Breaking News

Revue de Presse Nationale

Revue de Presse Internationale

Communiqués et declarations

Historique de la lutte de l'ENSA ex-INA

lundi 19 janvier 2015

Blocage à l'université de Sidi Bel Abbès

Depuis plus d'un mois; les enseignants de la Faculté des Lettres ,des Langues et des Art, en particulier ceux du département d'Arabe, mènent une lutte contre l'administration pour le respect et l'application de la loi et des textes règlementaires.
Le doyen, lui même enseignant du département d'Arabe, a mis tout son poids pour écarter certains enseignants des composantes du Comité Scientifique du Département (CSD) et du Conseil Scientifique de la Faculté (CSF). Après une dure bataille de lecture des textes régissant la constitution de ces Comités et Conseils, l'administration a fini par céder sur certains points mais a tenu à veiller à assurer son emprise sur le CSD du département d'Arabe.
Contre toute considération éthique et contre le principe fondateur de ces instances SCIENTIFIQUES, l'administration a réussi à transformer le CSD en une autre de ses "annexes" en y faisant siéger: doyen, vice-doyen, chef de département  et autre adjoint. Par cette composante, le CSD devient de fait une boite de résonance de l'administration et son rôle de contrepoids pour les questions scientifiques est aussi mis de fait en veilleuse.
Cette Faculté; qui a vécu plusieurs scandales; n'avait pas besoin de cette mise à l'écart d'une de ses instances scientifiques. Comme dernier rebondissement, lors de la première réunion de cette nouvelle instance, le doyen (membre de ce CSD) refuse l'application de la règlementation qui stipule que le président du CSD est élu parmi les enseignants de grade le plus élevé. Pour protester contre ce déni de droit, le candidat a quitté la réunion et l'administration
; dans sa fuite en avant, a fait élire son candidat.

Que tirera cette administration de cette opération ?
Que fera le recteur pour garantir l'application de la règlementation ?
L'université, à travers cette faculté, a-t-elle besoin d'autres perturbations que celles qu'elle vit quotidiennement (fermeture des facultés, perturbation des cours, retards dans l'exécution des programmes, ...) ?
Les enseignants vont-ils accepter ce fait accompli ?
La réponse à la dernière question est NON et les enseignants de cette faculté ne seront certainement pas seuls dans leurs combat.
Le recteur doit réagir et agir pour mettre fin à ces dépassements. Il doit aussi prendre les mesures nécessaires pour résoudre les problèmes qui s'accumulent à tous les niveaux.
Nous appelons tous les enseignants à se mobiliser et à s'unir pour mettre fin à cette situation de blocage, qui pourrait dégénérer à tout moment.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Donnez votre avis sur cette actualité!
شارك برأيك

SESS, Syndicat des Enseignants du Supérieur Solidaire | 2011-2022 | Recevez notre newsletter