في تنظيم داعش، والأوضاع في سوريا، وحول الربيع العربي في البلدان العربية"، فيما تحدث عن تحقيقات أكاديمية حول مهنته كأستاذ في مادة الإحصاء وكيفية تدريسه في جامعة قسنطينة، مؤكدا أن قاضي التحقيق طالبه بتوكيل محامٍ للدفاع عنه، وهو ما أدى به إلى الاستفسار عن جدوى ذلك وهو لا يدري حتى سبب توقيفه واعتقاله قائلا له "لماذا أتصل بمحامٍ وأنا بريء". وكشف زهير الذي كان يبدو متعبا جسديا ونفسيا لـ "الخبر"، أن عملية نقله من المطار إلى المعتقل كانت بواسطة سيارة عادية إلى أخرى رباعية الدفع، حيث تم تسليمه للمخابرات الأردنية التي توجهت به نحو المعتقل.

وسرد محدثنا أن عناصر المخابرات قامت بتعصيب عينه وربط يديه، وهي الطريقة التي كان يعامل بها طيلة مراحل التحقيق وأثناء تغيير غرفه، مشيرا إلى أن طريقة المعاملة تغيرت بدرجة كبيرة بعد زيارة الملحق العسكري الجزائري في الأردن له قبل أسبوع من إطلاق سراحه، حيث أمره هذا الأخير بالجلوس بجانبه بعد أن تأكد من عدم تعذيبه، وتحدث أمامه مع مدير المحققين وبلهجة صارمة، على حد قوله، عن ضرورة إطلاق سراحه وعودته إلى الجزائر في رحلة 19 مارس لأنه بريء، خاصة أن الملف الذي حقق فيه حول شخصه وتحركاته في الجزائر أكد أنه سليم ولا تشوبه أية شائبة.

المصدر:  صحيفة الخبر

Read more ...

Huffington Post Maghreb | Le récit kafkaïen de l'universitaire Zoheir Zouache sur sa détention par les moukhabarate de Jordanie

Huffington Post Maghreb: "Une affaire kafkaïenne pour l'universitaire algérien détenu en Jordanie".
L'universitaire algérien, Zoheir Zouache, qui a été pratiquement enlevé le 5 mars dernier par les moukhabarate de Jordanie avant d'être libéré jeudi 19 mars 2015 ne comprend toujours pas pourquoi il a subi un tel traitement.

De retour à Constantine jeudi, il a déclaré que depuis le jour de son arrestation à l'aéroport d'Amman, les services de renseignements jordaniens ne se sont jamais donné la peine de lui expliquer pourquoi ils l'empêchaient de rentrer en Algérie.
Ils ne lui ont signifié aucune accusation non plus. L'universitaire qui enseigne l'économie à l'université de Constantine 2 s'est retrouvé littéralement dans une situation kafkaïenne.
Zouheir Zouache a été arrêté le 5 mars au moment de la vérification de son passeport à l'aéroport d'Amman alors qu'il devait prendre le vol vers Alger. Il est conduit par les services de sécurité jordaniens dans une salle d'attente où il est laissé en attente pendant de longues heures sans qu'on daigne lui donner la moindre explication alors que son avion en partance pour le pays était sur le point de décoller.

L'universitaire a d'abord pensé que la source du problème était peut-être les euros qu'il avaient sur lui. Mais, ce n'était qu'une supputation, digne de celles qu'avaient Joseph K dans le "procès" de Kafka. Il est embarqué ensuite dans une voiture 4X4 banalisée et remis aux moukhabarates jordaniens qui l'ont conduit à la prison.
Zoheir Zouache va passer de longs jours à la prison Al-Zerqaa où on lui faisait changer chaque jour de cellule. Il était tellement angoissé qu'il ne pouvait ni dormir, ni manger.
Son angoisse était d'autant plus grande que les agents des moukhabarates jordaniens qui se relayaient pour l'interroger lui ont fait savoir qu'ils pouvaient le détenir, sans explication, ni autre forme de procès, pendant de longues années.

On m'a demandé mon avis sur Daech, la Syrie et le printemps arabe

Mais que voulaient les moukhabarate de Jordanie d'un enseignant en économie venu de Constantine dans le cadre d'un échange académique ?
"On m'a demandé mon avis du Daech (EI) et la situation en Syrie et sur le printemps arabe" raconte-t-il au journal El Khabar. Un juge d'instruction - car il y en a eu un quand même dans cette histoire absurde - lui a suggéré de désigner un avocat.
L'universitaire lui a répondu qu'il n'en voyait pas l'utilité puisqu'il ne sait même pas pourquoi il a été arrêté et détenu. "Pourquoi prendrais-je un avocat alors que je suis innocent ?".

Les agents des services jordaniens lui ont bandés les yeux et menottés. Cela a été constamment le cas durant toute la période de l'enquête et au moment où ils lui faisaient changer de cellule.
Zoheir Zouache a indiqué que la manière de le traiter s'est améliorée après la visite que lui a faite l'attaché militaire algérien à Amman, une semaine avant sa libération. L'attaché militaire algérien, raconte-t-il, l'a fait asseoir à côté de lui après s'être assuré qu'il n'a pas été torturé.

Il s'est ensuite adressé avec fermeté au chargé de l'enquête des services jordaniens en insistant pour qu'il soit libéré pour qu'il puisse revenir en Algérie dans le vol du 19 mars. L'attaché militaire a signifié que l'universitaire était clean et que les vérifications faites en Algérie le confirmaient.
Read more ...

samedi 21 mars 2015

Libération d’un Algérien détenu en Jordanie | Zoheir Zouache de retour

Un ressortissant algérien détenu en Jordanie depuis le 5 mars a été libéré et a regagné, jeudi Alger, a indiqué le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Abdelaziz Benali Cherif.
« Suite aux démarches entreprises par l'ambassade d'Algérie à Amman auprès des autorités jordaniennes, le ressortissant algérien, Zoheir Zouache, détenu depuis le 5 mars 2015, a été libéré et a regagné ce jour, 19 mars 2015, Alger par le vol régulier d'Air Algérie », a affirmé le porte-parole dans une déclaration à l'APS.

Read more ...
SESS, Syndicat des Enseignants du Supérieur Solidaire | 2011-2022 | Recevez notre newsletter