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vendredi 20 janvier 2023

[En Vidéo] : Université de Béjaïa: Marche et Sit-in de Solidarité avec Bachir MEZIANI

Université de Béjaïa: Marche et Rassemblement de Solidarité avec Bachir MEZIANI.
أسانذة جامعة بجاية في مسيرة ووقفة تضامنيتين مع زميلهم الاستاذ بشير مزياني يوم 18 جانفي 2023



D'autres liens 

👉Université de Béjaïa: Marche et Rassemblement de Solidarité avec Bachir MEZIANI.

👈أسانذة جامعة بجاية في مسيرة ووقفة تضامنيتين مع زميلهم الاستاذ بشير مزياني يوم 18 جانفي 2023

👈الفيديو كاملا من هنا

👉Voir la vidéo en intégralité 

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https://bit.ly/3WqtOG8



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jeudi 7 octobre 2021

وقفة احتجاجية- جامعة الشلف الى أين

 



نقابة اساذة التعليم العالي المتضامنين- فرع  جامعة حسيبة بن بوعلي بالشلف

وقفة احتجاجية

جامعة الشلف الى أين؟

نظرا للرد السلبي لمدير الجامعة على التظلمات الخاصة بالتحويل التعسفي للأستاد قمومية سفيان، وعدم تلقي المجلس النقابي SESS ردا على مراسلته للمدير فيما يخص وقف إجراءات التحويل والمتابعة القضائية ضد المعني، ونظرا للغة التهديد والتحويف المنتهجة من قبل الادارة، وعدم احترامها للقوانين والتعليمات الناظمة لعلاقات العمل في الجامعة، فان هذه الوضعية يمكن أن تمس أي أستاذ في المستقبل. وتضامنا مع الأستاذ المعني، ودفاعا عما تبقى من كرامة الأستاد، ندعو كافة الأساتذة الى وقفة احتجاجية يوم الاثنين 2021/10/11، على الساعة العاشرة أمام مقر رئاسة الجامعة بأولاد فارس

لنبقى متضامنين، ولنرقى بجامعتنا

الشلف في 2021/10/07

منس الفرع.





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jeudi 1 juillet 2021

Procès-verbal de l’Assemblée Générale Constitutive de la section SESS de l’Université Mouloud Mammeri de Tizi Ouzou




Procès-verbal de l'Assemblée Générale Constitutive de la Section SESS-UMMTO du 23 juin 2021:

L’an Deux Mil Vingt-et-Un et le Vingt-Trois du mois de juin (23/06/2021) s’est tenue l’Assemblée Générale Constitutive de la section locale de l’Université Mouloud MAMMERI de Tizi Ouzou du Syndicat des Enseignants du Supérieur Solidaires (SESS) à l’Amphithéâtre Kamal AMZAL sis au campus Hasnaoua I, en présence du coordinateur national, du coordinateur du centre, et de deux membres du bureau national du SESS.

Le bureau de l’assemblée constitué de M. Farid Amrouche, Mme Farida Hacid, et M. Rafik Laceb, tous trois membres de la commission d’organisation de l’AG, a ouvert la séance à 10H45 en souhaitant la bienvenue aux présents. M. Farid Amrouche, président de séance, a d’abord rappelé les circonstances dans lesquelles le travail de structuration a été mené et le chemin parcouru depuis l’installation du bureau provisoire en février dernier. Il a ensuite rappelé le point unique inscrit à l’ordre du jour de l’assemblée, à savoir l’élection du conseil de la section.

La parole a, par la suite, été donnée au coordinateur national, M. Kaddour Chouicha, qui a félicité les enseignants présents et remercié les membres du bureau provisoire pour le travail accompli tout en rappelant l’impératif pour les enseignants universitaires de s’engager et de s’organiser afin de se réapproprier l’espace universitaire et de peser dans le débat national. Le coordinateur national a conclu son allocution par ses vœux de réussite aux enseignants dans leur assemblée générale.

Après un bref débat sur les attentes suscitées par le projet de création de cette section et les grands chantiers qui l’attendent, les membres de la commission d’organisation de l’Assemblée Générale Constitutive ont expliqué aux présents la procédure à suivre pour l’élection des membres du Conseil de la section qui se chargeront, dans un deuxième temps, de l’élection du coordinateur et du bureau.

Le nombre d’adhérents arrêté à la date de l’Assemblée Générale étant de 178 adhérents, le nombre de sièges du conseil syndical de la section a été fixé, conformément aux statuts du syndicat SESS, à 17 membres.

Les présents ont ensuite procédé à l’élection de la commission électorale composée des membres suivants :

Mme HACID Farida

Mme LAFER Latifa

M. KADOUCHE Slimane

M. FERHI Samir




Le bureau de l’assemblée s’est par la suite retiré pour céder la place à ladite commission pour l’organisation de l’élection.

Après avoir procédé au recueil des candidatures qui s’est élevé au nombre de 15, la commission électorale a procédé à la confection et à l’impression des bulletins de vote comprenant les noms des 15 candidats avant de déclarer l’opération de vote ouverte.

Au terme de l’opération de vote qui s’est déroulée de 11H30 à 14H15, la commission électorale a procédé au dépouillement sous la supervision des membres du bureau national.

Après dépouillement, la commission électorale a proclamé les candidats ci-après élu(e)s au Conseil de la section SESS de l’Université Mouloud Mammeri de Tizi Ouzou




N° Nom Prénoms Résultat

01 AMROUCHE FARID ELU

02 BELHIMER OUIDIR ELU

03 AMROUCHE HAKIM ELU

04 NAIM SADI ELU

05 HADDADOU MOHAMMED ELU

06 ACHI NACERA ELUE

07 KEHRI SAMIR ELU

08 LEFSIH KHALEF ELU

09 TAHANOUT MOHAMMED ELU

10 AIGOUN CHABANE ELU

11 BOUDJEMA SALEM ELU

12 DAOUI MEHAMMED ELU

13 RAHMOUNE MED AMEZIANE ELU

14 SADOUD AHMED ELU

15 TALBI SAID ELU




L'ordre du jour étant épuisé, la séance fut levée le même jour à 14 heures et 50 minutes.


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samedi 16 mars 2019

Procès verbal de l'AG du Collectif des Enseignants du Supérieur Solidaies (CESS) de L'USTO-MB.

