Enseignants, Enseignantes,
Depuis la grève de 2006, l'activité syndicale au sein de l'université algérienne n'a cessé de décliner pour arriver à une situation où la communauté universitaire est devenue proie à tous les dépassements.
Pour les enseignants universitaires, l'absence de représentation syndicale crédible a accentué toutes les dérives de l'administration; autant centrale que locale. Cette déstructuration syndicale a poussé la majorité des enseignants à abdiquer le terrain des luttes et accepter cet état de faits qui les a relégué au rôle, au mieux de simple spectateur ou de victime passive. L'enseignant et l'université subissent en ce moment toutes les conséquences de la mauvaise gestion des personnes choisies et désignées sur des bases claniques, familiales, tribales ou sur les critères de docilité et de soumission. Des "responsables" qui ont survécu et résisté à tous les changements, des dizaines d'années durant.
En ce moment tous les témoins sont au rouge:
- Le système d’enseignement LMD est arrivé à ses limites, avec une absence de vision des décideurs, ce qui a poussé les étudiants à des mouvements et grèves à répétitions, qui paralysent l’université.
- Aucune vision claire dans le domaine de la recherche, malgré les sommes colossales consenties par l’état.
- L’absence de communication et les décisions unilatérales de la tutelle, et de l’administration en général ; sans se référer à l’avis du principal concerné, l’enseignant ; ont fait qu’on se retrouve dans une jungle pédagogique avec une pléthore de spécialités et de parcours décousus.
- Le Statut Particulier de l’enseignant, adopté en 2008 est dépassé. Les quelques avancées sociales obtenues commencent à être englouties par les effets de l’inflation. La situation de l’enseignant universitaire et son statut doivent être revus. A ce jour, la charge statutaire de l’enseignant n’est pas encore définie !
- Scandales successifs et continus entourent les différents concours avec impunité des fauteurs.
- Dépassements et refus d’appliquer les textes réglementaires. Gestion chaotique et recul énorme des rôles des instances élues.
- Insécurité dans les campus et non respect des franchises universitaires.
L'université algérienne est sclérosée et son renouveau passe par le renouveau des idées, par l'apport de sang nouveau. La situation de l’université algérienne est grave, voir désespérée, seul un changement radical dans la façon de voir et de gérer et la définition de ses objectifs et de son rôle ; ainsi que son statut au sein de la société ; pourraient lui redonner vie.
Pour ce faire, la construction d’un syndicat fort, démocratique et revendicatif devient une nécessité absolue. A cette fin, nous appelons les enseignants de l’université de Sidi Bel Abbès à une Assemblée générale, le MARDI 17/03/2015 à 10H. SITE I, pour débattre de la situation de l’enseignant et de l’université et de la construction d’une nouvelle structure syndicale SESS, syndicat à qui les pouvoirs publics refusent l’enregistrement de son dossier, déposé depuis plus de trois (03) années
Depuis la grève de 2006, l'activité syndicale au sein de l'université algérienne n'a cessé de décliner pour arriver à une situation où la communauté universitaire est devenue proie à tous les dépassements.
Pour les enseignants universitaires, l'absence de représentation syndicale crédible a accentué toutes les dérives de l'administration; autant centrale que locale. Cette déstructuration syndicale a poussé la majorité des enseignants à abdiquer le terrain des luttes et accepter cet état de faits qui les a relégué au rôle, au mieux de simple spectateur ou de victime passive. L'enseignant et l'université subissent en ce moment toutes les conséquences de la mauvaise gestion des personnes choisies et désignées sur des bases claniques, familiales, tribales ou sur les critères de docilité et de soumission. Des "responsables" qui ont survécu et résisté à tous les changements, des dizaines d'années durant.
En ce moment tous les témoins sont au rouge:
- Le système d’enseignement LMD est arrivé à ses limites, avec une absence de vision des décideurs, ce qui a poussé les étudiants à des mouvements et grèves à répétitions, qui paralysent l’université.
- Aucune vision claire dans le domaine de la recherche, malgré les sommes colossales consenties par l’état.
- L’absence de communication et les décisions unilatérales de la tutelle, et de l’administration en général ; sans se référer à l’avis du principal concerné, l’enseignant ; ont fait qu’on se retrouve dans une jungle pédagogique avec une pléthore de spécialités et de parcours décousus.
- Le Statut Particulier de l’enseignant, adopté en 2008 est dépassé. Les quelques avancées sociales obtenues commencent à être englouties par les effets de l’inflation. La situation de l’enseignant universitaire et son statut doivent être revus. A ce jour, la charge statutaire de l’enseignant n’est pas encore définie !
- Scandales successifs et continus entourent les différents concours avec impunité des fauteurs.
- Dépassements et refus d’appliquer les textes réglementaires. Gestion chaotique et recul énorme des rôles des instances élues.
- Insécurité dans les campus et non respect des franchises universitaires.
L'université algérienne est sclérosée et son renouveau passe par le renouveau des idées, par l'apport de sang nouveau. La situation de l’université algérienne est grave, voir désespérée, seul un changement radical dans la façon de voir et de gérer et la définition de ses objectifs et de son rôle ; ainsi que son statut au sein de la société ; pourraient lui redonner vie.
Pour ce faire, la construction d’un syndicat fort, démocratique et revendicatif devient une nécessité absolue. A cette fin, nous appelons les enseignants de l’université de Sidi Bel Abbès à une Assemblée générale, le MARDI 17/03/2015 à 10H. SITE I, pour débattre de la situation de l’enseignant et de l’université et de la construction d’une nouvelle structure syndicale SESS, syndicat à qui les pouvoirs publics refusent l’enregistrement de son dossier, déposé depuis plus de trois (03) années
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