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vendredi 21 novembre 2014

Les étudiants algériens contestent le système L.M.D

Les universités de Béjaïa, Bab Ezzouar, Boumerdès, Tizi Ouzou, Tipasa , Adrar, Tlemcen et de Batna baignent depuis deux semaines dans un climat de tension avec leurs étudiants. Un mouvement de contestations de ces derniers prend une ampleur de plus en plus considérable à travers de nombreuses wilayas, pour réclamer, entre autres, l’accès automatique au grade post-graduation.
Dix années après son introduction, la Réforme universitaire L.M.D (Licence, Master, Doctorat), sensée apporter plus de droits aux acteurs de l’enseignement supérieur, de la qualité et de nouvelles perspectives, affiche un constat morne et inquiétant.
Dix années après, la valeur -devenue incertaine- des diplômes, le manque de pédagogie et des ressources matérielles caractérisent cette réforme, de mécontentement et de colère.
Décalage juridique
Les étudiants du département d’architecture des Universités de Tlemcen et de Sétif mènent actuellement la cadence. En grève depuis début novembre, ils dénoncent la non-reconnaissance de leur master par le Conseil national de l’ordre des architectes algériens.
Celui-ci exige un diplôme d’ingénieur d’État en architecture, au détriment du master 2 pour avoir accès au Tableau national des architectes.
Dans un entretien accordé au quotidien francophone El Watan, un membre de l’Ordre des architectes explique que "les diplômés de cette spécialité ne sont pas reconnus par notre Ordre" parce que le "master en architecture n’a aucune valeur juridique tant qu’il n’a pas été reconnu par un autre décret modificatif".
Un boutade juridique que les étudiants de ce département refusent d’assumer, clamant au même quotidien susnommé que "Ce n’est pas notre problème si le système LMD n’est pas en adéquation avec la spécificité de notre filière. Nous n’avons pas à payer les pots cassés de l’application d’un système n’ayant aucune relation avec la réalité du terrain."
Les étudiants de la même filière de l’Université de Sétif, également concernés par la même "non-reconnaissance des diplômes", sont depuis mercredi en grève illimitée, pour attirer l’attention du Ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique et à aboutir à leurs revendications.
"Un master pour tous" ?
Un mouvement de contestations partagé par les étudiants de la majorité des départements, notamment dans la ville de Béjaïa. Environ 6000 étudiants ont manifesté hier dans la capitale des Hamadites, exigeant de la Coordination locale de étudiants (CLE) un libre accès au master.

Une revendication aussi présente dans l’Université de Boumerdès, de Bab Ezzouar et autres départements.

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