COLLECTIF DES ENSEIGNANTS DU SUPERIEUR SOLIDAIRES DE L'USTO-MB

PROCES VERBAL


Ce jeudi 13-03-2019, s'est tenue une AG des enseignants (es) après l'appel lancé par le CESS.

Le débat  a concerné bien sur la position des enseignants par rapport à l'immense soulèvement de la population Algérienne et le CESS ne peut que rejoindre le SESS qui dès le début avait demandé aux enseignants (es) de rejoindre les marches populaires en tant que citoyens (es).

La question de savoir si il fallait continuer en tant qu'enseignants (es) affiliés (es) au CESS ou même au SESS ou s'il fallait lancer les appels de façon générale comme le demandaient une partie des enseignants des universités 1 et 2 d'Es Senia qui s'est déplacé à l'USTO-MB a été largement débattue. L'assistance a clairement exprimé son refus d'abandonner les structures syndicales qui ont résistés à la pression des autorités depuis plusieurs années car nous avons une histoire de militantisme dont nous sommes fiers et nous continuerons car ceux qui exigent l'abandon de la structuration des enseignants ont le même objectif que le pouvoir Algérien qui refuse toute structuration de n'importe quelle catégorie de la population car c'est un des moyens de résistance que se donne la population. Le CESS ou le SESS n'ont pas refusé de travailler avec d'autres enseignants même si ils adhèrent à une autre organisation syndicale, preuve en est les deux communiqués communs émanant du CNES et du SESS.

Devant l'immense défi qui attend la population quand à la rupture avec le pouvoir actuel et les moyens d'y arriver le CESS invite les enseignants (es) a participer au débat qui se tiendra le Dimanche 17-03-2019 au sein du campus de Bir El Djir. Cette réflexion n'a aucunement pour but de parler au nom de la population ou de s'en faire les représentants mais uniquement d'apporter notre pierre à l'édifice institutionnel que veut construire la population pour un avenir meilleur.

Le coordonnateur A. MOKEDDEM

Les portes du dialogue cadenassées au propre et au figuré. 
Cette porte a été cadenassee sur ordre de la rectrice de l'USTO un certain premier mai 2018 des qu'elle a entendu parler de la constitution d'un COLLECTIF au sein de l'USTO.
Plus de détails >>> cliquez ici



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jeudi 14 mars 2019

مسيرة الجمعة 15 مارس | رسالة رشيد معلاوي رئيس الكنفدرالية العامة المستقلة للعمال في الجزائر.




فيمايلي رسالة مصورة لرشيد معلاوي رئيس الكنفدرالية العامة المستقلة للعمال في الجزائر بخصوص مراوغات النظام لإفشال الحراك.

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Lettre de Djamila Bouhired aux Algériens

Appel de Djamila Bouhired à la jeunesse algérienne en lutte : Ne les laissez pas voler votre victoire !

Mes chers enfants et petits enfants.

Je voudrais d'abord vous dire tout mon bonheur d'être parmi vous, pour reprendre ma place de citoyenne dans ce combat de la dignité, dans une communion fraternelle.

Je voudrais vous dire toute ma gratitude pour m'avoir permis de vivre la résurrection de l'Algérie combattante, que d'aucuns avaient enterrée trop vite.
Je voudrais vous dire toute ma joie, toute ma fierté de vous voir reprendre le flambeau de vos aînés. Ils ont libéré l'Algérie de la domination coloniale ; vous êtes en train de rendre aux Algériens leurs libertés et leur fierté spoliées depuis l'indépendance.


Alors que les Algériens pleuraient leurs chers disparus dans la liesse et la dignité retrouvée, les planqués de l'extérieur avaient déclaré une nouvelle guerre au peuple et à ses libérateurs pour s'installer au pouvoir.

Au nom d'une légitimité historique usurpée, une coalition hétéroclite formée autour du clan d'Oujda, avec l'armée des frontières encadrée par des officiers de l'armée française, et le soutien des "combattants" du 19 mars, a pris le pays en otage.


Au nom d'une légitimité historique usurpée, ils ont traqué les survivants du combat libérateur, et pourchassé, exilé, assassiné nos héros qui avaient défié la puissance coloniale avec des moyens dérisoires, armés de leur seul courage et de leur seule détermination.

Plus d'un demi siècle après la victoire sur la domination coloniale et l'accession du pays à l'indépendance, le système politique installé par la force en 1962 tente de survivre par la ruse, pour continuer à opprimer les Algériens, détourner nos richesses, et prolonger la tutelle néocoloniale de la France pour bénéficier encore de la protection de ses dirigeants. Ceux qui, au nom d'un patriotisme de bazar, exigeaient la "repentance" de la France, ont fini par tomber les masques. Combien de dirigeants, à la retraite ou encore en activité, combien de ministres, combien de hauts fonctionnaires, combien d'officiers supérieurs de l'armée, combien de chefs de partis, se sont repliés sur l'hexagone, leur patrie de rechange, le refuge du fruit de leurs rapines ?

Dernier signe révélateur de ces liens pervers de domination néocoloniale, le soutien du président français au coup d'Etat programmé de son homologue algérien est une agression contre le peuple algérien, contre ses aspirations à la liberté et à la dignité. Au nom de quelle conception bien singulière de la démocratie, au nom de quelles valeurs universelles peut-on voler au secours d'un régime autoritaire, pour prolonger, hors de toute base légale, le pouvoir d'un autocrate, de sa famille, de son clan et de leurs clientèles, massivement rejetés par la volonté du peuple algérien ?


Dans son long combat libérateur, le peuple algérien ne s'est jamais trompé de cible. Si notre génération a combattu le système colonial, elle a su apprécier à sa juste valeur la solidarité active du peuple français, notamment de son avant-garde progressiste.

Mes chers enfants et petits enfants.

Par ce rappel historique, je voudrais attirer votre attention, vous la jeunesse algérienne en lutte, sur les dérives qui menacent votre combat.

En renouant le fil de l'histoire interrompu en juillet 1962, vous avez repris le flambeau qui va éclairer le chemin de notre beau pays vers son émancipation, dans la dignité retrouvée et dans les libertés à reconquérir. Là où ils se trouvent, je suis convaincue que nos martyrs, qui avaient votre âge lorsqu'ils avaient offert leur vie pour que vive l'Algérie, ont, enfin, retrouvé la paix de l'âme.

