La session supplémentaire d’examens de rattrapages décidée et imposée d’une manière unilatérale par la direction de l’École à tous les enseignants, a débuté le 29 octobre 2012 et n’est toujours pas achevée.
Un groupe d’enseignants n’a pas voulu cautionner une telle décision illégale et insensée, ont avisé de ce fait le directeur de leur intention de ne pas participer à ces examens organisés illégitimement pour les quelques étudiants ajournés (50 étudiants ajournés sur 1100 étudiants inscrits toutes années confondues !!!). Le Président du Conseil Scientifique (directeur de l’École) avec l’aval de certains membres du CS a alors décidé de faire appel à d'autres enseignants de l’École pour assurer ces examens à leur place.
Des jeunes enseignants ont été ainsi sollicités pour confectionner les sujets d’examens et corriger les copies. Ces derniers n’étant pas de la spécialité et n’ayant jamais assuré d'enseignement théorique pour ces modules, ont refusé de se prêter à cette mascarade par esprit déontologique.
Ce même CS a siégé de nouveau pour désigner cette fois ci « un comité pédagogique » ad hoc. Ce comité doit de manière collégiale proposer des sujets d’examens dans des modules jamais enseignés !!! Plus grave encore, ce comité doit assurer les corrections, modifier nos notes et délibérer en notre absence et ceci en présence du Directeur de l’Ecole qui signerait le PV de délibération finale avec des notes modifiées.
Cette brèche inédite dans les annales de notre École et celle de l’Université algérienne va conduire à de graves dérives et n’importe quel étudiant insatisfait par ses résultats va demander une autre session et encore une autre session jusqu’à passer en année supérieure en bafouant en toute impunité la règlementation qui doit être au-dessus de tous.
Cette situation critique risque de provoquer une fracture parmi le corps enseignants.
Le mécontentement et l’indignation grandissent.
Un groupe d’enseignants n’a pas voulu cautionner une telle décision illégale et insensée, ont avisé de ce fait le directeur de leur intention de ne pas participer à ces examens organisés illégitimement pour les quelques étudiants ajournés (50 étudiants ajournés sur 1100 étudiants inscrits toutes années confondues !!!). Le Président du Conseil Scientifique (directeur de l’École) avec l’aval de certains membres du CS a alors décidé de faire appel à d'autres enseignants de l’École pour assurer ces examens à leur place.
Des jeunes enseignants ont été ainsi sollicités pour confectionner les sujets d’examens et corriger les copies. Ces derniers n’étant pas de la spécialité et n’ayant jamais assuré d'enseignement théorique pour ces modules, ont refusé de se prêter à cette mascarade par esprit déontologique.
Ce même CS a siégé de nouveau pour désigner cette fois ci « un comité pédagogique » ad hoc. Ce comité doit de manière collégiale proposer des sujets d’examens dans des modules jamais enseignés !!! Plus grave encore, ce comité doit assurer les corrections, modifier nos notes et délibérer en notre absence et ceci en présence du Directeur de l’Ecole qui signerait le PV de délibération finale avec des notes modifiées.
Cette brèche inédite dans les annales de notre École et celle de l’Université algérienne va conduire à de graves dérives et n’importe quel étudiant insatisfait par ses résultats va demander une autre session et encore une autre session jusqu’à passer en année supérieure en bafouant en toute impunité la règlementation qui doit être au-dessus de tous.
Cette situation critique risque de provoquer une fracture parmi le corps enseignants.
Le mécontentement et l’indignation grandissent.
Le collectif des enseignants de l’ENSV
C'est profondément choquant. Quelle dérive‼
RépondreSupprimerC'est injuste, mes chers collègues, votre combat et légitime contre cette administration pourrie, on vous soutient jusqu'au bout jusqu'à ce vous aurez vos droits à part entière pour pouvoir exercer votre tâche dans une ambiance meilleure où votre respect et votre dignité en tant qu'enseignants seront préservés...
RépondreSupprimerLe directeur de votre institut doit rendre des comptes pour avoir outrepasser ses droits et toucher à la souveraineté d'un jury
RépondreSupprimerBonjour Chers collègues.
RépondreSupprimerVotre combat est légitime et l'intelligent directeur doit à mon avis poursuivi en justice puisque c'est la dernière mode en vogue et qui fait ravage dans les universités algériennes.
Je vous soutiens et abat la médiocrité et l'abus du pouvoir.