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Historique de la lutte de l'ENSA ex-INA

samedi 9 octobre 2021

Communiqué du SESS en date du 10 octobre 2022

Le nombre de citoyens et citoyennes suspendus de leur travail pour cause de "HIRAK" augmente de plus en plus. Ce phénomène touche aussi les enseignants et les enseignantes universitaires qui sont privés totalement ou partiellement de leur salaire dans certains établissements. L'administration s'appuie sur l'article 174 du statut de la fonction publique qui stipule que " Le fonctionnaire qui a fait l'objet de poursuites pénales ne permettant pas son maintien en fonction est immédiatement suspendu. Il peut bénéficier…. des prestations familiales" cet article est interprété négativement puisque que les administrations considèrent qu'il suffit de faire l'objet de poursuites pénales pour qu'elles décident de dire que l'enseignant ou l'enseignante ne peut être maintenu dans sa fonction.

Ce lundi 11-10-2021 la section SESS de l'université Hassiba BENBOUALI de Chlef tiendra un rassemblement de protestation pour soutenir notre collègue Sofiane KAMOUMIA qui vient d'être muté sur ordre du recteur après que la direction des ressources humaines de la tutelle ait envoyé une correspondance dans ce sens, d'après le recteur. Cette mutation qui est une sanction a été décidée sans qu'aucune procédure disciplinaire ne soit respectée, ainsi on peut être muté dans l'université de Chlef sans savoir pourquoi et sans que l'on ne soit entendu. Le Bureau national soutient cette protestation.

Le Bureau national du SESS constate que le ministère continue toujours de faire la sourde oreille quand au respect de la règlementation en matière de libre exercice de droit syndical, les sections SESS étant particulièrement visées, le BN rappelle que cela vient après que le SESS s'est vu refuser arbitrairement l'enregistrement pendant prés de 12 années.

Le respect des normes pédagogiques n'a jamais été le point fort de la tutelle et il a été écarté clairement des préoccupations de la tutelle sous la pression de la Pandémie du coronavirus. Les enseignants et enseignantes ont fait "contre mauvaise fortune grand cœur" en pensant que cela n'est que conjoncturel mais d'après les dernières informations l'enseignement sous "COVID" semble devenir la norme. Le corps enseignant ne peut laisser cette dérive car la renommée de l'université Algérienne a subit un effondrement effroyable.

Le Bureau national a décidé de demander une rencontre avec le Ministre de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique pour poser, en priorité, les problèmes décrits précédemment même si il est convaincu que le problème du logement, celui de la reproduction naturelle de l'université, qui passe par le recrutement des titulaires de magister et de doctorat et celui de la perte du pouvoir d'achat sont autant de problèmes graves qui doivent être pris en charge.

Oran le 10-10-2021 

P/Le bureau National Kaddour Chouicha



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