Par votre engagement pacifique qui a désarmé la répression, par votre civisme qui a suscité l'admiration dans le monde, par cette communion fraternelle tapie dans nos cœurs et qui resurgit chaque fois que la patrie est en danger, vous avez ressuscité l'espoir, vous avez réinventé le rêve, vous nous avez permis de croire de nouveau à cette Algérie digne du sacrifice de ses martyrs et des aspirations étouffées de son peuple. Une Algérie libre et prospère, délivrée de l'autoritarisme et de la rapine. Une Algérie heureuse dans laquelle tous les citoyens et toutes les citoyennes auront les mêmes droits, les mêmes devoirs et les mêmes chances, et jouiront des mêmes libertés, sans discrimination aucune.

Après des semaines d'une lutte pacifique, exemplaire dans l'histoire et de par le monde, votre mouvement est à la croisée des chemins ; sans votre vigilance, il risque de sombrer dans le catalogue des révolutions manquées.

Tapis dans l'anonymat et la clandestinité, des manipulateurs déguisés en militants, des agents-provocateurs en service commandé, des serviteurs zélés du système fraîchement repentis, tentent de détourner votre combat, pour le mener vers une impasse, dans le but de donner un sursis aux usurpateurs et de maintenir le statu quo. Des listes de personnalités confectionnées dans des laboratoires occultes circulent depuis quelques jours pour imposer, dans votre dos et contre votre volonté, une direction fantoche à votre mouvement.


Mes chers enfants et petits enfants.

En quelques semaines, vous avez révélé au monde, surpris, ce que le peuple algérien avait de plus beau, de plus grand, malgré des décennies d'oppression pour vous imposer le silence.

Il vous appartient à vous qui luttez dans les universités pour une formation de qualité, dans les entreprises pour imposer vos droits syndicaux, dans les tribunaux pour faire reculer l'arbitraire, dans les hôpitaux pour exiger des soins de qualité pour tous ; il vous appartient à vous les journalistes, qui traquez la vérité pour démasquer le mensonge et la manipulation, et dont certains d'entre vous l'ont payé de leur vie ; il vous appartient à vous les artistes, qui mettez de la lumière dans l'obscurité de notre quotidien, il vous appartient à vous qui résistez contre la déchéance pour imposer de l'éthique ; il vous appartient à vous tous de dessiner votre avenir, et de donner corps à vos rêves.

Il vous appartient à vous, et à vous seuls qui luttez au quotidien, de désigner vos représentants par des voies démocratiques et dans une totale transparence.
Notre génération a été trahie ; elle n'a pas su préserver son combat contre le coup de force des opportunistes, des usurpateurs et des maquisards de la 25e heure qui ont pris le pays en otage depuis 1962. Malgré la colère du peuple qui l'a rejeté, leur dernier représentant s'accroche encore au pouvoir, dans l'illégalité, le déshonneur et l'indignité.

Ne laissez pas ses agents, camouflés dans des habits révolutionnaires, prendre le contrôle de votre mouvement de libération.
Ne les laissez pas pervertir la noblesse de votre combat.
Ne les laissez pas voler votre victoire…


Djamila Bouhired


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mardi 12 mars 2019

Communiqué du bureau national en date du 11 mars 2019

COMMUNIQUE

Le Bureau national du SESS- CGATA a appris, comme tous les Algériens(es), les décisions prises, paraît- il, par le président de la république. Ces mesures, si elles rejettent le cinquième mandat qui a été l'humiliation de trop pour le peuple, ne peuvent être considérées comme une réponse à ceux et celles qui sont mobilisés depuis des semaines pour crier haut et fort leur désir d'une rupture radicale avec le système. Ces mesures  impliquent automatiquement une rallonge arbitraire et scélérate  du mandat présidentiel ainsi qu'un temps de répit pour le régime Algérien -au abois et pris au dépourvu par le formidable soulèvement pacifique du peuple algérien- pour créer des diversions et  muer sous une autre forme.

Les clans du régime semblent avoir fait la paix sur le dos du peuple, preuve en est  la doublure imposée au premier ministère. Nul doute que les deux clans envisagent d'utiliser ce qu'ils ont toujours fait c'est-à-dire la répression pour empêcher le peuple d'acquérir son indépendance.

L'option de la conférence nationale menée par les institutions illégitimes du régime (Présidence, Gouvernement, Conseil Constitutionnel, etc.)  a pour tâche d'attirer tous les partis politiques pour créer la concurrence entre eux en espérant faire rejaillir cela sur la population et ainsi casser l'homogénéité du peuple qui a été la seule et singulière force.

Les derniers retournements de veste constatés dans les différentes structures et instances montrent qu'ordre a été donné pour se replacer afin d'éviter de perdre l'Etat profond façonné par les services depuis plusieurs années. C'est pourquoi nous devons refuser cela en restructurant les instances maintenant  de façon à les enlever des mains des services. Ces différents appareils (syndicat, association, bâtonnat, etc.) comme nous devons exiger maintenant et pas demain l'application totale de la réglementation en matière:

- D'enregistrement des organisations syndicales en particulier le SESS et la confédération à laquelle il est affilié la CGATA  et de négocier avec les syndicats le projet du code de travail
- De remise des agréments aux associations bloquées tout en abrogeant l'actuelle loi scélérate sur les associations
- D'aider et de soutenir la constitution de syndicat d'avocats, de magistrats, d'étudiants,  etc,  afin de permettre à toutes les catégories de jouer leur rôle de contre pouvoir.

Le Bureau national du SESS réitère son appel aux enseignants universitaires afin qu'ils renforcent les marches, que ce soit celle du vendredi 15 Mars 2019  ou celles qui se déroulent pendant la semaine avec les étudiants.

Le Bureau national  considère que la circulaire 222 portant avancement des vacances universitaires  et la décision de vider les cités universitaires des résidents (es) est un indice qui ne trompe pas quand à la gestion désastreuse du secteur.

Vu la nécessité de regrouper les efforts et la volonté de tous, le bureau national du SESS invite les différents collectifs d'enseignants à nous rejoindre pour organiser une rencontre nationale, prélude du renouveau syndical au profit du pays, de l'université et de l'enseignant(e).

