Communiqué du SESS-Boumerdes

Le seul combat de Hakim FEKIR, sur un plan humain, est d’être semblable à lui-même, de ne jamais se trahir. Un rude combat qui consiste à habiter le cœur de son identité, à suivre « le chemin des similitudes » comme le disait Michel FOUCAULT. Un chemin qu’il s’est tracé lui-même et qui consiste à aimer autant qu’on s’aime, à accepter l’altérité, toutes les altérités possibles, à faire de tout lointain un prochain, etc. En somme, un homme qui ne vous « rate » pas une fois que vous l’avez côtoyé, parce qu’il vous laissera une trace certaine.

Sur un plan universitaire, FEKIR incarne l’idéal de l’université et ce qu’elle s’efforce de sauvegarder elle aussi : la rigueur scientifique, le sérieux, ce respect de la discipline, ce goût des jointures interdisciplinaires et des voyages transdisciplinaires, cet amour du savoir, cette volonté de localiser l’universel et d’universaliser notre local, etc. En somme, un être qui est la représentation de la figue de l’enseignant-chercheur.

Hakim FEKIR est rattaché au laboratoire ICAR, lui-même rattaché au célèbre laboratoire CNRS. Hakim FEKIR s’apprête à soutenir une thèse de doctorat et est encadré par un éminent professeur, Alain RABATEL. Hakim FEKIR possède, outre des communications, des publications dans des revues internationales. Hakim FEKIR est aimé de tous ses étudiants et de tous les enseignants. Hakim FEKIR a préféré soutenir sa thèse ici en Algérie et non en France. Hakim FEKIR participe au rehaussement de son université et de l’image de l’Algérie.

Pour toutes ces raisons, laissons Hakim FEKIR rejoindre ses étudiants, ses collègues et toutes les personnes qui l’aiment ; laissons-le résider là où se trouve sa place : une salle de cours ou un amphithéâtre ; laissons-le faire ce beau métier de planteur de savoir.

Boumerdès le 19/06/2021.