Ayant été interpellé par des collègues que ce soient ceux et celles qui sont logés et qui sont passés par le même parcours du combattant ou par les collègues non logés,certains depuis plus de dix années, sur cette question, le Bureau national du SESS, fruit d’une histoire syndicale riche au sein de l’université algérienne, ne peut que dénoncer cette proposition du ministère qui ne répond, en aucune manière, aux revendications légitimes de nos jeunes collègues.
Ces derniers bénéficient, paraît-il, d’un salaire élevé puisqu’ils n’ouvrent pas droit au logement social, mais il est assez réduit pour ne pas leur permettre de vivre dignement surtout avec la perte du pouvoir d’achat et l’inflation galopante en Algérie. Que dire alors lorsqu’il est demandé à cette catégorie d’enseignant-e-s universitaires de payer des dizaines de millions qu’ils n’ont pas, elles et eux qui ont commencé la vie active après avoir dépassé la trentaine vu le nombre d’annéesconsacré aux études, suivant les différents paliers, et à la recherche, auxquelles s’ajoutent les années passées à chercher un poste.
Le Bureau national du SESS tient à exprimer son indignation quant à ces solutions de façade à des problèmes de fond qui relèvent, normalement, d’une époque révolue et interpelle le ministère et le gouvernement afin de résoudre le problème de logement auquel se heurtent nos jeunes enseignants, à l’instar de tous les algérien-ne-s qui aspirent à une vie digne.
Conscient de l’objectif des promesses de circonstance de la tutelle, le Bureau national du SESS salue tous ceux et celles qui défendent le statut de l’enseignant universitaire et ses droits primordiaux et appelle les collègues au renforcement de cette lutte contre le mépris et pour la dignité de l’enseignant.
Oran le 24-05-2022
Le Coordonnateur national
Kaddour CHOUICHA
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