Oran le 11-03-2019                        
Le Coordonnateur National   Kaddour CHOUICHA


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samedi 9 mars 2019

Deuxième Appel Commun CNES-SESS

DEUXIEME APPEL COMMUN

Les autorités Algériennes viennent de montrer encore une fois le peu d'estime qu'elles ont pour la population Algérienne en général et pour la composante de l'Université Nationale en particulier. En effet le Ministre de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique, vient de faire avancer la date des vacances universitaires au 10 Mars 2019 au dernier moment soit le 9 Mars 2019.

Nous rappelons que c'est le même ministre qui avait déclaré que "je n'ai que faire des prix Nobel au sein de l'université Algérienne" et qui avait dit aussi" je ne reconnais que l'UGTA comme syndicat au sein de l'université Algérienne en ce qui concerne la représentation des enseignants chercheurs. La décision de report indique que les autorités ont vraiment peur du réveil de la composante de l'Université nationale en particulier des étudiants et étudiantes surtout si ce réveil s'appuie sur l'expérience qui peut lui être transmis par la composante enseignante.


En outre le fait d'avancer les vacances pour une semaine indique que c'est durant cette semaine qu'il y aura des évènements qui nécessitent, du point de vue des autorités, la neutralisation de l'Université Nationale.

Les deux organisations syndicales, le CNES affilié à la CSA et le SESS affilié à la CGATA dénoncent cet acte et demandent à l'ensemble des enseignants et enseignantes de se présenter le Dimanche 10 Mars 2019 au sein de leur établissement respectifs pour protester contre cet acte et pour relancer l'activité syndicale nécessaire pour résister à cet affront. Nous devons débattre avec les étudiants (es) pour les aider à créer une organisation syndicale réellement représentative qui redonnera toute sa place à la jeunesse estudiantine que ce soit au sein de l'université ou dans notre pays.

Nous devons rester sur place toute cette semaine au sein des établissements universitaires afin de pouvoir se concerter sur les évènements qui peuvent subvenir durant la semaine prochaine.


 Oran-Alger le 09-03-2019

Le coordonnateur national
AZZI ABDELMALEK
Le coordonnateur national
KADDOUR CHOUICHA


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mercredi 6 mars 2019

Appel Commun SESS-CNES

APPEL COMMUN

Les enseignants et les enseignantes du supérieur, convaincus de la justesse de la protestation nationale du peuple Algérien dans sa diversité et renforcés par les appels des bureaux nationaux du SESS (syndicat des enseignants du supérieur solidaires) affilié à la CGATA (confédération générale autonome des travailleurs en Algérie) et du CNES (conseil national des enseignants du supérieur ) affilié à la CSA (confédération des syndicats autonomes), ont déjà participé aux précédentes marches du 22 février et du 1 Mars 2019.

Devant cette dynamique populaire l'Université Algérienne, avec ces différentes composantes, a pour devoir de montrer son attachement à son peuple ainsi qu'à son désir de construire une réelle république qui aura pour fondement la légitimité démocratique ainsi que le respect des libertés individuelles et collectives. 

Nous invitons à travers ce communique commun les enseignantes et les enseignants universitaires à sortir en force aux côtés du peuple Algérien le Vendredi 8 Mars 2019 pour faire de cette marche un moment historique.

Notre objectif n'est pas de nous distinguer des autres catégories de la population c'est pourquoi nous ne porterons aucun signe particulier mais nous voulons, à travers cette présence que nous espérons massive et nationale affirmer que nous sommes concernés directement par cette dynamique à laquelle nous voulons participer.


Les instances des deux organisations syndicales se réuniront après le 8 Mars 2019 pour faire le bilan et débattre des perspectives. 

Oran-Alger le 05-03-2019

Le coordonnateur national
AZZI ABDELMALEK
Le coordonnateur national
KADDOUR CHOUICHA




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mercredi 27 février 2019

نداء | APPEL AUX ENSEIGNANTS (ES) UNIVERSITAIRES

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Depuis plus d'une semaine ; par un mouvement spontané, quelque soit l'origine de l'étincelle, le peuple algérien s'est révolté contre la situation de non droit et d'humiliation qui s'est installée et érigée en système de gouvernance. Les différentes politiques adoptées et appliquées n'ont fait que plonger ; chaque jour un peu plus ;  le peuple  dans la misère et l'arbitraire et le pays dans une incertitude chronique.

Le refus et l'interdiction de toute activité ; sociale, syndicale ou politique ; que le régime considère comme contraire à ses desseins, a poussé des pans entiers de la société au désespoir et à se retirer de toute activité sociale ou politique. Les universitaires n'ont pas été épargnés. Leur syndicat, jadis actif et à l'avant-garde des luttes sociales, a été infiltré et paralysé durant des années.

La politique de clonage et de blocage l'a contraint à lutter pour la seule survie du sigle. La politique de déni de droit et leur refus de toute contestation et de toute opposition réelle et crédible ont fait que notre syndicat SESS se voit refusé arbitrairement  son enregistrement. Cette situation a confiné l'université et les universitaires à un rôle de spectateur.

Après concertation  entre les membres du Bureau national, le syndicat SESS appelle les enseignantes et les enseignants universitaires à rejoindre et participer aux marches qui se tiendront dans les différentes villes du pays le Vendredi 1er Mars 2019. Il appelle à la mobilisation et à l'action non violente pour mettre fin à cette politique de déstructuration de la société et du pays.

Loin de toute idée de récupération et loin des intérêts catégoriels qui sont ridicules devant la dignité revendiquée par la population, le but de cet appel n'est pas de surfer sur la vague de mécontentement  mais de participer effectivement avec le peuple, dont nous faisons partie, au mouvement de résurrection de l'Algérie libre et digne. Durant ces marches, nous ne porterons aucun signe qui nous distinguera des autres participants si ce n'est le choix de nos slogans.


Nous pensons ; comme beaucoup d'Algériennes et d'Algériens ;  qu'il faut refuser le cinquième mandat présidentiel car l'accepter c'est installer l'aphonie totale du corps social Algérien. Cependant cela reste insuffisant car seule une refonte radicale du système de gouvernance et de gestion peut nous permettre de « rêver » l'Algérie et de la reconstruire.

