La meilleur méthode pour détruire une institution, ou la société, est de refuser l'existence de contre-pouvoirs.
Après l'éclaircie démocratique de la fin des années 80, les différents acteurs qui ont pris les commandes de notre pays ont œuvré de toutes leurs forces à museler la société et à faire taire; par tous les moyens; les voix critiques ou discordantes à l'égard de leurs projets ou leurs politiques. Dans les pays nantis et développés, les syndicats sont utilisés comme des sonnettes d'alarme et ils représentent un vrai contre-poids au pouvoir de l'administration, des politiques et des patrons. Dans notre pays, tout est fait pour les corrompre, les casser, les interdire et les ignorer. Malgré les textes relativement souples pour la constitution de syndicats, les pouvoirs publics font dans de déni de droit. Le dépôt du dossier du syndicat SESS a été remis le 19/01/2012 au ministère du travail et attend jusqu'à ce jour son enregistrement qui devrait intervenir règlementairement après UN MOIS.
Au niveau de l'université tout a été fait pour geler toute activité syndicale ou dialogue social, le résultat est là: Une université clochardisée sans buts ni objectifs. Après l'éclaircie démocratique de la fin des années 80, les différents acteurs qui ont pris les commandes de notre pays ont œuvré de toutes leurs forces à museler la société et à faire taire; par tous les moyens; les voix critiques ou discordantes à l'égard de leurs projets ou leurs politiques. Dans les pays nantis et développés, les syndicats sont utilisés comme des sonnettes d'alarme et ils représentent un vrai contre-poids au pouvoir de l'administration, des politiques et des patrons. Dans notre pays, tout est fait pour les corrompre, les casser, les interdire et les ignorer. Malgré les textes relativement souples pour la constitution de syndicats, les pouvoirs publics font dans de déni de droit. Le dépôt du dossier du syndicat SESS a été remis le 19/01/2012 au ministère du travail et attend jusqu'à ce jour son enregistrement qui devrait intervenir règlementairement après UN MOIS.
Le constat qu'on pourra faire pour le cas de l'université de Sidi Bel Abbès est pratiquement le même pour tous les autres établissements du supérieur.
- Problèmes des concours de magister et autres doctorat
- Problèmes de gestion des carrières des enseignants. Progression, échelons, ...
- Problème de la définition de la charge statutaire des enseignants.
- Absence de vision pour la recherche et absence d'aide et d'encouragement à l'organisation de manifestations scientifiques.
- Absence d'aide à la COSE.
- Problèmes sociaux passés sous silence.
- Problème des choix des responsables et longévité de certains d'entre eux dans leurs postes.
- Restructuration irréfléchie de l'université et des facultés.
Ceux-ci
ne sont que des têtes de chapitres et toute cette situation déteint sur
la dignité de l'enseignant et œuvrent à plus de blocages qui amèneront à
coup sûr à une explosion de la situation au sein de l'université qui
aura des répercussions sur son environnement.
L'heure
est venue pour se réorganiser afin d'éviter le pire à notre université
et pour redonner à l'enseignant la place qui est la sienne au sein de
l'université et à notre université sa place au sein de la société.
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