Le bureau national du SESS refuse de rester silencieux devant le coup de force que lance le Ministère de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique.
En effet vouloir imposer une fin d'année administrative sans prise en compte d'aucune norme pédagogique, même la plus minimale, et en répétant que le plus gros des enseignements a été fait en utilisant le télé enseignement n'a rien de vrai ni de concret.
En effet tous les citoyens Algériens savent que la connexion en Algérie est des plus médiocres. Si beaucoup d'enseignants ont déposé des polycopies, des fiches de TD ou de TP ou même des vidéos, très rares sont ceux qui ont pu être dans une relation d'interactivité avec les étudiants, qui est le propre de ce qui est désigné sous le terme de télé enseignement. Et même ceux et celles qui ont pu le faire ont mis en exergue les problèmes dus au manque de moyens matériels, surtout chez les étudiants, la mauvaise qualité des échanges à l'aide de la connexion ainsi que le manque d'intérêt de la majorité des étudiants qui ne voyaient pas du tout le bout du tunnel.
Le SESS considère que ce coup de force ne fera que rabaisser encore plus la renommée, s'il en reste, de l'université Algérienne.
Le SESS considère qu'il est toujours temps de respecter un minimum de normes pédagogiques en répartissant le retard sur deux ou trois années tout en assurant vraiment une connexion a même d'assurer réellement le télé enseignement et parallèlement de faire appel à un recrutement d'enseignants.
Le SESS prendra en charge une pétition ouverte à toute la composante enseignante de l'université Algérienne pour que l'histoire retienne qu'elle a mis en garde la tutelle et les autorités contre de tels errements. Cette signature n'a rien à voir avec l'adhésion au SESS car si cette pétition est prise en charge par le SESS, ce dernier respecte et respectera les engagements et choix de tout un chacun.
Oran le 19-09-2020 P/le Bureau national Kaddour CHOUICHA
La dégradation permanente du Système Educatif dans notre Pays, l’opportunisme des Ministères concernés et le populisme qui s’y est instauré, ont largement contribué à la médiocrité des Etudes dans l’Enseignement Supérieur que l’on observe aujourd’hui.
RépondreSupprimerCe sont là parmi les raisons qui m’ont poussé à adhérer à cette pétition et à la signer.
Prof. Abd El Hamid ADANE