Seule la rupture avec  le régime actuel, qui n'est pas facile, nous permettra de  stopper la dérive avant d'amorcer un tournant au bénéfice du peuple en termes de respect des libertés individuelles et collectives, de justice sociale, d'indépendance de la justice et de développement entendu comme réponse aux besoins de la grande majorité du peuple.

Oran, le 26/02/2019
P/Le Bureau national
Kaddour CHOUICHA
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dimanche 6 mars 2016

(Enseignants condamnés) AG le Mardi 08 mars


Ce mercredi 02 mars 2016, le conseil scientifique de la faculté des sciences exactes s'est réuni en session extraordinaire à la demande de ses membres pour l'étude de la situation que traverse la structure "scientifique" ainsi que le mode de son fonctionnement. Les membres présents ont tenu à apporter leur soutien aux deux collègues traînés en justice et condamnés. Ils ont rappelé que les décisions du CSF sont collectives et que la responsabilité est totalement partagée par tous les membres du Conseil. Ils ont aussi rappelé que le président du CSF et le secrétaire de séances sont mandatés pour la rédaction des PV et dans le cas présent, le dit PV reprend exactement les délibérations de la séance.

Nous rappelons que le CSF de la faculté des sciences exactes a gelé ses délibérations depuis le début de cette affaire. Une seule séance exceptionnelle a été tenue en fin d'année d'exercice 2015.

L'absence de réactions décisives et concertés de la communauté des enseignants; à la hauteur de l'événement; est due à l'absence d'une structure syndicale forte et représentative. Elle est aussi due au climat de peur instauré à l'université et à la nouvelle mentalité de "chacun pour soi". Après l'érosion continue de tous les acquis matériels de l'enseignant, nous sommes maintenant arrivés à la remise en cause de ses libertés fondamentales ainsi que de l'autonomie et de l'indépendance de l'université et de ses structures. 

Nous assistons en ce moment au sort de deux collègues, jetés en pâture à l'opinion public, sans que la tutelle ne daigne intervenir pour remettre les pendules à l'heure. Il est vrai que nous sommes tous justiciables mais l'acte des deux collègues est parfaitement clair et conformes aux règles et pratiques que; jusqu'à ce jour; d'aucun ne trouvait reprochables et encore moins condamnables. Cette affaire doit être prise au sérieux par tous les enseignants et par l'administration locale et la tutelle. Nous devons comprendre que notre silence ou notre inaction sonnera la fin de notre métier, dont l'image est bien ternie. 

Après notre jugement aujourd'hui pour des problèmes de forme, demain nous serons jugés pour nos avis, après demain pour la façon de noter nos étudiants et après on ne saura pas pourquoi.

Cette affaire fera certainement boule de neige que personne ne saura arrêter. Déjà un autre candidat, encouragé par la tournure qu'a prise cette affaire, aurait menacé et promis de porter, lui aussi, son affaire devant la justice.

Afin d'arrêter notre position ainsi que les formes d'action à entreprendre, pour amener la tutelle à réagir et instituer des mécanismes et des textes qui protégeront l'enseignant dans ses fonctions et activités,

Nous appelons les enseignants de l'université de Sidi Bel Abbès à une

Assemblée générale, pour le mardi 8 mars à 10 heures,
au site I (faculté des sciences exactes).

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mardi 23 février 2016

Libertés Académiques en Danger

Ce dimanche 21/02/2016, deux de nos collègues, le président du conseil scientifique et le vice doyen chargé de la post-graduation (secrétaire de séances du CSF) de la faculté des sciences exactes de l'université de Sidi Bel Abbès ont été condamnés à 6 mois de prison avec sursis et une amende de 300.000DA.

Les faits reprochés sont l'existence de deux PV. Dans un premier PV (minutes) de réunion du CSF figure une liste de jurys de soutenance de doctorat dont les avis de soutenances sont sous réserve que les revues de publication de leurs articles soient non payantes (conformément à la réglementation). Dans un deuxième PV (final et signé), le dossier de l’un des candidats a eu un avis défavorable après vérifications et constatation que la revue où est édité l'article est payante. Cette pratique de donner des avis favorables sous réserves a été instituée, même par d'autres CSF, pour éviter les lenteurs bureaucratiques aux candidats et éviter l'attente des réunions du CSF qui sont réglementairement en nombre limité (4 sessions ordinaires par an).

Malgré que les délibérations du conseil scientifique soient collectives et que ses avis ne soient que consultatifs, les personnes de deux de nos collègues ont été mises en cause. Nous rappelons que la constitution de notre pays consacre expressément les libertés académiques et de recherche scientifique. Ainsi, la pénalisation du travail du Conseil scientifique tombe en contradiction flagrante avec la loi fondamentale de la république, source de toutes les lois et règlements. 

La pénalisation de l’acte de gestion des activités pédagogiques et scientifiques pousserait à la désertion des enseignants de toutes les instances et responsabilités pédagogiques. Ceci entrainera à coup sûr la paralysie et le blocage de différentes structures de l'université et de cette dernière dans son ensemble.

Cet appel n’est pas dédié seulement à la solidarité avec nos collègues, tant qu’ils sont innocents, mais pour aussi tirer la sonnette d’alarme. Cette condamnation peut faire jurisprudence. Les pouvoirs publics, à leur tête notre tutelle, doivent poser des garde-fous pour protéger l’universitaire dans ses missions et tâches. 

Nous appelons à la mobilisation de tous les enseignants à se tenir prêts pour exiger la protection de l'enseignant et de sa dignité dans son travail.
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dimanche 17 janvier 2016

Bureau national du SESS: Déclaration en date du 16 janvier 2016

Le Bureau national du SESS vient d’être informé que le recteur de l’université de Tiaret a déposé une plainte contre prés d’une trentaine d’enseignants pour déstabilisation de l’université autour du mois de novembre 2015.

Cette plainte aurait d’abord été envoyée au Wali de Tiaret, sous la forme d’un fichier comportant des informations sur chaque enseignant avec sa photo et une accusation, ce dernier l’aurait envoyée à la gendarmerie qui a commencé la convocation et l’audition des enseignants cités en affirmant que cela entre dans le cadre d’une enquête pour des postes de responsabilités. La gendarmerie s’est tout de même déplacée au niveau de la faculté de droit pour y rechercher un enseignant. 

