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samedi 10 février 2018

Communiqué de la Ligue Algérienne de Défense des Droits de l'Homme (06 février 2018).

Communiqué N° 03 - 18

Jugement d'activistes 

Hamid Farhi et Fathi Gharas, coordinateur national du Mouvement démocratique et social, son porte-parole officiel, Kadour Chouicha, vice président de la LADDH, Abdelkader Kherba et Ahmed Mansri, membres du Conseil National de la LADDH et Nadir Debouz activiste indépendant, tous convoqués par le procureur  de la république pour incitation à un attroupement non armé, non respect d'une décision administrative et outrage à un corps constitué.

Une équipe d'avocats constituée des maîtres , Salah Dabouz, Noureddine Ahamin, Abdel-Ghani Badi et Imajdoubene Nabila s'est formée pour défendre le groupe.

L'assistance a été surprise par l'étrange demande, présentée par le procureur  de la république, qui a pourtant préparé le dossier et convoqué officiellement les prévenus à comparaître le 6 février 2018 pour demander ensuite le report de l'affaire.

D'autre part et d'après les déclarations d'officiers de police qui ont encerclé les activistes et arrêté le journaliste Farid Bouhatta lors d'une interview avec le président et le vis-président de la LADDH, et empêchés les activistes de se rencontrer au même endroit où le groupe était interpellé à proximité du tribunal de Ghardaïa quand ils ont pris un café la première fois, c'est sur ordre du Wali qu'ils agissaient ce qui constitue  une violation des dispositions de la constitution qui garantissent la liberté de réunions, d'information et d'expression.

La LADDH dénonce l'instrumentalisation des services de sécurité et de la justice en général pour réprimer les libertés pourtant garanties par la constitution et la persistance des autorités publiques de Ghardaïa notamment à transformer le territoire de cette Wilaya, en une grande prison se référant aux communiqués  de la présidence de la république ainsi que l'instrumentalisation du pouvoir judiciaire pour réprimer les citoyens et les punir individuellement et collectivement pour empêcher toute protestation pacifique contre la répression pratiquée contre eux et les empêcher de solidarité entre eux, considérant cela comme des actes criminels.

Alger le 06/02/2018
pour le bureau national 
le président Me Salah Dabouz

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