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mercredi 18 janvier 2012

Liberté | SÉTIF: Le spectre d’une année blanche plane sur l’université Ferhat-Abbas

 

La grève observée depuis le début du mois de janvier par les étudiants commence à inquiéter. Les protestataires affichent leur mécontentement quant aux conditions de leur scolarité, notamment l'absence de transport universitaire sur plusieurs lignes.


Le spectre d'une année blanche plane sur la faculté des lettres et des langues étrangères de l'université Ferhat-Abbas de Sétif. La grève observée depuis le début du mois de janvier par les étudiants commence à inquiéter ces derniers et leurs parents.


Les protestataires affichent leur mécontentement quant aux conditions dans lesquelles ils poursuivent leurs études, notamment l'absence de transport universitaire sur plusieurs lignes. Ce problème qui perdure depuis le début de l'année universitaire en cours et qui pénalise les étudiants de l'ex-CFA est la goutte qui fait déborder le vase. En effet, plusieurs étudiants, notamment ceux qui habitent El-Maouane, Ouricia, Guidjel, Aïn Trick, Aïn El-Kébira, Salah Bey, El-Eulma Aïn Arnat et autres localités, sont pénalisées et leur études compromises à cause de ce problème. "Les transporteurs ne desservent que le nouveau pôle El-Hidhab. Cette programmation nous pénalise énormément, car nous devrions être scolarisés au niveau du nouveau pôle, mais à cause du retard enregistré dans la réalisation des structures qui devraient abriter notre faculté, le déménagement a été reporté aux calendes grecques", nous déclare une étudiante.Par ailleurs, nous avons appris que d'autres problèmes entravent la bonne prise en charge des étudiants au niveau de cette annexe du campus. Les étudiants mécontents affirment qu'ils sont en train de suivre leurs études dans des conditions déplorables.

"Nous n'avons pas de matériel pédagogique, ni de laboratoires, ni salles d'informatique, et parler d'internet relève du rêve", dira Salim, étudiant en troisième année.
"Allez voir les toilettes sans eau depuis des mois, et les salles de cours qui ressemblent à tout sauf à des classes où l'on reçoit des étudiants. Éclairage défaillant, portes et fenêtres cassées, interrupteurs inexistants, graffitis sur les murs et écriteaux sur les tables et les chaises. Personne ne se soucie de l'état des lieux. Preuve en est, nous n'avons jamais vu un haut responsable ici", renchérit un autre. "Plusieurs hauts responsables dont le ministre de l'Enseignement supérieur et le wali ont rendu visite au pôle El-Bez, à El-Hidhab, mais les responsables de l'université n'ont jamais osé les ramener ici", conclut un autre étudiant. Les étudiants que nous avons rencontrés sur les lieux ont affirmé qu'ils n'arrêteront leur débrayage que si l'administration trouve une solution à tous les problèmes exposés.


Faouzi Senoussaoui, Liberté du 18 janvier 2012.

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