Cette accusation grotesque de « participation à la déstabilisation de l’université » vient surement après que des enseignants aient contesté le type de gestion utilisé par le recteur. Elle indique que les enseignants sont considérés comme des ennemis de l’université Algérienne, perception qui ne fait que mener l’université vers l’impasse totale.

Le ministre informé par les enseignants en date du 07-01-2015 et sollicité pour l’envoi d’une commission d’enquête n’a pas réagi jusqu'à présent alors qu’il est censé protéger le personnel universitaire dans l’exercice de sa fonction.

Le Bureau national du SESS dénonce cette dérive qui tente à criminaliser toute contestation en instrumentalisant le corps de la gendarmerie qui a surement des vrais délits à prendre en charge.

Le Ministère du travail refuse d’enregistrer le SESS car l’objectif est de laisser les enseignants affronter la répression de manière isolée. Le Bureau national lance un appel aux enseignants afin qu’ils se mobilisent pour défendre leurs collègues de l’université de Tiaret en renouant avec les assemblées générales et l’activité syndicale. Nous demandons aux collègues de nous faire part des initiatives prises en prenant contact avec le site du SESS.

P/ Bureau National



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mercredi 22 avril 2015

CGATA: Marche du 1er mai à Tizi Ouzou


La CGATA (confédération Générale Autonome des Travailleurs en Algérie) a décidé de faire sa première sortie publique en organisant une marche à l'occasion du premier mai.
Pour le SESS cela sera aussi la première sortie publique puisque le SESS est adhérent à la CGATA.
Aussi nous demandons à tous ceux et toutes celles qui peuvent se déplacer pour porter haut la voix du SESS.
La ville de Tizi ouzou a été choisie parce que: 
  1. Alger est devenue trés difficile pour l'organisation des marches
  2. La CGATA (surtout le SNAPAP est trés bien implanté
  3. La région est connue pour ses luttes et ses sacrifices mais est aussi en proie à des déchirements que nous risquons de payer cher (c'est toute l'Algérie qui payera).

C'est pourquoi j'ai proposé que le SESS participe avec le slogan suivant: DANS LE CHAMP SYNDICAL COMME DANS LE CHAMP CULTUREL OUI A L’UNITÉ NON A L’UNICITÉ.

Et la revendication suivante: "le SESS REVENDIQUE UNE UNIVERSITÉ AU SERVICE DU DÉVELOPPEMENT DU PAYS ENTENDU COMME LA RÉSOLUTION DES PROBLÈMES DE TOUTE LA POPULATION"
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mercredi 11 mars 2015

UDL | Assemblée Générale des Enseignants le Mardi 17/03/2015

Enseignants, Enseignantes,


Depuis la grève de 2006, l'activité syndicale au sein de l'université algérienne n'a cessé de décliner pour arriver à une situation où la communauté universitaire est devenue proie à tous les dépassements.

Pour les enseignants universitaires, l'absence de représentation syndicale crédible a accentué toutes les dérives de l'administration; autant centrale que locale. Cette déstructuration syndicale a poussé la majorité des enseignants à abdiquer le terrain des luttes et accepter cet état de faits qui les a relégué au rôle, au mieux de simple spectateur ou de victime passive. L'enseignant et l'université subissent en ce moment toutes les conséquences de la mauvaise gestion des personnes choisies et désignées sur des bases claniques, familiales, tribales ou sur les critères de docilité et de soumission. Des "responsables" qui ont survécu et résisté à tous les changements, des dizaines d'années durant.

En ce moment tous les témoins sont au rouge:


- Le système d’enseignement LMD est arrivé à ses limites, avec une absence de vision des décideurs, ce qui a poussé les étudiants à des mouvements et grèves à répétitions, qui paralysent l’université.

- Aucune vision claire dans le domaine de la recherche, malgré les sommes colossales consenties par l’état.


- L’absence de communication et les décisions unilatérales de la tutelle, et de l’administration en général ; sans se référer à l’avis du principal concerné, l’enseignant ; ont fait qu’on se retrouve dans une jungle pédagogique avec une pléthore de spécialités et de parcours décousus.


- Le Statut Particulier de l’enseignant, adopté en 2008 est dépassé. Les quelques avancées sociales obtenues commencent à être englouties par les effets de l’inflation. La situation de l’enseignant universitaire et son statut doivent être revus. A ce jour, la charge statutaire de l’enseignant n’est pas encore définie !


- Scandales successifs et continus entourent les différents concours avec impunité des fauteurs.


- Dépassements et refus d’appliquer les textes réglementaires. Gestion chaotique et recul énorme des rôles des instances élues.


- Insécurité dans les campus et non respect des franchises universitaires.


L'université algérienne est sclérosée et son renouveau passe par le renouveau des idées, par l'apport de sang nouveau. La situation de l’université algérienne est grave, voir désespérée, seul un changement radical dans la façon de voir et de gérer et la définition de ses objectifs et de son rôle ; ainsi que son statut au sein de la société ; pourraient lui redonner vie.


Pour ce faire, la construction d’un syndicat fort, démocratique et revendicatif devient une nécessité absolue. A cette fin, nous appelons les enseignants de l’université de Sidi Bel Abbès à une Assemblée générale, le MARDI 17/03/2015 à 10H. SITE I, pour débattre de la situation de l’enseignant et de l’université et de la construction d’une nouvelle structure syndicale SESS, syndicat à qui les pouvoirs publics refusent l’enregistrement de son dossier, déposé depuis plus de trois (03) années
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mardi 10 mars 2015

USTO | Appel à rassemblement le 16 mars 2015

AUX ENSEIGNANTS ET ENSEIGNANTES DE L’USTO-MB

SOLIDARITE AVEC LE PROFESSEUR NOUREDDINE ABDELKADER

Comme annoncé lors de l’appel ; en date du 03-03-2015 ; un rassemblement sera organisé le lundi 16-03-2015 à 10h au niveau de la cour du campus de Bir El Djir, en solidarité avec notre collègue Noureddine Abdelkader du département de Génie Mécanique qui a été victime d’une agression par un étudiant lors d’un examen. Sans nul doute, le cas de notre collègue Noureddine Abdelkader n’est pas unique au sein de l’USTO-MB ou au sein d’autres établissements universitaires. Certains de nos collègues appréhendent de plus en plus ; avec la peur au ventre ; la participation à des surveillances d’examens. Cette violence ; qui prend plusieurs formes ; imprègne de plus en plus les relations au sein des établissements universitaires.

