Des collègues de l’université Mentouri de Constantine, de celles et ceux qui sont qui n’ont jamais abdiqués leur dignité et leur liberté, ont lancé un appel pour un rassemblement le dimanche 19 octobre 2014 à 10 h devant le rectorat pour protester contre l’installation et le comportement de la milice privée de sécurité au sein de l’université.
Cette entreprise privée chargée de la sécurité a déjà montré qu’elle était là pour brimer, surveiller et humilier les enseignantes et enseignants mais aussi les autres composantes de la communauté universitaire.
Le bureau national du SESS se déclare non seulement solidaire mais directement concerné par ce qui se passe au sein de l’université de Constantine car non seulement cela indique que ce type de dispositif sera étendu à tous les établissements universitaires mais aussi parce qu’il considère que le recours aux entreprises de sous-traitance qui a déjà fait nombre de dégâts au sein du secteur économiques est lourd de menaces sur le secteur de la fonction publique s’agissant surtout de privatisation de la sécurité.
Le bureau national constate qu’il y a toujours de l’argent quand il s’agit de faire appel aux privés et que par contre l’austérité est appliquée quand il s’agit de recrutement au sein de la fonction publique. Ce dispositif dont le but est de rendre docile la communauté universitaire et permettre aussi le transfert de valeurs du public vers le privé appelle à une réaction nationale.
C’est pourquoi le Bureau national du SESS demande aux enseignantes et enseignants de se regrouper au même moment, le dimanche 19-10-2014 à partir de 10h en face du rectorat de leur établissement universitaire pour protester ensemble contre la privatisation de la sécurité et l’atteinte à la dignité du personnel enseignant.
Même si le délai est court nous devons, quel que soit notre nombre, prendre en charge ce rassemblement avec des affiches et banderoles.
Le Bureau national du SESS précise que c’est justement à cause de ce type de gestion au sein des établissements universitaires que l’enregistrement du SESS est refusé arbitrairement pour ne pas perturber l’hégémonie de l’administratif et du sécuritaire au sein de l’université Algérienne.
Oran le 17-10-2014 Pour le Bureau National
Kaddour CHOUICHA
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