ETAT DE L'UNIVERSITÉ 

Ce rassemblement a aussi pour but de dénoncer la décrépitude de l’université Algérienne qui a perdu la boussole (si elle n’a pas été délibérément cassée) puisque les instances règlementaires ne se réunissent plus sous l’effet d’une gestion de plus en plus arbitraire et personnelle (CPC, Conseil de direction de faculté et d’université, conseil de discipline etc…) et lorsqu’elles se réunissent c’est le plus souvent pour imposer des critères à géométrie variable. Les pratiques de plagiat deviennent ordinaires, le recrutement frappé de suspicion et de favoritisme, le trafic lors des examens et concours devient légion, les conditions de travail sont inacceptables alors que l’administration se paie le luxe. Seule la privatisation de fonction qui relève du service public est proposée pour installer la précarité du travail et transférer l’argent du public vers le privé.

NÉCESSITÉ D’UN SURSAUT SYNDICAL

Si des actions ponctuelles, comme la présente, peuvent soulager momentanément notre conscience, elles ne serviront pas à grand-chose. Le travail doit être continu et de longue haleine et ceci ne pourrait se faire sans la construction d’une organisation syndicale pour mettre fin à cette dérive et remettre l’université sur ces pieds. Ce rassemblement sera aussi l’occasion d’exiger la « libération de l’enregistrement du SESS » que retient illégalement, sur injonction, le Ministre du travail, de la sécurité sociale et de l’emploi Mr Mohamed El Ghazi.

Nous demandons à tous nos collègues de se mobiliser car se taire c’est participer encore plus à la destruction de l’université Algérienne.

SOYEZ NOMBREUX POUR DIRE NON A LA VIOLENCE ET OUI AU RENOUVEAU DE L'UNIVERSITÉ


Oran le 9-03-2015 P/Le Bureau SESS-USTO
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vendredi 6 mars 2015

Appel B.N. SESS. Aux Enseignants Universitaires.



Les informations et nouvelles qui nous arrivent de tous les établissements universitaires montrent clairement que nous, les enseignants et enseignantes, n’avons plus de syndicat qui puisse nous défendre, nous représenter et participer à faire entendre nos avis, remarques et nos revendications.

Les dépassements de toutes sortes sont la règle (agressions des enseignants, traitement sans aucune considération de la part de l’administration, discrimination dans le traitement, conditions de travail qui font que nos établissements semblent être en jachère etc…) mais en fait ce n’est que la partie apparente de l’iceberg car la réalité est encore plus sombre et amère. 

Les autorités refusent d’enregistrer le nouveau syndicat SESS (syndicat des enseignants universitaires solidaires) de peur de troubler et de casser l’hégémonie de l’administration et des arrivistes de tout poil. Il ne fallait pas attendre autre chose car l’administration Algérienne refuse toute autonomie à tous les acteurs sociaux, en particulier les syndicats, surtout qu’elle sait (l’expérience première du CNES n’a pas été oubliée) que le SESS prône et maintient une ligne syndicale démocratique et revendicative.

Depuis 2006, beaucoup d’enseignants ont déserté le terrain des luttes pour différentes raisons et l’administration continue et assoie sa non-gestion par l’arbitraire devant l’absence de contre-pouvoirs.

A ceux et celles qui désespèrent, nous disons qu’il revient à nous tous de mettre un terme à cette politique de destruction et de déstructuration de l’université algérienne et de changer les choses, Cela est possible avec notre union et notre organisation. La construction d’un syndicat fort, démocratique et revendicatif est la solution. Il n’est plus permis d’hésiter ni d’attendre. 

Le SESS lancera bientôt des campagnes de mobilisation ; là où il est présent ; pour établir un état des lieux de l’université algérienne au niveau local et national et élargir la base qui ne demande qu’un encadrement et une structuration. Le SESS demande et encourage les collègues de tous les établissements universitaires à se prendre en charge, à l’image de ceux de la faculté des sciences de la nature de l’Université de Bouira, ceux de l’Universite de Bab Ezzouar ainsi que ceux de la faculté de sciences économiques de l’Université de Boumerdes. 

Nous ne devons plus attendre, nous n’avons plus le droit de fermer les yeux. La médiocrité rampante s’est installée, la dignité de l’enseignant est bafouée, la pédagogie et la formation sont bradées, l’honnêteté intellectuelle bannie, le plagiat moyen de progression, l’université est déstructurée. La reprise en main de notre métier et du devenir de l’université n’est possible que par une volonté collective.

P/Bureau National

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vendredi 17 octobre 2014

Appel du SESS

Des collègues de l’université Mentouri de Constantine, de celles et ceux qui sont qui n’ont jamais abdiqués leur dignité et leur liberté, ont lancé un appel pour un rassemblement le dimanche 19 octobre 2014 à 10 h devant le rectorat pour protester contre l’installation et le comportement de la milice privée de sécurité au sein de l’université.

Cette entreprise privée chargée de la sécurité a déjà montré qu’elle était là pour brimer, surveiller et humilier les enseignantes et enseignants mais aussi les autres composantes de la communauté universitaire.
Le bureau national du SESS se déclare non seulement solidaire mais directement concerné par ce qui se passe au sein de l’université de Constantine car non seulement cela indique que ce type de dispositif sera étendu à tous les établissements universitaires mais aussi parce qu’il considère que le recours aux entreprises de sous-traitance qui a déjà fait nombre de dégâts au sein du secteur économiques est lourd de menaces sur le secteur de la fonction publique s’agissant surtout de privatisation de la sécurité.

Le bureau national constate qu’il y a toujours de l’argent quand il s’agit de faire appel aux privés et que par contre l’austérité est appliquée quand il s’agit de recrutement au sein de la fonction publique. Ce dispositif dont le but est de rendre docile la communauté universitaire et permettre aussi le transfert de valeurs du public vers le privé appelle à une réaction nationale.

C’est pourquoi le Bureau national du SESS demande aux enseignantes et enseignants de se regrouper au même moment, le dimanche 19-10-2014 à partir de 10h en face du rectorat de leur établissement universitaire pour protester ensemble contre la privatisation de la sécurité et l’atteinte à la dignité du personnel enseignant.

Même si le délai est court nous devons, quel que soit notre nombre, prendre en charge ce rassemblement avec des affiches et banderoles.

Le Bureau national du SESS précise que c’est justement à cause de ce type de gestion au sein des établissements universitaires que l’enregistrement du SESS est refusé arbitrairement pour ne pas perturber l’hégémonie de l’administratif et du sécuritaire au sein de l’université Algérienne.

Oran le 17-10-2014 Pour le Bureau National
Kaddour CHOUICHA

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Graves dépassements et Appel des enseignants de l'Université de Constantine

APPEL
Chers collègues,

Il y a deux ans de cela,  nous disions, à propos du mépris grandissant  vis-à-vis de la communauté enseignante à l’intérieur de l’enceinte universitaire même, qu’il arrivera un jour où l’enseignant recevra des « gifles » au portail de l’université avant d’aller donner son cours. Nous ne pensions pas alors que la chose allait  se réaliser aussi vite !  Cette semaine, des enseignantes et des enseignants ayant plus de trente années de carrière ont été humiliés et interdits d’entrer à l’université  pour n’avoir pas présenté un « badge » à l’entrée du campus. Les « Black Water » que notre université a sous-traités à coups de milliards pour assurer la sécurité de la communauté universitaire, ne se contentent plus de nous encenser de propos vulgaires et blasphématoires, d’embêter la gente féminine universitaire par l’intimidation et la menace et de semer  désordres et embouteillages aux différents points d’accès. Le responsable de la sécurité au niveau de l’Université 1 a été jusqu’à demander à ses agents  « d’expulser » une enseignante de l’université ! Contacté, le secrétaire général de l’université a béni ces actes. 

Chers collègues, pourquoi et comment en sommes-nous arrivés là ? A qui la faute ? Ne sommes-nous pas responsables de cette situation dégradée et dégradante ? N’avons-nous pas cédé trop de terrain et laissé des vautours s’emparer de notre espace universitaire? Avons-nous mené toutes ces luttes et consenti tous ces sacrifices pour nous retrouver à travailler dans ces conditions humiliantes ? N’avons-nous pas lutté d’abord et avant tout pour la dignité de l’enseignant ? 

Chers collègues, trop c’est trop !! Nous avons été trop patients, trop muets, trop inertes, trop passifs. Nous ne pouvons laisser passer de tels dépassements au risque d’y perdre le peu de dignité qui nous reste. Il est plus que temps de secouer les masses de poussière qui tentent de nous engloutir. Réagissons vite et bien. Protestons et organisons-nous !  Reprenons le flambeau de la lutte digne et responsable! Reprenons le contrôle de notre espace, de notre pédagogie, de notre recherche et du destin de notre université !

Pour cela, nous vous invitons à nous rejoindre nombreux sur l’esplanade du campus central de l’université I ce dimanche 19 Octobre à 10h. Faisons de cette journée une journée de protestation sans cours ni TD, et l’occasion de relancer notre restructuration et de réfléchir ensemble sur les actions à mener et les perspectives à tracer.  

Soyez présents et ne comptez pas sur les autres car les autres c’est vous !! 
Soyez présents car c’est cette fois ou jamais !!

                  Un groupe d’enseignants qui ont été de toutes les luttes enseignantes.
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samedi 17 mai 2014

Grévistes de la faim de Oggaz: Rassemblement vendredi 23 mai 2014 18h30 devant le siège social de Lafarge à Paris

Le Comité Paris de Solidarité aux Grévistes de Lafarge du site Oggaz a lancé via sa page facebook un appel à un rassemblement de solidarité avec les grévistes de la faim de Lafarge-Oggaz.
Cette action aura lieu vendredi 23 mai 2014 18h30 devant le siège social de Lafarge à Paris.


RASSEMBLEMENT VENDREDI 23 MAI 2014 18H30 DEVANT LE SIEGE SOCIAL DE LAFARGE
61 Rue des Belles Feuilles, Paris 16ème, métro 2 station Dauphine ou Victor Hugo

EN SOLIDARITÉ AVEC LES SALARIES DE LAFARGE EN ALGERIE EN GREVE DE LA FAIM DEPUIS LE 9 MARS

Face à la suppression d'un tiers de salariés et de surcharge de travail au site Lafarge Oggaz en Algérie en quelques années, et aux promesses non tenues par la direction, en novembre 2013, les travailleurs désignent des délégués syndicaux pour des négociations.

Suite à une manifestation dans l'usine, 17 salariés ont été licenciés par Lafarge. L'entreprise les a attaqué en justice, leur reprochant d’avoir «interdit l’accès de l’usine aux employés désireux de travailler » et « mis
en danger l’intégrité des installations industrielles ». Ces plaintes ont été déboutées par la justice algérienne qui a innocenté les grévistes.

La direction de leur syndicat, l'UGTA (Union générale des travailleurs Algériens), au lieu de soutenir les salariés, dissout l'union locale et retire ainsi la protection légale des représentants syndicaux.

Les salariés licenciés ont entamé depuis le 09 mars, une grève de la faim pour obtenir :
leur réintégration, le paiement des salaires et primes depuis leur licenciement, le retrait des plaintes déposées par Lafarge contre eux, l'engagement de Lafarge de respecter les droits des travailleurs reconnus par la constitution algérienne, le droit de se syndiquer librement, la prise en charge par Lafarge des soins médicaux des travailleurs en grève de la faim.


Lafarge poursuit les pressions et menaces de sanctions sur les salariés qui se solidariseraient avec les grévistes. Des actions de la part des familles des grévistes et des organisations algérienne continuent de s'organiser suite à l'appel à solidarité des grévistes de Lafarge. Relayant cet appel, un comité de solidarité aux grévistes vient d'être créé en France, lieu du siège social de cette multinationale, qui s'apprête à se rapprocher du Suisse HOLCIM pour constituer le leader mondial du ciment. Il est nécessaire et possible ici de faire plier Lafarge, entreprise néocoloniale qui affiche des bénéfices records ! Solidarité internationale avec les grévistes de Lafarge ! Liberté d'organisation syndicale et respect du droit des travailleurs ici,
en Algérie et ailleurs !

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